18 février 2008
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Eglise Saint-Melaine. fin XV° .
1463, Jean Jamin, peintre verrier à Morlaix, habille les vitres et répare les verrières de cette église de 1464 à 1481.
Cette date ne semble pas correspondre avec l'inscription se trouvant au-dessus d'une porte et donnant1489 comme commencement des travaux de cet église.
1501 ( 1503), Yvon Le Blonsart décora d’une verrière coloriée où il fit placer son effigie, celle de sa femme et de ses enfants en la chapelle Saint-Isidore qu’on bâtissait dans l’église. BSAF 1909.p.138. on le voyait « armé, botté, espronné, avecq sa cotte d’armes portant son escu qui est d’argent à une face échiquetée de sable avecq un besan en juveigneurie escartelé avec les alliances de sa mère (Gilette de Coëtquis) et de sa femme (Thiphaine le Borgne).BSAF 1902 ;p. 136 Factum de 1640.
1529, Philippe Bigot répare la maîtresse vitre.
1611, Yvon Prigent vitrier remet en plomb neuf la maîtresse vitre et refait plusieurs panneaux.
1630, P.V. de prééminences de Goesbriand. BSAF. 1930-31.p.61.
Proche de la chapelle de Monsieur Saint-Jacques, seconde côté épître, il y a une vitre aux trois soufflets sont les armes de Keraudy en alliance avec Lanidy et Lesquifiou.
1640, procès des le Blonsart contre François de Kermabon au sujet des prééminences et le droit d’apposer son écusson au plus haut soufflet de la vitre toujours dans la chapelle Saint-Isidore. Ce dernier revendiquait, comme représentant la branche aînée des Le Blonsart. BSAF 1909
1661, Kervé Bourriquen est signalé pour des travaux.
1663, ooLIVIEOlivier Martin répare la maîtresse vitr
1673, le 5 septembre. Procès-verbal de prééminences.
Dans la maîtresse vitre, six écussons aux armes de France et de Bretagne.
Le vitrail, chapelle Saint-Louis, écussons des Quintin, Calloët, mi-parti de le Dourguy, des Anges mi-parti de Coatquis, Le Blon.. et alliances. Au pignon de cette chapelle, vitrail aux armes des Le Grand.
Chapelle Saint-Etienne et Saint-Laurent, vitrail aux armes des Salaün de Kertanguy, timbrées d’un casque aux lambrequins armoriés. Au-dessous, dans le vitrail on voyait Pierre Salaün en armures de chevalier, agenouillé et présenté par Saint-Pierre et son épouse Christine Nouël, dame de Kerjean, vivant en 1503.
Plus bas, chapelle Saint-Isidore avec vitrail offert par Yves Le Blonsart et son épouse Tiphaine Le Borgne vivant en 1503.Ils se voyaient peints, lui en cotte d’armes et épée au côté, à genoux aux pieds de son saint patron ainsi que sa femme et ses enfants.
Chapelle des Cinq-Plaies, vitrail colorié contenant les armes des Lagadec et des la Forest.. La figure d’Hervé Le Lagadec, 1507, y apparaissait.
Chapelle Sainte-Catherine, dont les fenêtres offraient les armoiries de Jean Crouézé, pleines et alliés aux Siochan.
La vitre ouverte à la hauteur des fonds baptismaux n’existe plus.
La grande vitre éclairant les orgues ne porte aucun écusson.
Côté épître, première chapelle dédiée à Saint-Yves, vitraux avec armoiries des du Parc de Kercadou.
L’une des deux fenêtres de la chapelle de l’Ecce-Homo, avait son tympan constellait des armoiries des Coëtanlem alliées aux Kerloaguen, Pinart du Val, Le Borgne.
La chapelle du cimetière, Sainte-Barbe, avait une unique fenêtre armoriée de France et de Bretagne.
Le reliquaire, construit en 1498, possédait 8 fenêtres de verres.
1708, Procès verbal de la visite de l’évêque de Tréguier qui dénonce les vitres indigentes des chapelles.
1740. Travaux de Kergrach.
1749, travaux de François Le Cam
1754, 1762, 1772, Hamon Augès travaille sur les vitraux, 3 livres, puis 1781.
1767, Jean-Joseph Gaihac vitrier, originaire de Kergrist-Moelou et installé à Morlaix travaille sur les verrières.
1789, Hamon Augès avec son fils François pour 108 livres 3 sols.
1862, Etienne Clech, peintre verrier, architecte,Morlaisien, fournit les verrières du Chœur.
1940, 1943 vers, un employé communal, né en 1904, aurait déposé et mis en caisses des vitraux, per mesure de précaution, soit avant soit après le bombardement du pont. Il ne se rappelait plus exactement la date
1943, 29 janvier, destruction des chapelles latérales du Nord-Est suite au bombardement
1998, restes de vitraux de Clech ou Nicolas dans écoinçons des baies.