Un vitrail qui disparait, n'est pas une spécifiquité du Morbihan, on retrouve ce fait dans tous les lieux où existe église ou chapelle
Par la suite,on pourraIt entreprendre la même recherche pout le Finistère.
Cette disparition touche toutes les époques. La vieillesse du vitrail n' en est pas que le seul mal, bien qu'elle apporte des travaux d'entretien ou de restauration qui ne vont pas toujours dans le bon sens, On peut relever des transferts de lieux, d'édifices, d'église à chapelle et vis versa. on trouve aussi des créations qui viennent effacer et supprimer celui en place. L'ancien autant en vitrail qu'en architecture, est vite remplacé.
Le xix° fut une maladie pour le vitrail ancien.On, va bien jusqu'à vendre du xvi° pour un vitrail dit contemporain, la plus part du temps pour des raisons pécunières; Embellir l'édifice, construire une chapelle. Il en est autant de la part de la commune que de la paroisse.
les vitraux sont aussi déplacés des lieux car ils ne sont que des fragments. Les petits comme les grands peuvent partir dans des collections orivées,des musées et même arx Etats -Unis
Les disparitions peuvent être mises aussi sur le dos des seigneurs qui vont jusqu'à mobiliser un groupe armé pour déposer les armoiries d'un des leurs.
iL faut aussi ne pas oublier les dégats dus aux tempêtes, comme octobre 1987,vitraux brisés par le vent.
Les incendies de certains édifices.
Lors des guerres, les bombardement, leurs déposes pour la préservation, parfois dans des locaux humides, vitraux malheureusement emballés dans de la paille qui n'est pas le meilleur pour leur conservation.
Le vandalisme,
L'absence de protection extèrieure
on relève aussi les cas de vitraux anciens qui sont jugés inutilisables et remplacés par du neuf ou rien du tout.
AUGAN
Eglise Saint-Joseph. 1868
Vitraux XVIe fragments
Auray Morbihan
Eglise paroissiale Saint-Gildas 1623-1641
Au XIX° siècle: Elle possèdait à l’une de ses fenêtres, des restes de vitraux anciens, qui remontent au XV°siècle mais on ne distingue que des fragments divers de personnages , une autre fenêtre des dessins d’architecture."
Auguste André,page 166 de sa brochure de la verrerie et des vitraux peints dans l'ancienne province de Bretagne, Rennes 1878
BERRIC.56 .
1944.
Eglise Saint-Thuriau XVII-XXBaie 1, saint Thuriau et le comte Rivolan. Vitrail brisé par tempête en fevrier 1988,
BINIO,
Eglise
Fragments de vitraux XVIe.
Brech, Chapelle Saint-Guérin. 1860, armes des seigneurs Robien et du Cleuz sur les vitraux. « petits débris XVIIe sur pignon ouest » NSHAB 1990,p.70., église de la Sainte Trinité Laquatrièmr baie dur
Unvitrail endalles de verre A remplacée unepetite verrière de losange en verre blanc, victime d’un cambriolage en 1983.
Calan église de la Sainte Trinité Baie du chevet un vitraild’Antoine le Bihan. en1997 a remplie cettebaie de 4 lancettes trilobées de 5 panneaux et réseau composé de 2 quadrilobes, 1 oculus à 8 lobes, 2 mouchettes et 5
un vitrail petite verrière de losange en verre victime de cambriolage remplacée par un vitrail en dalles de verre; Jean-Pierre LE bihan.
CAUDAN Chapelle du Trescoët.
Baie du chevet, baie à 4 lancettes et réseau composé de 13 quatre-feuilles, 4 trèfles, 2 mouchettes, 8 écoinçons et 4 lobes ovoïdes. Vitrerie JPLB, 1975-76
Mars 1975. Découverte dans la baie du chevet de quelques pièces XVe, Le réseau de cette baie du chevet était bouché. Ces pièces seront intégrées dans l’oculus en 1.
Le rapprochement peut être fait avec quelques pièces de Stival, même épaisseur, même bombé, même graphisme. Même rapprochement avec Saint-Urlo en Lanvénégen.
Malgré l’état très fragmentaire de cette vitrerie, nous avons pu reconstituer une partie du programme iconographique dans les deux rangées les plus élevées de quadrilobes, hormis celui au sommet de l’ogive.
Deux anges musiciens, chacun tenant à deux mains une grande corne, dominaient une Pietà comme l’indiquent les fragments de verre, bras du crucifié et large drapé bleu.
Le sujet central était encadré, sur le même registre, à droite par un saint Jean, homme jeune au visage volontaire, et à gauche par une Marie-Madeleine, plus pénitente que scandaleuse courtisane ; la position de champ de quadrilobes permettait de représenter verticalement ces deux personnages debout et, dans les lobes horizontaux, des bustes de saints ; avec saint Jean, un saint évêque et un saint moine, probablement saint Gildas, patron d’Hennebont ; avec Marie--Madeleine, un autre saint évêque symétrique du premier, et sûrement un quatrième buste qui manque.
Tous les personnages regardent vers le quadrilobe de la Pietà. La position excentrée de saint Jean et de Marie-Madeleine, dont la présence n’est pas exceptionnelle, transforme la situation iconographique en un compromis i entre la Pietà et la Déploration.
D’autre part, les dimensions réduites imposées par les lobes horizontaux à la figure humaine, ont permis d’introduire, suivant une hiérarchie symbolique matérialisée par les formes, le culte des saints locaux dans le récit traditionnel qui devient ainsi intemporel (1).
On peut imaginer que le quadrilobe supérieur était occupé par le Père éternel montrant le crucifix (2). Dans le soufflet A droite, un blason France-Bretagne avait vraisemblablement son semblable
+Grandchamp. Chapelle de Burgo XVIIe
Les vitraux dont l’un de 1656, au chevet, une Vie du Christ, saccagée par des militaires « au cours des années 1880 ».
Guegon. L’Eglise paroissiale Saint-Pierre possède au transept Sud, où est la chapelle du Gouesby, des restes de vitraux où l’on voyait encore au milieu du XIX° siècle un chevalier et sa dame agenouillée, sans doute les sieurs et dame du Gouesby, avec leurs armes d’or à 2 fasces de gueules (Carné ?) et d’argent à 3 tourteaux de gueules ( Peillac)
Guéhenno chapelle Notre-Dame des Brières, restes de vitraux du milieu XIX°
Gueltas église Saint Gildas, dans les baies des transepts, cet édifice avait au milieu du XIX° siècle des vitraux avec personnages de 30 à 40 centimètres de haut . Dans une baie du côté Nord, on voyait un chevalier et une dame en prière, avec des banderolles portant en inscription : miserere mei, avec au-dessus une Passion Augustin André,ap 177
Guerno église Notre-Dame (auparavant sainte Anne) vitraux sur scènes de la vie du Christ et sa Passion accompagnés de 7 écussons ; AA
+Guidel cf. Bulletin de l’Association Bretonne 1877.
église, armes de la maison de Sauldrage dans la maîtresse vitre.
Chapelle Saint-Mathieu, débris de vitraux dans deux fenêtres.
Chapelle Saint-Fiacre, restes de vitraux
+Hennebont, basilique
L’abbesse de l’établissement du Terrier en Bretagne 1679 avait seule le droit de mettre ses écussons dans les premiers et grande vitre du sanctuaire.
Thomase de Rieux, abbesse au commencement du XVIIe fit supprimer les armes que son beau frère Pierre de Rohan, prince de Guémené; avait fait poser,Arch. Nat. I. 1615-1625.
A Hennebont Rozenzweig cite quelques fragments d’anciens vitraux à compartiments variés p.102
Langast église du XV° siècle,Vitrail sur s Saint Antoine
+Langonnet, Eglise. 1975, Verrières choeur et transept de kaléidoscope, 1
1995, baie 5,baptême du Christ
Chapelle de la Trinité, tous les vitraux dont Arbre de Jessé.
Eglise abbatiale
LANVéNéGen, chapelle Saint-Urlo, fragments 1932, vêtements, visages? l Ces éléments ont disparus lors d'une restauration.
LANGUIDIC, Chapelle Saint adibon en Tréauray
Le 4 juillet 1929, l’archiviste ordinaire de Lorient faisait une proposition pour l’inscription en tant que mobilier des vitraux du XVIème siècle qui se trouvait dan la fenêtre sud de la chapelle Saint Adibon, du village de Tréauray en Languidic.
A la rubrique, sur l’état de conservation, il indiquait que ce vitrail était délabré et lors de la description sommaire qu’il joignait au dossier, il relevait :
« Qu’il reste une surface d’environ 2m2. A la partie circulaire : le Christ en Croix avec Saint Jean, la Vierge et les deux larrons crucifiés. Cette partie est d’état passable et complet. En dessous, sont regroupés des têtes et partie de personnages pouvant représenter, soit les apôtres réunis, soir la Cène ou tout autre fait de la vie du Christ.
Cette deuxième partie est en mauvais état, des pièces disparates y ont été incorporées. Un quart, à peu près, de ce motif est replié et les plombs peuvent céder ».
Cet archiviste termine en réclamant une dépose urgente, ainsi qu’une remise en plomb.
Lhermain ,église Notre-Dame et Saint-Nicodème, restes de vitraux et
2 écussons Rosmadec
Chapelle saint Marc fragments dans baie du sud
Chapelle de Trégouet a vitraux et écussons. Relevé par Augustin AndréLocoal-Mendon chapelle Saint-Jean, absence d'armoiries des Crano etCrosco, et vitraux baie du chevet, vierge et Christ xvii°
+Locminé ancienne église, verrières des XIXe siècle et XXe siècle non restituées lors de la construction de la nouvelle église En stock au Pack de Lorient. Documents photos suite à inventaire Le Bihan 1995.
1845, pose de verres colorés à la place du verre blanc.
1878-1879. vitraux de Fournier ,père , ainsi que ceux du fils posés en 1913.détruits par bombardements.
+Malestroit, XII°- XV° siècle
chapelle de Marie-Madeleine. Connue pour ses vitraux du XVIe siècle dont celui sur la vie de Marie-Madeleine vendue à Emile Zola qui orneront son cabinet et qui furent vendus plus tard à un musée des Etats-Unis.
Eglise saint-gilles ©
Molac
église paroissiale Saint-Cyr et sainte-Julitte. Armoiries des Rosmadec dans transept
+Moustoir-Remungol,
chapelle de Moric , construite entre 1490-1500 par un seigneur de Kermavan, Elle possédait dans la baie du chevet jusqu'au début du XXe siècle,un « vitrail représentant les scènes de la naissance et de la mort de Jésus »
Noyal Muzillac église des XI° et XIII°
Chapelle Notre-Dame de Brangolo , XX° milieu restes de vitraux (hachette) XIX° milieu AA, chevet Crucifixion, verrière bien conservée
Noyal Pontivy. Eglise paroissiale, Au transept Sud vitraux assez bien conservés, à compartiments variés et personnages de 40 à 50 centimètres. Les tableaux représentent les diverses scènes de la Passion. avec des lettres françaises en gothiques.
Au transept Nord, quelques vitraux figurant la Sainte Trinité, l’Annonciation, la Circoncision. aAu sommet, à gauche, deux anges tiennent un écusson, d’azur au canton cousu de gueules. AA p.178
Penner Chapelle saint Trémeur, XVII XVIII° baie chevet réseau restes de vitraux baie é plein cintre
=Plaudren, disparition des armes des seigneurs de Kervasy. Cf. Danigo.
Pleucadeuc aa église Saint-laurent, restes de vitraux avec Saint-laurent et le Christ, sous écussons des Malestroit.
Chapelle Saint- Barthélemy au Gorcy,transept Nord restes de vitraux Père éternel et fils , Saint barthélemy.
+Ploëmeur Chapelle Saint-Maudez. Trouvé pièces anciennes XVIe avec petits motifs floraux, baie nord.
+Ploerdut, Chapelle Saint-Yvon en Locuon. armoiries disparues
la chapelle Saint-Alban »
Eglise Saint-Pierre. ©
Chapelle Saint-Michel. XVIIe
Baie 0, lancettes trilobées
Baie 2
Chapelle de la Trinité. I.S. en Lochrist
Eglise Saint-Yves en Locuon.
Armoiries disparues
+Ploeren, église, Vitraux de Laumonier de 1929 disparus en 1985.
Chapelle Notre-Dame,XVI°siècle
la plupart des baies sont bouchées, sauf l’une d’entre elles qui a deux têtes de lancettes trilobées,présentant, dans un montage sous plomb à base de losanges en verre blanc, des armoiries des seigneurs de kermeno du Garo
+Ploërmel église des Carmes. Démolie pour assurer la défense de la ville lors des guerres de la ligue sur ordonnance du 24 janvier 1592.
Avant que les soldats n’interviennent le prieur fit « descendre la grande vitre du grand Autel qui était situé à l’Orient et firent mettre les panneaux dans leurs chapitres. » puis les soldats « cassèrent et brisèrent les vitrages. » cf. Ogée p. 308.
Plouay, chapelle Notre-Dame de Locmaria, scène de la Crucifixion; complèment Jean-pierre le bihan I983.
Plumelec, 1474, la nuit, à deux reprises, bris d’armoiries sur verre. SHAB 1991.
Plumeliau Chapelle Sainte-Anne , restes de vitraux dans la baie du chevet en partie bouchée
Chapelle St Nicolas des eaux fragments de vitraux milieu XIX°
Plumellec, église St Maurice.partie basse de la baie côté sud.
Plumelin église Notre-Dame de la Fosse restes de vitraux avec blasons mutilés milieu XIX°
Chapelle de LocMaria, baie du chevet, fragments de vitraux et deux écussons.
=Plumergat, Chapelle Notre-Dame de Gornevec, baie Nord , un Arbre de Jessé, au Sud une sainte Anne. disparition des armoiries, plus arbre de Jessé A andré, Danigo
---Pluvigner, Eglise dont le curé vantait, en 1842, la richesse de sa verrière.
Pontivy, 56, église Saint-Mériadec de Stival. XVIe, baie sud. Couronne d’or tenu par deux mains, reste d’un Couronnement de la Vierge. Plus autres restes
Pont Priant Chapelle St Gilles, XVIII° prééminences des seigneurs du Diarnelez
QUISTINIC Chapelle Notr-Dame de Locmaria,restent des fragments de vitraux. aa
Radenac Chapelle saint-Fiacre , restes de vitraux avec de nombreux écussons, (9)
Redon Ogée : sur église, portraits de plusieurs duc et duchesses de bretagne et quelques seigneurs, bienfaiteurs de la communauté des Bénédictins 178O, possible destruction lors d’un incendie, de la maitresse vitre avec bienfaiteurs , soit lors de la Révolution
Autre proposition serait que les moines eux mêmes firent les remplacer par du verre blanc AAp 186
Roudouallec? ChapelleNotre-Dame de Lorette restes de vitraux xvi,confert Duhem1932, pas remarqué
Saint Allouestre Chapelle Sainte Barbe , restes de vitraux avec écusson milieu XIX°
Saint Antoine, Chapelle Saint-Antoine, XVI° baie chevet 3 lancettes et réseau, vitrerie verre blanc. Baie bras sud transept, idem 3 lancettes et réseau restes de
+Saint-Ave. Chapelle Notre-Dame . Restes d’un Jugement dernier, d’heaume de donateurs, d’architectures XVe, armes de Bretagne, d’une Passion, têtes de personnages.
n
n .
n Saint-Gérand Chapelle saint Drédeno XVI° restes de vitraux en 1959
Saint Gouvry église paroissiale, vitraux aux fenêtres avec quelques écussons.
Saint Servan Chapelle Saint Gobrian datée de 1549, dans fenêtres à meneaux flamboyants restes de vitraux : côté est écussons des Clissons,Rohan. Transept sud Saint Goubrien et sainte Catherine, puis saint Pierre, saint Thomas, saint Pau, saint André,
+Saint-Thuriau. Chapelle du Gohazé. Un recteur aurait vendu une partie des vitraux XVIe. La date est inconnue.
Sérent
Chapelle sainte Suzanne, reste de beaux vitraux de couleurs, on y voit le donateur agenouillé avec devise: Mater Déi memato, et l’écusson de Sérent.
Vitraux ayant disparus des édifices religieux du Morbihan