Chapelle des Jacobins. Couvent Saint-Dominique.
1604, Les Toulcoet de Pennanguer possédait une vitre près de l’autel Notre-Dame de Pitié.
1604, le 4 août, le chapitre note que les vitraux sont grandement détériorés et causent de très grande incommodité et nuisent tant au luminaire qu’à leurs personnes.
Il baille à écuyer Pierre Balavenne et à damoiselle Anne Rochedec sa compaigne sieur et dame de Kerlen, le Rest, la deuxième vitre de son chassis.
1614, P.V de prééminences des de Carman,
dessiné et dressé par Jean Bourricquen.
Fenêtre côté ouest.
Dans la rosace. l’oculus central présente un Christ en gloire entouré de deux blasons aux armes de Bretagne. Armes que l’on retrouve 15 fois dans les 16 pétales. Les huit trilobes au dessus des lancettes sont les alliances de Carman, Pennaneach, Bruillac, Seizploué, Le Chastel.
Dans les lancettes inférieures, au centre, le Christ en croix entouré dans les lancettes de droite et de gauche par la Vierge et saint Jean.
A droite de ce dernier, dans une autre lancette, une Piéta.
A l’étage au-dessous et sous la Vierge, un Portement de Croix, puis le baiser de Judas.
Deux lancettes plus loin, car un panneau manque, Jésus devant Caïphe.
L’étage au dessous, deux scènes de cavaliers l’un avec étendard. Il pourrait s’agir de saint Michel.Le second terrassant un dragon, peut-être saint Georges accompagné des armes de Ploesquellec et Bruillac ; en son écu et son harnais.
Deux lancettes plus loin. Un guerrier à pied, avec lance à étendard et bouclier, qui porte un bas d’habit aux armes des de Carman,
Les quatre panneaux restants du bas de la fenêtre présentent dix blasons. Seize panneaux sont vides.
1614, La vitre du côté de l’épître, présente deux lancettes à plein cintre divisées en trois panneaux.
Au sommet de la lancette de gauche, une Crucifixion, avec Marie et saint Jean, faisant pendant, dans la lancette de droite, à une Vierge à l’Enfant assise dans un fauteuil.
L’étage au-dessous est réservé à l’alliance de Carman Léon, avec la représentation du donateur et de la donatrice en orants.
Au dessous, même procédé avec Tanguy de Carman et Marguerite du Chastel en orants.
Pour ces derniers on peut donner comme date 1488.
Le tympan est composé d’une rose à six pétales où deux lions de Léon présentent les armoiries des de Carman alliées au Chastel et Léon, avec phylactères, au nombre de cinq portant la devise DIEUX AVANT.
1614, Au Chapitre, il y a trois fenêtres.
La première à deux lancettes trilobées et un soufflet porte cinq blasons aux armes de Carman et alliances.
La seconde est à trois lancettes trilobées. Le sujet en est une Crucifixion avec Marie et saint Jean, dominée par trois blasons des Bruillac allié au Pennaneach.
Dans la troisième fenêtre, identique à la première, seul le soufflet a un blason, celui des Charuel.
En la Chambre de monsieur de Carman, au milieu d’une vitre au montage de rectangles entrelacés, en verre incolore sur carrés rouges et jaunes, il y a le blason de forme carré sur oculus aux armes des de Carman alliées aux Bruillac
1630. ProcèsVerbal des prééminences. de Goesbriand..BSAF 1931-32.p.59.
Maîtresse vitre, deux écussons en deux soufflets du côté de l’épître avec armes pleines de Goesbriand, (et au bas des panneaux (lancettes) il y a deux cavaliers en platte peinture portant une lance ou guidon en la main où sont les armes pleines de la dite seigneurie de Goesbriand) S’agit-il de peinture murale. ?
Ailleurs de Goesbriand réclame aux moines deux vitres avec cavaliers qui auraient disparu
1673, le 1er août, Procès Verbal des prééminences de Goesbriand.
Dans la vitre du maître autel il y a deux écussons aux armes de Goesbriand.
Lors de ce P.V. de Goesbriand accuse les religieux d’avoir détruit deux cavaliers portant ces écussons et qui étaient dans la maîtresse vitre.
Le Père Prieur note que si les deux cavaliers ont disparu de la maîtresse vitre c’est sans doute par la violence du vent.
Les Goesbriand n’en ont cure et ont fait maçonner les endroits déformés ; ce qui d’ailleurs était nécessaire pour affermir le pignon et assurer l’église.
Les Goezbriand , note le Père Prieur ont trop de prétentions. Souvent d'ailleurs, "ils ont usurpé"Ds personnes dignes de foi déclarent que le grand-père de l'intimé pendant la ligue, mettaiit son écusson dans toutes les vitres des églises du pays où il se trouvait du verre blanc. H.Pérennés notices sur les paroisses de Quimper et de Léon,.
Réfectoire du couvent Saint-Dominique, deux fenêtres du côté jardin avec quatre panneaux de vitre en chacune, six d’entre eux armoyés des armes de la seigneurie de Goesbriand, trois pleines, trois en alliance.
De l’autre côté du réfectoire, une fenêtre garnie d’une vitre avec un écusson de Goesbriand. Dans ces vitres aucun autre blason.
1679, le 9 et 16 septembre. Procès verbal des prééminences.
Dans la maîtresse vitre, au plus haut et éminent lieu de laquelle et au premier soufflet sont les armes du Roy en plain et aux huict roses chargé d’armes n’avons remarqué que les armes de Bretaigne en plain, audessoubz desquels sont les armes de Boiséon. Et du côsté de l’évangile audessoubs des dites armes sont celles de Penhoat et de l’autre côsté à l’opposite du costé de l’évangile sont les armes de Goesbriand en plain en deux écussons.
Certains vitres n’étant pas visibles de l’intérieur, peut-être à cause d’une vision difficile, la commission relève de l’extérieur un écusson aux armes inconnu, un troisième soufflet aux armes de Plusquellec, au quatrième soufflet, Montafilant, au cinquième Guerrand, au sixième Bruillac.
La vitre de l’autel de Saint-Hyacinthe, enciennement dit l’autel de Saint-Jean, est chargée de trois écussons des armes Dancremet en alliance. Le second soufflet plus bas du costé de l’Evangile sont les mesmes armes (avec autre alliance) A l’autre soufflet de l’autre costé sont les mesmes armes écartelez..
Au dessous de la dite vitre est une autre vitre armoyée de cinq écussons et dans la première rose de laquelle sont les armes de Bretagne en plain et au premier soufflet de la vitre sont les armes des Le Borgne escartelées avec Siochan. Dans le troisième soufflet sont les armes du Chastel avec celles de Siochan.
A la troisième vitre sont trois écussons armoyés des armes du seigneur de Kerprigent Kermabon.
Au dessous de la quatrième voulte, la vitre porte trois écussons aux armes de Boiséon, deux en plain et l’autre my party avec les armes de Penhoat.
Au dessous de la sixième voulte, est une vitre à trois écussons aux armes de Maillardière Crouezé et de Praterou Siochan.
La vitre de la chapelle Saint-Joseph a dans les trois roses trois écussons des mesmes armes des Marant, le premier en plain et les autres en my party.
La vitre au-dessous de l’autel Saint-Joseph a trois écussons aux armes de madame de Bry.
La vitre au dessous la treizième voulte du mesme costé a trois soufflets dans le haut de laquelle est un écusson my party de Toulcoet.La vitre, au dessous des quatorzième et quinzième voulte,est chargée de différentes armes en alliance des Le Borgne et Lesquiffiou. A costé d’elle; est une autre vitre ayant en chef deux écussons arloyés des armes de Lesquiffiou et des Borgne.
Dans le chanceau (choeur), la première vitre du costé de l’épître du maître autel, présente les armes du marquis de Sourdéac , au second soufflet les armes des Tournemines, au dessoubz les mesmes armes à mt partie. De l’autre côté sont les mesmes armes à my party.
A l’égard de la 2e et 3e vitre du mesme costé nous estans informés du père procureur du dit couvent pourquoy les écussons estoient cassés, nous a dit qu’il a ouï dire que le seigneur de Goesbriant les a enfoncés et cassés avec une perche ou bâton prétendant les dites vitres pour avoir une arcade au dessoubz des dites deux vitres.
A la quatrième vitre dans le choeur, costé de l’épître, dans la rose sont des armes escartelez. Au dessoulz dans la mesme vitre est un écusson my party. Au milieu de la vitre est un petit écusson .
Non loin de l’autel de Notre-Dame-du-Rosaire, est une vitre armoées en plain de Locmaria.
Au dessus de la quatrième voulte est une vitre aux armes des Toulcoetz au plus haut de la vitre, au 1er et 2e soufflet sont les mesmes armes my partye.
Au dessus de la 7e voulte et de l’autel à Sainte-Agnès est une vitre à trois écussons, au plus haut sont en plain et en alliance deux écussons des armes des Poulpry et de Penmarch
Derrière les orgues est une grande vitre chargée de plusieurs écussons de Beaumanoir, et dans la dite vitre, sont deux figures priantes d’un cavalier et d’une dame habillée et armoyé de leurs armes.
Au Chapitre, trois vitres. La 1er à gauche est chargée de cinq écussons. Dans la vitre au milieu, au dessus de l’autel, trois écussons, l’autre vitre sans armes. Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon 1935
1792-1793, le couvent devient une caserne, l’église sert de magasin
1795, une partie des fenêtres est maçonnée.
1876, La baie du chevet reçoit des vitraux de Nicolas, fils, et la 1 en 1887.
Les vitraux, Nicolas, de la baie ouest, 1874, du moins ceux qui en restaient, ont été déposés en 1985 et déposés au Musée des Jacobins.