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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 09:30


MOTREFF.

Eglise Saint-Pierre. Edifice actuel de 1767-1768.


1767-1768,
construction de l’église. et on y place le 17 août les armes de Tymeur.

Dans la maîtresse vitre, armes de Kergourlay, Laval, Rochefort et Monfort.

1769, le 29, décembre, Antoine Ruault, vitrier à Carhaix, fournit deux écussons de la maison de Blossac, pour les deux vitres du sanctuaire.

Il devait en même temps, près des armes de Blossac, les deux anciens écussons des armoiries de Ploeuc et de Kergourlay.

Il se rendit à Motreff pour les poser et y trouva un huissier, expédié par madame du Bot, du manoir de Brunolo,
qui fit opposition à son projet.

Cette dame, apparentée aux de Saint Luc, demanda qu’un lui soumit les titres du seigneur de Tymeur. Le 19 avril 1770, elle mande par lettre qu’elle cessait toute opposition.


1834.
Des réparations devaient être faites aux vitraux suite à la tempête du 25 et 26 février, vitraux cassés et chassis d’étain à remplacer : devis de 60 francs.( par chassis d'étain il devait s'agir de la remise en plomb des vitraux.)

Clocher endommagé une première fois en 1834

1848, dommage à toute l’église  qu’il fallu restaurer entièrement suite à tremblement de terre.

Les devis dépassaient largement les possibilités financières de la fabrique et les églises n’étaient pas assurées à l’époque. L’Etat et le Département versèrent chacun une participation ! ….
On décida d’augmenter les tarifs des chaises et des stalles.
Puis les fabriciens votèrent des amendements contre les individus qui mettraient leur chapeau ou bonnet sur les autels ou qui s’y appuieront par caprice ou nonchalance ; 25 centimes par infraction.
Les individus qui se servent des échelles sans permission : 1,50. Ceux qui oublient de les rendre : 1,50.

Des vitraux sont founis  par l'atelier de Jean-Louis Nicolas de Morlaix 1842-1912
Charpente refaite en 1891-1931


Chapelle Sainte-Brigitte. XVI° et XVII° siècle.

    1818, les vitres sont restaurées pour la somme de 12 livres.
Chapelle Sainte-Brigitte,  restaurée en1839, 
en ruine en 1984.
.Baie 0, lancettes bouchées, réseau vitrerie losangée
Baie 1 et 2 armature

.

Etat des vitraux de l'église  en  1983
 Les vitraux sont  de Jean- Louis Nicolas, peintre verrier de Morlaix.
Baies à plein cintre sans réseau, armatures avec  oculus central figuratif, autour vitrerie.
 
 Baie 1, Le Sacré-Cœur, en buste, dans petit médaillons ouvrant sa poitrine des deux mains. Vitrerie de filets bleus dessinant des losanges blancs, entourage fleurons jaunes sur Fond bleu.

Baie 2. Cœur de Marie, en buste, dans petit médaillon.

Baie 3. Vierge couronnée à l’enfant sur les genoux, en buste dans médaillons sur fond de damas violet.

Baie 4. Saint Pierre, levant les yeux au ciel, les mains jointes, avec 2 clés coincées dans le coin du  coude gauche, sur petits damas bleu, dans médaillons, accompagnement de grisailles.

Baie 5, Sainte vierge , sainte Noninante ? portant palme, en buste de trois quart, sur fond de damas rouge et dessin de carrés et croix., entourage de grisaille effacée Vitraux de Nicolas

 Baie 6, saint Corentin, en évêque avec crosse ,  dans médaillons, fond damas de grisaille bleue jouant avec la forme de losange. Vitraux de Nicolas

Baie 7, saint Yves

Baie 9.  Baptême du Christ dans médaillons, accompagnement de grisaille avec décors sur assiettes. Proche de Plabennec.




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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 06:06
Chapelle de l’hôpital. dite Saint-Efflam    XIXe.vers 1830.



Elle a remplacée une église, ancien Hôtel-Dieu, détruite par la foudre en 1751 avec vitraux armoriés.

Le Nouveau Répertoire des  églises et chapelles donne : détruit par un incendie en 1731.

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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 05:38

Eglise de Notre-Dame-des-Trois-Fontaines.

            1649, le 8 mars, procès verbal de Prééminences

La maîtresse vitre portait les armoiries de messire Louis Lirée du Parc.

Dans la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance, une rose possédait 2 écussons des armoiries des Kersulguen.

1655, le 5 août. autre procès verbal ,

Dans la chapelle Notre-Dame-de-Recouvrance, une vitre ronde, en forme de rose, portant deux écussons, armes de Michel de Kersulguen, seigneur de la Boixière..

Ce dernier sieur est bien de la Boixière de la paroisse de Ploujean, mais aussi,  dans la même paroisse, sieur de Kerduté et de Crech'onvel

Ce manoir de la Boixière  logea en 1505,Anne de Bretagne lors de son pélérinage à Saint-Jean-du-Doigt, Pierre de la Boixière étant écuyer de cette reine.
Potier de courcy
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 05:03

Chapelle Saint-François-de- Cuburien.

         Vitraux qui ont échappé à un transfert dans un musée


« XVIe siècle.

L’une des fenêtres de l’ancienne église des Récollets de Cuburien, était un certain Jean Le Barbu, sieur de Bigodou (riche négociant)…il apparaît, agenouillé au bas du vitrail, avec un harnais complet de combat et armé de pied en cap, casque à plumet rouge, brassards, cuissard et corselet d’acier blasonné de ses armoiries.» BSAF 1909. p.137.
1530, Françoise Boutouyller, dame de Guérand et de Keromnès fait faire la vitre de la deuxième fenêtre. Elle jouira de la vitre de la première voûte de l’église qui est vers la cloître.

1538, les Le Bihan jouissent des fenêtres qui sont proches de l’autel de saint François.
Des Le Bihan, probablement sieur de Pennelé et du Roudour en paroisse de Saint-Martin, on peut retenir un certain Bernard miseur de Morlaix  et
un Bernardin, sénéchal de Morlaix et député aux états de la Ligue en 1591. (nobiliaire de Potier de Courcy)


           XIX° et XX° siècle

1834, une seule des fenêtres avait conservé ses vitraux.

1835, première restauration.

1904, vers, Le chanoine Abgrall

dans une lettre non datée dresse un constat de l’état de la maîtresse vitre.

Pour lui : «  le vitrail devait primitivement contenir une série de panneaux de l’Enfance et de la Passion du Christ mais par suite des dégâts causés par les tempêtes et autres causes naturelles.. il a du subir différentes restaurations et remaniements qui ont du bouleverser ces scènes et dénaturer toute la composition. Des panneaux ont été écourtés, d’autres supprimés et remplacés par des scènes étrangères au sujet principal et empruntés à d’autres fenêtres du même édifice ; »

«  C’est maintenant une page très disparate.. Certains détails des dais de couronnement peuvent la faire attribuer au même atelier que le vitrail de La Roche Maurice, lequel est daté de 1539. »

« Toute cette vitrerie est en mauvaise état de conservation, beaucoup de fragments brisés sont remplacés par du verre blanc ou de couleur, de nombreux vides laissent passer le vent, panneaux disloqués, mise en plomb fatiguée ou usée. »

Le chanoine Abgrall, devant cet état et devant l’impossibilité des Sœurs de la faire restaurer, propose de «  déposer cette verrière et de la remplacer par une vitrerie simple, solide et de bon style »

«  Les panneaux du vitrail de Cuburien »après une remise en plomb seraient placés au château de Kerjean dont il est le président de l’association.
« Huit d’entre eux dans les huit baies des quatre fenêtres de la chapelle…. Les autres seraient logés dans un bâtis de menuiserie … en guise d’écran devant une ou deux grandes fenêtres de l’une des salles…. Les blasons de ces fenêtres iraient bien dans les tympans de ces fenêtres et dans l’œil de bœuf du pignon » ! ! ! !Fond Abgrall bibliothèque muicipale de Quimper


1928, les archives de La Salette mentionnent le dépôt des verrières au mois de juin et l’emploi des panneaux des verrières de la nef pour le baie du chevet. Y.P.Castel.

1929,
travaux  de repose de l’atelier Tournel en Avril.Dominique Irvoas- Dantec.

1945, remaniement.
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 04:50


Couvent Saint-François-de-Cuburien.


En la chambre de Carman,
du côté droit, il y a deux fenêtres à deux ouvrants.
L’ouvrant de gauche de la  première gauche, présente le blason des de Carman surmonté de la mitre et de la crosse de Jean de Carman, évêque de Léon en 1514.

Ce blason ainsi que la mitre sont tenus par deux anges debout.

Un phylactère porte MEMENTO FINIS.

L’autre ouvrant, sous la devise des Carman DIEU AVANT sur phylactère, offre deux lions, ceux de Léon, portant un écu carré, comme le précédent, aux armoiries des de Carman.

La seconde fenêtre,
aussi à deux ouvrants, portent à gauche les armes de Carman alliées avec Sourdy et à droite celles toujours de Carman alliées avec La Forest. Ces blasons carrés sont entourés de cuirs portant la devise DIEU AVANT répétée.

De l’autre côté, dans la même chambre, en la vitre ?, blason carré, entouré de cuir avec devise DIEU AVANT, aux armes de Carman alliées à La Forest.

Dans la librairie, deux vitres aux armes, l’une de Carman Goulaine, la seconde aux armes de Bruillac. Ces deux blasons  de forme carrée sont agrémentés de cuirs avec fruits, anges, grotesques et dans la bas dans écus, l’un la date de 1562, l’autre de la devise.
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20 février 2008 3 20 /02 /février /2008 04:40

Chapelle de l’hôpital.   

l’hôpital et sa chapelle ont été détruits en 1731 par un violent incendie.

1630. Procès-Verbal de Prééminences de Goesbriand

Chapelle Notre-Dame, une vitre avec trois soufflets, où le premier est aux armes pleines de Goesbriand entouré d’un collier de Saint-Michel, les deux autres sont avec alliances.
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19 février 2008 2 19 /02 /février /2008 05:30

Morlaix-Ct-St-Dominique-Ch-.jpg
Chapelle des Jacobins. Couvent Saint-Dominique.BAPT-ME-DU-CHRIST-W.jpg


1604, Les Toulcoet de Pennanguer possédait une vitre près de l’autel Notre-Dame de Pitié.

1604, le 4 août, le chapitre note que les vitraux sont grandement détériorés et causent de très grande incommodité et nuisent tant au luminaire qu’à leurs personnes.

Il baille à écuyer Pierre Balavenne et à damoiselle Anne Rochedec sa compaigne sieur et dame de Kerlen, le Rest, la deuxième vitre de son chassis.

1614, P.V de prééminences des de Carman,
dessiné et dressé par Jean Bourricquen.Morlaix-Ct-St-Dominique-DIA.jpg


Fenêtre côté ouest.
Dans la rosace.  l’oculus central présente un Christ en gloire entouré de deux blasons aux armes de Bretagne. Armes que l’on retrouve 15 fois dans les 16 pétales. Les huit trilobes au dessus des lancettes  sont les alliances de Carman, Pennaneach, Bruillac, Seizploué, Le Chastel.

Dans les lancettes inférieures, au centre, le Christ en croix entouré dans les lancettes de droite et de gauche par la Vierge et saint Jean.

A droite de ce dernier, dans une autre lancette, une Piéta.pPIETA-AARMOIRIES-W.jpg

A l’étage au-dessous et sous la Vierge, un Portement de Croix,  puis le baiser de Judas.

Deux lancettes plus loin, car un panneau manque, Jésus devant Caïphe.


L’étage au dessous, deux scènes de cavaliers l’un avec étendard. Il pourrait s’agir de saint Michel.Le second terrassant un dragon, peut-être saint Georges accompagné des armes de Ploesquellec et Bruillac ; en son écu et son harnais.

Deux lancettes plus loin. Un  guerrier à pied, avec lance à étendard et bouclier,  qui porte un bas d’habit aux armes des de Carman,

 Les quatre panneaux restants du bas de la fenêtre présentent dix blasons. Seize panneaux sont vides.

1614, La vitre du côté de l’épître, présente deux lancettes à plein cintre divisées en trois panneaux. 
Au sommet de la lancette de gauche, une Crucifixion, avec Marie et saint Jean, faisant VIERGE-ENFANTW.jpgpendant, dans la lancette de droite, à une Vierge à l’Enfant assise dans un fauteuil.

L’étage au-dessous est réservé à l’alliance de Carman Léon, avec la représentation du donateur et de la donatrice en orants.
Au dessous, même procédé avec Tanguy de Carman et  Marguerite du Chastel en orants.
Pour ces derniers on peut donner comme date 1488.

Le tympan est composé d’une rose à six pétales où deux lions de Léon présentent les armoiries des de Carman alliées au Chastel et Léon, avec phylactères, au nombre de cinq portant la devise DIEUX AVANT.

1614, Au Chapitre, il y a trois fenêtres.Bref-Estat-Carman-Page-de-g.jpg

La première à deux lancettes trilobées et un soufflet porte cinq blasons aux armes de Carman et alliances.

La seconde est à trois lancettes trilobées. Le sujet en est une Crucifixion avec Marie et saint Jean, dominée par trois blasons des Bruillac allié au Pennaneach.

Dans la troisième fenêtre, identique à la première, seul le soufflet a un blason, celui des Charuel.

En la Chambre de monsieur de Carman,
au milieu d’une vitre au montage de  rectangles entrelacés, en verre incolore sur carrés rouges et jaunes, il y a le blason de forme carré sur oculus aux armes des de Carman alliées aux Bruillac

1630. ProcèsVerbal des prééminences. de Goesbriand..BSAF 1931-32.p.59.

Maîtresse vitre,
deux écussons en deux soufflets du côté de l’épître avec armes pleines de Goesbriand, (et au bas des panneaux (lancettes) il y a deux cavaliers en platte peinture portant une lance ou guidon en la main où sont les armes pleines de la dite seigneurie de Goesbriand) S’agit-il de peinture murale. ?
Ailleurs de Goesbriand  réclame aux moines deux vitres avec cavaliers qui auraient disparu

1673, le 1er août, Procès Verbal des prééminences de Goesbriand.Cuburien-DIA-idem-DRAC-PL-2.jpg

Dans la vitre du maître autel il y a deux écussons aux armes de Goesbriand.
Lors de ce P.V. de Goesbriand accuse les religieux d’avoir détruit deux cavaliers portant ces écussons et qui étaient dans la maîtresse vitre.

Le Père Prieur note que si les deux cavaliers ont disparu de la maîtresse vitre c’est sans doute par la violence du vent.
Les Goesbriand n’en ont cure et ont fait maçonner les endroits déformés ; ce qui d’ailleurs était nécessaire pour affermir le pignon et assurer l’église.
Les Goezbriand , note le Père Prieur ont trop de prétentions. Souvent d'ailleurs, "ils ont usurpé"Ds personnes dignes de foi déclarent que le grand-père de l'intimé pendant la ligue, mettaiit son écusson dans toutes les vitres des églises du pays où il se trouvait du verre blanc. H.Pérennés notices sur les paroisses de Quimper et de Léon,.



Réfectoire du couvent Saint-Dominique,
deux fenêtres du côté jardin avec quatre panneaux de vitre en chacune, six d’entre eux armoyés des armes de la seigneurie de Goesbriand, trois pleines, trois en alliance.

De l’autre côté du réfectoire, une fenêtre garnie d’une vitre avec un écusson de Goesbriand. Dans ces vitres aucun autre blason.


1679, le 9 et 16 septembre. Procès verbal des prééminences.


Dans la maîtresse vitre, au plus haut et éminent lieu de laquelle et au premier soufflet sont les armes du Roy  en plain et aux huict roses chargé d’armes n’avons remarqué que les armes de Bretaigne en plain, audessoubz desquels sont les armes de Boiséon. Et du côsté de l’évangile audessoubs des dites armes sont celles de Penhoat et de l’autre côsté à l’opposite du costé de l’évangile sont les armes de Goesbriand en plain en deux écussons.
Certains vitres n’étant pas visibles de l’intérieur, peut-être à cause d’une vision difficile, la commission relève de l’extérieur  un écusson aux armes inconnu, un troisième soufflet aux armes de Plusquellec, au quatrième soufflet, Montafilant, au cinquième Guerrand, au sixième Bruillac.

La vitre de l’autel de Saint-Hyacinthe, enciennement dit l’autel de Saint-Jean, est chargée de trois écussons des armes Dancremet en alliance. Le second soufflet plus bas du costé de l’Evangile sont les mesmes armes (avec autre alliance) A l’autre soufflet de l’autre costé sont les mesmes armes écartelez..

Au dessous de la dite vitre est une autre vitre armoyée de cinq écussons et dans la première rose de laquelle sont les armes de Bretagne en plain et au premier soufflet de la vitre sont les armes des Le Borgne escartelées avec Siochan. Dans le troisième soufflet sont les armes du Chastel avec celles de Siochan.

A la troisième vitre sont trois écussons armoyés des armes du seigneur de Kerprigent Kermabon.
Au dessous de la quatrième voulte, la vitre porte  trois écussons aux armes de Boiséon, deux en plain et l’autre my party avec les armes de Penhoat.
Au dessous de la sixième voulte, est une vitre à trois écussons aux armes de Maillardière Crouezé et de Praterou Siochan.

La vitre de la chapelle Saint-Joseph a dans les trois roses trois écussons des mesmes armes des Marant, le premier en plain et les autres en my party.
La vitre au-dessous de l’autel Saint-Joseph a trois écussons aux armes de madame de Bry.
La vitre au dessous la treizième voulte du mesme costé a trois soufflets dans le haut de laquelle est un écusson my party de Toulcoet.La vitre, au dessous des quatorzième et quinzième voulte,est chargée de différentes armes en alliance des Le Borgne et Lesquiffiou. A costé d’elle; est une autre vitre ayant en chef deux écussons arloyés des armes de Lesquiffiou et des Borgne.
Dans le chanceau (choeur), la première vitre du costé de l’épître du maître autel,  présente les armes du marquis de Sourdéac , au second soufflet les armes des Tournemines, au dessoubz les mesmes armes à mt partie. De l’autre côté sont les mesmes armes à my party.
A l’égard de la 2e et 3e vitre du mesme costé nous estans informés du père procureur du dit couvent pourquoy les écussons estoient cassés, nous a dit qu’il a ouï dire que le seigneur de Goesbriant les a enfoncés et cassés avec une perche ou bâton prétendant les dites vitres pour avoir une arcade au dessoubz des dites deux vitres.
A la quatrième vitre dans le choeur, costé de l’épître, dans la rose sont des armes escartelez. Au dessoulz dans la mesme vitre est un écusson my party. Au milieu de la vitre est un petit écusson .
Non loin de l’autel de Notre-Dame-du-Rosaire, est une vitre armoées en plain de Locmaria.
Au dessus de la quatrième voulte est une vitre aux armes des Toulcoetz au plus haut de la vitre, au 1er et 2e soufflet sont les mesmes armes my partye.
Au dessus de la 7e voulte et de l’autel à Sainte-Agnès est une vitre à trois écussons, au plus haut sont en plain et en alliance deux écussons des armes des Poulpry et de Penmarch
Derrière les orgues est une grande vitre chargée de plusieurs écussons de Beaumanoir, et dans la dite vitre, sont deux figures priantes d’un cavalier et d’une dame habillée et armoyé de leurs armes.
Au Chapitre, trois vitres. La 1er à gauche est chargée de cinq écussons. Dans la vitre au milieu, au dessus de l’autel, trois écussons, l’autre vitre sans armes. Notices sur les paroisses du diocèse de Quimper et de Léon 1935

1792-1793, le couvent devient une caserne, l’église sert de magasin
1795, une partie des fenêtres est maçonnée.


1876, La baie du chevet reçoit des vitraux de Nicolas, fils, et la 1 en 1887.
Les vitraux, Nicolas, de la baie ouest, 1874, du moins ceux qui en restaient, ont été déposés en 1985 et déposés au Musée des Jacobins.

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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 16:52




    LE PRISONNIER

Les lettres des prisonniers
et le retour du père.

Il y a les lettres. Ils sont deux, les prisonniers :
mon père et mon oncle, quelque part en
Allemagne. Ce sont plutôt des cartes que l’on
Reçoit avec en entête des mots étrangers. 
Lettres que l’on conserve précieusement, et
que l’on nous lie « Viens, je vais te lire une  lettre de ton papa. »
D’autres mots étrangers s’incrustent, « oflags, stalags, Pomeranie, Nuremberg. » Mais Il y a aussi« merci pour le  colis, reçu ta lettre, j’espère que les enfants sont sages et qu’ils font bien leur prière,  bonne santé, libération prochaine »


Il est prisonnier à Landerneau, à l’école Sainte-Anne, jouxtant la maison familiale, « La Butte » de la rue de Daoulas.

Etrangeté du sort, il est enfermé dans une école qui s’est installée au début XXe dans l’ancien atelier de vitrail Saluden.  comme me l'a dit ma grand-mère Madame Saluden. Un ami de la famille, architecte, monsieur Lachaud, l’y rejoint? ainsi que d'autres bretons,qu'il retrouvera en allemagne. La famille de cette architecte a quitté Quimper et est hébergée à La Butte que nous avons rejoint, ma mère et mes deux frères et ma soeur, après avoir quitté Brest

Didier Le Her, bedeau de l’église Saint-Thomas, habite avec son épouse au-rez-de-chaussée de la maison.

Il a ces entrées dans cette école devenue prison et transmet quotidiennement aux prisonniers, des officiers, des nouvelles et des paquets de nourriture, jusqu'au jour, où il arrive très tôt le matin

;Il venait de sonner l’Angelus, annonçant qu’il les avaient croisés, dont « monsieur Yves et son ami » bien escortés et qu’ils se dirigeaient vers la gare.

Aidé de Didier, les deux familles, ma mère portant son dernier, se rendent  à la gare, en courant,  autant que les petites jambes le permettent.

Un  train  de couleur noire est là, une loco qui fume, des fenêtres, des soldats sur le quai.  Comme les autres, le bagage au pied, il est sur ce quai. Nous l’entourons et l’embrassons.  Comme les autres, il pense qu’il s’agit d’un court intermède.

Je me rappelle pas du reste,  ni du retour à travers Landerneau.

Ci joint  au-dessous, lettres, et messages trouvés bien plus tard;

Landerneau. 24 juillet 1940 ;

« je suis un pauvre prisonnier qui ne peut sortir »

Landerneau. Vendredi 30 août 1940. Yves à son épouse.

« On nous a appris à l‘appel de 11 h. que les visites aux prisonniers étaient supprimés depuis.. Le 8 août, donc pour dimanche nous sommes privés. On a posé la question : à savoir si dimanche elles le seraient encore. Je n’ai pas encore eu la réponse.

Louise-Anne à son époux;

Je te joins la demande que tu présenteras au Colonel V.. quand tu le verras Tu lui demanderas où en est la demande de libération pour moi Tu as 4 enfants. je travaille à Brest chez ma belle mère.




Je serais tout à l'heure, à 4 h à la fenêtre. Viens jusqu'à la porte... on verra bien. »

Landerneau ; Dimanche 8 septembre. 1940 11 h 30.
« Je t'ai guettée à la sortie de la grand-messe (église Saint-Thomas, En sortant de la messe
Louise-Anne  pour rentrer à La Butte, distante de 300 mètres, passe  devant la ruelle qui mène à l’école et qui est fermée par une grille), mais je ne t'ai pas vu. Si tu peux venir ce soir vers 6h  ou demain à 4 h  je t'attendrai directement à la porte d'entrée.

Yves à son épouse:Les bruits les plus divers circulent ici sur notre départ. J'espère qu'ils ne se vérifieront
pas.. ...Va comme je te l'ai dit à Pontivy. ( où habite les beaux-parents) »

Mardi 10 septembre. 1940. 6h. du soir. Papier 13x18, écris au stylo, plié en
quatre.
« Je pars demain. Je t'envoie la mallette comme convenu. Demande à Pontivy la
clef. Le moral est bon. » ( Que contenait cette mallette ? Mystère)

Dans le train. Jeudi 12 septembre 1940.
9h. ½ papier13x18. écris à l'encre
« Nous passons à Rouen ? On
continue vers je ne sais où. Tout va
bien.
Je jette par la fenêtre. Ecris à Mmes Laffargue, Durand,
. Bien à toi. » Yves.
les officiers de réserve comme Yves Le Bihan Laffarge et Durand, Lachaud, Brunerie, Romieu,Le Boetté, Maufra et + connaitrons ensemble les camps.

Dans le train. Jeudi  12 septembre
17h. Papier 13x18. Ecrit au crayon
,jeté par la porte du wagon. A ses parents à Pontivy.
« je suis dans le train depuis hier. Ce matin, nous sommes passés à Rouen. En ce moment nous allons sur Creil..  après ? je ne sais pas. Nous sommes un train immense. Rien que des officiers. Dans des wagons à bestiaux sans pailles. »
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 05:53
i

Chapelle Saint-Roch ,     reliquaire.

Au Pignon une fenêtre à meneaux éclairant un au-tel intérieur.

Chapelle Sainte-Geneviève.XVI° siècle, en Ploujean.


1908, dans les fenêtres plusieurs écussons, tous effacés d’ailleurs. Le Guennec.

Chapelle Saint-Sébastien. Détruite, à l’époque en Ploujean.

1630. Procès.Verbal de Prééminences. Ecusson des de Goasbriand au plus haut de la vitre principale.

Chapelle de la Madeleine.
détruite en 1798, avait une maladrerie au XV° siècle.

1630.Provcès Verbal de Prééminences. En la principale vitre trois écussons, le plus haut étant de Goesbriand, les deux au-dessous en alliance avec Coetredrez et de La Marzillière.
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18 février 2008 1 18 /02 /février /2008 05:37

Chapelle Notre-Dame     


1630. Procès verbal des prééminences de Goesbriand


Dans la chapelle située sur le cimetière, il y a une grande vitre, (maîtresse vitre), avec trois lancettes et quatre écussons de Goesbriand et un mi parti .

Au premier panneau de la vitre (lancette) des écussons en alliance dont trois pleins des armes de Goesbriand.

Au troisième et dernier panneau (lancette) de la vitre sont peintes en alliance Kergroades avec les deux écussons de Goesbriand, l’un environné d’un collier de l’ordre de Saint-Michel. 

Et quelques panneaux de couleur où se distinguaient les effigies de deux priants portant sur leurs vêtements un mi-parti de Goesbriand et du Ponthou.

Dans la même chapelle ( chapelle Saint-Yves ?)une vitre à deux panneaux (lancettes) et trois soufflets aux armes des Goesbriand.

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