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15 septembre 2009 2 15 /09 /septembre /2009 17:34









baie du chevet, vitrail d'Hubert de sainte marie1950-1960,
 
En1971-72-77, il fournira 26 vitraux dont baie bras sud du transept. HSM ;





TREGUIER. Sa cathédrale et le vitrail


Il s’emblerait,  si l’on en croit certains auteurs, (Jean Rollet entre autre), que la mode du vitrail s’est introduite dans le pays et particulierement à Tréguier mais aussi Quimper sous les ducs de Bretagne Jean V et Jean VI, alliés aussi au Roi de France.



La Cathédraleet les seigneurs propriétaires de leurs armoiries.

 Cet édifice, très riche en vitraux  eu besoin,  durant plusieurs siècles, de nombreux travaux d’entretien et  subit  d'autres faits que les comptes et régistres du XVI°siècle au XVIII°siècle signalent ;

Mais il faut aussi  noter que de nombreux seigneurs  et aussi  des chanoines étaient propriétaires de verrières , la plupart du temps enrichies de leurs armoiries, tel les: de La Rivière, du Parc, La Rochejagu,les Arrel de Kermarquer,Trésiguidy, Guicasnou, de lantillac etc.

1345, pillage de la ville de Tréguier et  les églises sont endommagées. Il ne reste donc pas grand chose  des verrières anciennes à l’exception des armoiries de Jean de Ploeuc évêque en 1448-1456

1468,  le peintre vitrier Abert de Horst dit Alamant,  est mentionné à partir de cette date dans les comptes,de cette époque.
 En 1491 il est l’auteur de vitraux héraldiques de la librairie des chanoines (couffon)


 1468 – 69 vers cette époque, Olivier Le Coq et son compagnon sont payés pour des travaux sur la grande vitre ainsi que deux verrières dans le cloître.

1484. 1l EST payé  àux vitriers Olivier Le Coq et Jehan Levenan, , pour avoir fait les deux vitres estant au cloître dont l’une d’elles estoit rompue par des prisonniers et l’autre devers la place de la ville qui  aussi estoit brisée.



      Un vitrail objet d’un procès entre deux seigneurs, et où on fait appel à Anne de Bretagne.

iDes droits sur une chapelle qui conduisent à un procés.


1504, église Notre-Dame, rupture dans une chapelle, du vitrail avec armes et portraits des Artel, seigneurs de Kermarquer en Pleumeur-Gautier, par Jean de Kerjagu, seigneur du Parc en Pleudaniel.SHAB p 232

1504 Jean Arrel, seigneur de Kermarquer fait poser  dans une certaine chapelle  de Notre Dame un grand vitrail, en témoignage de sa générosité. Son écusson se trouvait en supériorité et il était représenté à genoux ainsi que sa femme, jeanne de Ploeuc, et ses deux fils, Guillaume et Pierre.

     Le seigneur Amaury Duparc, « fut on ne peut plus blessé de l’éclat que se donnait Jean Arrel. Il pétendait que sa maison portait les mêmes armoiries ; Qu’à l’aide de cette confusion, Arrel venait s’arroger des droits sur la chapelle de l’église de Notre Dame qui appartenait aux Du Parc, et que c’était par usurpation que les Arrel y avaient mis leur écussons »
     Amaury Duparc, accompagnés de quelques nobles amis, alla briser le vitrail.
    Un procès s’en suivit, on fait intervenir le premier hérault d’armes de la reine Anne comme arbitre et les Kermarquer  gagnèrent.
    Ce Arrel on le retrouve  aux Récollets de l’ile verte pour la même usurpation.l


    1505.- 1506
    Le peintre vitrier Jehan Macé, est chargé de la  fourniture d’une trentaine de pièces de verre blanc à la grande vitre  de la nouvelle tour en fabrication. On le retrouve la seconde année restaurant le portrait d’un personnage en recuisant la pièce du vitrail de l’autel de saint Yves . Sur ce vitrail on peut lire : Geoffroy Loff Lollifant et Hervé Camblan.
    De même, il exécute le vitrail du tympan du grand autel
.
    1516, Jehan Macé fait ( de nouveau ) un panneau de vitre blanc ( probablement du losange) remet en plomb deux autres panneaux et répare les autres vitres de l’église.

1523 Jehan Le Bornic répare les vitraux,  des baies hautes et basses de l’église et du  cloître

 De 1553 à 1589    Le peintre vitrier Guillaume Michel répare et fournit les vitraux
 
1602 Un jugement sur le mauvais état  des vitraux de cette cathédrale, mauvais état qui ne permet plus d’officier.
 
Dans ce jugement  on  relève aussi des indications sur la présence d’armoiries et le manque d’entretien de la part des seigneurs qui laissent dépérir les vitraux. dont les vitraux du chœur de la cathédrale et de la chapelle de Saint Yves











1649    le tonnerre cause énormément de dégats qui seront réparés par Hervé Bourriguen et Yves Le Berre peintres vitriers.






1793 , arrive la Révolution, en plus des orgues, les vitraux des 68 baies sont détruites ;


1950-1960, ensemble des vitraux figuratifs et non figuratifs, D’Hubert De Sainte-Marie
1971-72-77, 26 vitraux dont baie bras sud transept.
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15 août 2009 6 15 /08 /août /2009 17:21
Chapelle de Locmaria, grisaille de l'atelier Jean-Pierre le Bihan

 oculus, réseau  de la baie à trois lancettes, réseau baie à deux lancettes
                                                                  




                                                                               






Fragments de vitraux XVIe.
1959, transept, sud, Vierge aux Anges, auteur Pierre Toulhoat.
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17 mai 2009 7 17 /05 /mai /2009 16:19
PLOUENAN




Aux XV° et XVI° siècles, le seigneur de Plouénan était,  un de Pennaneac'h.
 
Il avait ses armoiries evec celles des de Carman:
 en la chapelle de Notre-Dame de Locmaria en Plabennec,
 en l'église paroissiale de Sibiril,
 à la chapelle de Saint Jean  de Balaznant sur deux vitraux,
à la basilique du Folgoet, en plus de la grande vitre, du côté extérieur en taille de pierre, aux deux cotés de celle ci.

On retrouve ses armoiries aux Carmes sur la pierre tombale élevée qui se  trouvait au milieu du choeur.sous les voûtes, allié avec Vieux Chastel, Rosmadec.

En 1534, Claude de Carman, soeur de Louis de Kermavan, avant son mariage avec François de Maillé, revendiquait, aux diverses réformations et Montres de 1426 à 1534 une dizaine de seigneuries autant en Léon qu'en Cornouaille et Vannetais, dont celles des Pennaneac'h en Plouénan.

Eglise Saint-Pierre 1884-87 Paroisse du diocèse du Lèon

                    Edifice en ruine en 1770  reconstruit en fin XIX°siècle.


En 1614  le marquis Charles de Maillé fit relever par le peintre vitrier de Saint Pol de Léon, Jean Bourricquen, un Bref état des prééminences de Carman.Celui-ci fit ce travail sur une trentaine d'églises et chapelles; On y trouve l'église et la chapelle de Kerellon.la chapelle saint Jean, la chapelle saint Grégoire


L'église paroissiale de Plouènan.au XVII°siècle.

Relevé de Jean Bourricquen, l'écrit et le relevé en couleurs;

L'écrit. Au pignon sud,A, oculus à six lobes aux armes de Carman du Chastel avec couronne de marquis, collier de saint Michel et feuilles de chênes de couleur verte dans cinq  pétales sur fond jaune ;

La vitre B, Au-dessus de l’autel proche du grand autel, côtè de l’évangile,  le vitrail est fait de deux lancettes trilobées et d’un soufflet. Celui-ci présente dans un rond les vieilles armes de Pennaneach, que l’on retrouve avec cinq autres blasons.
Entre l'autel précédent  et le grand autel C et, sous une voûte, il y a une tombe  élevée, armoyée et engravée des armes de Pennaneac'h. 3 besants ou billettes plus un écusson.
En la voûte au-dessus, D, sont les vieilles armes de Pennanea'ch.
 

Travaux des XVII°siècle sur les vitraux de cette église paroissiale.


1723, Jean de Kergrach  répare des vitres.
1775, Vincent Berdelo, maître peintre vitrier effectue des travaux.






Chapelle Notre-Dame de Kerellon
                    Remonterait au XVIIe, remaniée en 1897.

1614. Relevé des prééminences du marquisat de Carman dressé par le peintre vitrier Jean Bourriquen.
La maîtresse vitre se présente avec deux lancettes trilobées  vides de figuration, et trois quadrilobes. Le premier porte les armes de Carman entourées de cuirs. Le second présente quatre blasons sur fond de couleurs, tandis que dans le troisième le blason avec le lion du Léon est inscrit dans un rond.


 En la chapelle de saint Jean, à Ponthéon,
chapelle des Pennaneach à la dite paroisse, est la grande vitre avec les armes de Kerman et Pennaneach allié avec Rosmadec et le Vieux Chastel A la dite paroisse.
Dans la lancette de gauche le vitrail du bas présente, en orant, le couple Marguerite de Pennaneach et Tanguy de Kerman, présenté par un saint Tanguy. La lancette de droite évoque le martyre de sainte Marguerite.

1614.La maîtresse vitre est à deux lancettes dont chacune est séparée au milieu par un meneau horizontal et un quadrilobe comme tympan. La couleur de fond de toute la baie est le bleu. Le tympan porte en son centre un heaume enrubanné d’hermines avec sur le chef rouge le lion du Léon et dessous le blason du Léon. La phylactère de droite avec la devise DIEU AVANT est séparée du heaume par une descente  de Rosmadec.
Les têtes de lancettes offrent les armoiries de Rosmadec, Vieux Chastel et Pennaneach entourées par panneau de vitraux de quatre phylactères avec devise. Dans le panneau de gauche saint Tanguy, barbu, orfroi rouge robe blanche présente le couple à genoux, sans prie Dieu de Marguerite de Pennaneach et Tanguy de Carman.( 1418-1453) ce dernier porte le Lion du Léon. A droite une scène du martyr de sainte Marguerite, au moment où on essaye de la noyer dans une cuve. Ce qui est étonnant ici, c’est que l’eau est chauffée. Elle est dans l’eau jusqu’aux coudes, les mains jointes, toute nue. Un serviteur, sur la droite, pantalon rouge,  gilet blanc aux manches retroussées, bottes noires, lui verse de l’eau sur la tête, un second à gauche, chausse rouge, justaucorps blanc ; semble lui frotter le dos  tandis qu’un homme coiffé observe la scène.
A propos de la sainte Marguerite, le chanoine Pérennes dans l’opuscule sur Plouénan livre ces quelques lignes « On y voyait le supplice de saint Jean L’Evangéliste à Rome, à la Porte-Latine, l’un des bourreaux attisant le feu et l’autre déversant sur la tête de l’apôtre une potée d’huile bouillante. »
Pour moi je penche pour la première lecture, on a bien essayé de la noyer dans une cuve d’eau.



1706, sieur de Richeville, maître peintre vitrier de Morlaix, met en place des vitrages neufs pour 58 livres 13 sols.
1775-1785. Vincent Berdelo effectue divers travaux.

Chapelle Saint-Grégoire.
  
Edifice disparu.
Pennaneach de la dite paroisse, est la grande vitre aux armes de Kerman, Pennaneach, allié avec Rosmadec et le vieux Chastel

          

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17 novembre 2008 1 17 /11 /novembre /2008 05:08

NEVEZ.

Eglise Sainte-Thumette.  

 Edifice actuel de 1900.

Dans la vitre du fond de l’ancienne église existaient  9 écussons,  la majorité de la famille du Guer du Heznant.

1900, lors de la construction de la nouvelle église, ces vitraux ont pris place ? dans un vitrail de la chapelle du manoir de Poulguin. Les deux derniers écussons ont été encastrés dans la salle à manger du même manoir.P.L Le Maître, Le Progrés. Nov.1983.
Le vitrail du transept nord porte l’écusson de N. de Cornouaille, seigneur du Heznant. XVe
. P.L.Le maître.

Baie du chevet, vitraux sur sainte Thumette et sainte Ursule dus à l'atelier de Job Guével,  de Pont-Aven, le même atelier fournit les vitraux  non figuratives avec symboles des bas-côtés, 12 baies.


Baies 1 et 2, à droite et à gauche de la baie du chevet, grisaille, non signé

 Guével, Nef, vitraux non figuratifs avec symboles, 12 baies.

Chapelle Sainte-Barbe. (I.S)


 vitraux  de l atelier de Scaviner de Pont-Aven dans le style d’Hubert de Sainte Marie, mais plus lourd.

 Baie nord, réseau.  XVIe,
Oculus avec armoiries, cannettes rouges sur fond jaune, entourage de pièces bleues, rouges, verte, et une tête à long cheveux, invention de Scaviner.

Soufflet a.  Ange d’une Annonciation. Sur fond rouge, nimbe  ovale de couleur jaune perlé  volant au dessus d’une dizaine de pièces donnant une tête d’ange de profil aux longs cheveux sur le dos. Une grande pièce  de vêtements  aux plis proches XVe peut être sa robe. Les autres éléments ne peuvent spécifier leurs emplacements : pièces avec motifs floraux grisaille et jaune d’argent,  pièces de couleurs, bleu fort de vêtement, bleu clair, violet grisaillé, vert
Soufflet b ; Vierge d’une Annonciation. sur fond rouge pour la partie haute, Vierge Marie surmontée d’un nimbe jaune, visage aux longs cheveux aux jaune d’argent comme sera le collet de sa robe. Des éléments d’un manteau bleu descendent à droite et à gauche. Une main en sort sur la gauche tenant un livre, une autre main, sur la droite, bien attaquée, semblent bénir ou faire le geste d’acceptation. Un élément de robe blanche descend accompagnant une pièce de grand damas au jaune d’argent. Une pièce de tête de trois quart dont on peut lire le nez, la bouche, apparaît sur l’extrême droite, elle est travaillée à la sanguine, ce que n’est pas la tête de la Vierge. Autre époque. Une pièce de plantes vertes.
Vitrerie Borne, restauration JPLB

Chapelle Saint-Mathieu (I.

4 baies : chevet, rectangulaire de 0,85x 0,90,  en 1988 vitraux à base de rectangles
baies 1, 2 et 4, à plein cintre de 1,30x2,30, en 1988, verre
 1988, proposition vitrerie rectangle et figuration


Chapelle Saint-Nicolas (I.S)


DIAPO N° 132 1988
Baie 0, 2 lancettes en ogive de 38x 150 et écoinçon, vandalisme en 1988, succession de 4 cartouches par lancette et  dans troisième cartouche, grappe de raisin  dans lancette de gauche et épis de bleu dans lancette de droite. Rault.
1935. Rault ,
, Michel Guével, dalles de verre Saint-Nicolas.
Baie 2,  baie à 2 lancettes cintrées d’un seul panneau et réseau de 3 soufflets et 2 écoinçons. la Pêche miraculeuse

Chapelle de Trémorvezen, Notre-Dame de la Clarté.



 Baie 0 en ogive, 4 panneaux de dalles de verre. Vitraux de Labouret, Vierge à l’enfant entoure symbole tel que étoile pour Notre Dame de la Clarté, un bateau de pêche pour Notre-Dame de Pitié,, poissons dans un filet pour Notre-Dame de la Grâce.
 2 autres baies en ogive, 4 et 6, dalles de verre, 1 seul panneau, du père Bouler ; Une à dominantes vertes, une à dominantes bleue.
Oculus  à 4 mouchettes, dalles de verre avec IHS.

Chapelle du Hénan (I.


Baie 0, dalles de verre atelier Jean_Pierre Le Bihan
Baie 2, figuration, même auteur.



Chapelle de Trémorvezen.


 Non daté.vitraux en dalles de verre de l'atelier Labouret, sujets les instruments de la Passion et la Marine Bretonne

1968, père Bouler. Trois vitraux non figuratifs du Père Bouler.




Chapelle Saint-Nicolas. à Port Manec'h

1935, vitraux de Rault de Rennes
.

  1935, vers. Les écussons en mauvais état qui subsistaient ont été enlevés pour être restaurés, en vue de leur emploi dans l’église paroissiale . P.L Le Maître.

Chapelle Sainte-Barbe.

XV°siècle
            Restes de vitraux dont une Annonciation .




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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 17:29
SERENT Morbihan
Canton de Malestroit.

Eglise Saint-Pierre  ©XVetXVI°siècle

 1900,vitraux de Latteux-Bazin,
 Manufacture du Mesnil-Saint-Firmin, Oise, après 1861 collaborateur Bazin, son cousin, puis Royer en 1893, successeur son fils Louis jusqu’à 1906.


toute l’église  est en vitraux figuratifs dont 2 baies avec costumes d’époques

Couronnement de la Vierge

baie cintré, à larges filets de volutes et motifs floraux, et sur une grisaille central à grands ramages, on découvre, dans médaillon  de forme ronde,  sur  des nuages gris et jaunes, le couronnement de la Vierge par le Christ portant un sceptre. Un ange, derrière la Vierge, joue de la lyre. Fond bleu en appareil irrégulier.

Scène bretonne

Bretons et bretonnes en costumes devant une grande statue de la Vierge. peut-être cérémonie des relevailles car une femme à genoux en premier plan, derrière, femme portant bébé, grand-mère à genoux, grand-père debout appuyé sur une canne, garçon, à droite couple de marié dont la femme porte un bouquet de mariée.

Apparition du Sacré-Coeur à Marguerite Marie

 Baie à 4 lancettes en ogive de 5 panneaux et réseau de 3 lobes ovoïdes avec le Christ en croix et Cœur de Marie et cœur de Jésus, 2 soufflets avec anges et 4 écoinçons.  La scène centrale sur 2 lancettes et 6 panneaux présente l’Apparition du Sacré-Cœur à Marguerite Marie Alacoque. Une Cène remplit les  4 premiers panneau du bas de la baie.  Derniers panneaux de la tête de lancette suites des dais surmontant les daies Dans les lancettes des côtés, armoiries ; signé 1900 Latteux-Bazin.

 Calvaire de Sainte Suzanne

  Une lancette d’une baie offre le calvaire de sainte Suzanne avec son martyre. Tandis que la seconde lancette c’est la famille de Kergoët.

Baie de 4 lancettes en ogive avec vitrerie style kaléidoscope vers 1900

Chapelle Sainte-Suzanne (I.S)

Baie à fleur de lys(I.S)inscrite à l'inventaire supplémentaire de MH

 Bai
e à fleur de lys
Fragments de beaux Vitraux XVIe classés MH 1973.
 
On y voit le donateur agenouillé avec devise:  Mater Déi memato, et l’écusson de Sérent.(1)(D'or à trois quintefeuilles de sable   sceau de 1356)(2) La dernière présentation aux montres de cette paroisse date de 1536, date proche du vitrail

 (1)
Auguste André, de la verrerie et des vitraux peints dans l'ancienne province de Bretagne, rennes 1878 P 180
(2) Nobiliaire de bretagne Potier de Courcy





Chapelle Saint-Symphorien XVIe

Chapelle Saint Michel démolie début XIX°
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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 10:07

GUELTAS  56


Commune formée suite au démenbrement de Noyal Pontivy


Eglise Saint Gildas,  avant 1861 et la parution de la brochure d'Auguste André, "De la verrerie et des vitraux peints dans l'ancienne province de Bretagne", Rennes 1878.
Dans cette brochure, page 177, on lit:
"Aux fenêtres des transepts à des vitraux avec personnages de 30 à 40 centimètres de hauteur. Dans une fenêtre du côté Nord on voit un chevalier et une dame en prière, avec des banderolles portant en inscription: Miserere mei .      Au-dessus une Passion"

Eglise saint-Gildas XX°

1928, toute l'église possède des vitraux figuratives et grisailles  signé Lux.Fournier

 LuxFournier,(1882-1940)succède à son père Julien (1835-1896). L'atelier de vitrail est à Tours,
.Julien travaillait en collaboration avec un verrier nommé Clément après 1874. On le trouve aussi avec Fialeix, verrier du Mans.
L'atelier fut la figure la plus marquante du vitrail  XIXe dans la Morbihan, par sa quantité, près d'une vingtaine d'édifice, et par la qualité de certaines oeuvres du père.
Le fils semble avoir conduit  l'atelier à la décadence, autant en technique que picturale avec cependant quelquefois une œuvre de génie.




Cet édifice est éclairé d'une quinzaine de  baies, ou fenêtres, qui se lissent avec les chiffres impairs du côté nord et pairs du côté sud

Baie 1, baie  en ogive,  5 panneaux, dans niche, sainte Anne, tenant un phylactère

baie 2,  baie  en ogive,  5 panneaux, dans niche, saint Joseph, un  très grand lys à la main ainsi que de l’autre main une planche.

baie 3, , baie  en ogive,  5 panneaux, dans niche sainte Thèrèse de l’Enfant Jésus,

 baie 5, saint Gildas,
baie 6, saint Jean
baie 7,
le Christ Roi,

 baie 8,  baies de 3 lancettes, a,b,c de droite à gauche, en ogive, la centrale étant la plus grande,
dans niches, en a, saint Mathieu évangéliste,
en b, saint Pierre, avec deux clés,
 en c saint Jean L’évangéliste avec le calice

baie 9, saint Vincent Ferrier,
baie 10, saint Jacques,
 baie 11 baie en ogive, 5 panneaux,  sur grisaille, Grand médaillon avec le buste deJean  Marie Vianney,
Dans le bas, petite rondelle avec photos d’un soldat portant képi. Don des familles  Cravin Jégorel

baie 13, baie en ogive, 5 panneaux,  sur grisaille, Grand médaillon avec le buste de saint Mathurin, en aube et portant une petite croix à la main tandisque l’autre bénit.

baie 14, baie en ogive, 5 panneaux,  sur grisaille, Grand médaillon avec le buste  de saint Maurice, en armure, casqué, et manteau rouge, poratnt à la main une palme, sur fond bleu
baie 15,
, baie en ogive,  sur grisaille 5 panneaux dans médaillons buste  de  Jeanne d’Arc,  en armure bleue sur fond rouge.
Don des familles Pocard, Le Floch et Chamaillard.

baie 16, baie en ogive, 5 panneaux,  sur grisaille  François  vierge ?

baie  en ogive,  5 panneaux, dans niche Notre-Dame de Tymadeuc avec enfant Jésus  

baie en ogive de 5 panneaux, dans niches, sur fond rouge Notre-Dame de Lourdes

Verrières de bonne tenue, sans grande sensibilité, œuvres don de familles de la région, ainsi que de prêtres qui se sont attribués le chœur nord et le bras sud du transept. Allez savoir pourquoi ?
Litanie des sujets, sans grande surprise, le quarté de l’époque.

Il est à remarquer deux photos sur verre, ou essai, de deux poilus, le premier dans la baie 11, ici un simple soldat, le second, dans la 9, sûrement un gradé, avec képi, don de la famille Vincent Onno.



 Travaux JPLB 1989.

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