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10 septembre 2011 6 10 /09 /septembre /2011 14:04

1841,le maître verrier Cassaygne  fournit les vitraux  du transept et conserve les armoiries.

 En 1889 la restauration des vitraux par l'atelier de Félix Gaudin. Il lfit ce travail du côtéSud avec r2fection  des encadrements

1923 restautation dze 3 baies par Labouret.

1954,  restauration par JJGruber.

 

En 1962 par l'Atelier Jean-Pierre le Bihan. L'architecte des Bâtimentsde France étant  MonsieurCailleau. .

1965, Baies du choeur; vitrerie-teintée par l'atelier Jean- pierre LeBihan

1978, restauration de l'atelier d'Huber de Sainte Marie.. Refection des solins 'et vertaines repiques

 

1987, transept, 2 baies, remise en plomb complète des baies et de la vitrerie  losange.

baies 5,6,7, 8, 9, 10, 11, , baies à d"eux lancettes cintrées de 3 panneaux et réseau composé d' un soufflet  ou lobe ovaleet 2 écoinçons

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 17:01

portraitsW.jpgEn 1877, Auguste Michel, entrepreneur à Pouldreuzic, reconstruisit le choeur de l’église ; les deux baies latérales sont exhaussées et élargies, et la « rosace », c’est-à-dire la baie axiale, est démontée ; on lit dans le métré des travaux exécutés : «  Retraite et pose du grand vitrail, 11 journée d’ouvrier à 5 f.., 3 journées de manœuvre à 2 F., 6 kilos de plomb, soudure, mastic, chaux, ciment, plâtre, remplacement de quelques verres, vergettes en fer blanc, 70.48 F. » L’ensemble des travaux s’élevait à la somme de 10.166,78 F. pour laquelle l’Etat avait accordé un secours. RBT.p.94.

Les Quatres Docteurs d’Occident. 1539.

 

 

 

Surface lancettes 3,60m2

Surface réseau : 4, 19m2

 

Bibliographie :      1904. Abgrall, p. 334.

1932.          Rayon, Pl. 87

1938.          Pérennès, p. 160

1952.           Couffon, p. 15.

1959.           Couffon, p. 11, 247.

1976. Barrie, p. 42, n. 35. Inv.

1978. Barrie, Thèse, p. 89-95.

Date inconnue le Progrès.

Arch. Dep. Finis. 1 v 438, 1877.

Evêché. 1857. 1877.

Ministère. Bureau. Objetilier. Mob. Dossier. Administration. 1916-1917. 1942.                            

 

Œuvre incertaine d’un  inconnu Jean Norman. Proposition de monsieur Couffon. On ne lit nulle part cette signature. Au dessus de saint Augustin, on lirait un possible SOV M   AT.

 

 

 




Baie du chevet,sujet:  les docteurs d’occident XVIe siècle ;



Michel, Auguste,        entrepreneur à Pouldreuzic.Vitrier de campagne ( rapporte le pêintre verrier  Tournel, peintre verrier)

                                   ,

En 1877, Auguste Michel, entrepreneur à Pouldreuzic, reconstruisit le choeur de l’église ; les deux baies latérales sont exhaussées et élargies, et la « rosace », c’est-à-dire la baie axiale, est démontée ; on lit dans le métré des travaux exécutés : « 

 

 

 



 

  Il semblerait que pour le vitrail il est fait appel à « un vitrier de campagne ». Cette appréciation sera donnée par la suite par Tournel lors de la restauration de 1917..

Je pense plutôt qu’il aurait sous traité avec un verrier local. Il pourrait s'agir des peintres vitriers Cassaigne,  ou de Manceaux Guéguen,  ce dernier qui dépose peu de temps auparavant les vitraux de Saint-Théleau en Plogonnec pour les reposer à l’église paroissiale.

 

1913. 

 

Une mission est confiée à  Tournel, peintre verrier , habitant 14 rue des Volontaires à Paris, dans le XVe. Il doit dresser un état des vitraux du Finistère. Le vitrail de Peumerit est classé l’année suivante. Une restauration est prévue par un dénommé Haubold, mais la déclaration de guerre l’annula.

 

1916.

 

Forte tempête en novembre, aussi l’architecte en chef Marcel propose la restauration. Tournel st chargé des travaux. Le devis se monte à 2.479 f. les inspecteurs sont Marcou et Paquet.

 

1917 

  Le vitrail  est déposé, Tournel écrit à l’inspection des Monuments Historiques et fait remarquer que ce vitrail qui pouvait donner en place l’impression d’être complet, ne l’ai pas du tout. Il y a énormément de pièces étrangères et parle d’une restauration rudimentaires d’un vitrier de campagne. Des pièces d’autres provenances ont été utilisées et de nombreux trous ont été bouchés par des verres non peints  blancs dépolis ou de couleur rouge, bleu.

 

1942-1950 ; Dépose des vitraux pour faits de guerre.

 

1955, restauration de Jean-.Jacques. Gruber. L’époque n ‘est pas celle des grands travaux de restaurations. Il s'agit probablement d’un simple passage en atelier des panneaux de vitraux, de la consolidation par soudure, peut-être deux à trois pièces en fourniture.

 

La restauration de Tournel.

 

Il fournit presque toutes les architectures manquantes. Les pièces de récupération non utilisables et remplacées par du neuf sont utilisées pour boucher les trous. Cela se remarque dans le réseau. Ces pièces proviennent d’ailleurs ou de cette verrière. Un élément de pied avec lacets est visible dans une mouchette. Elle pourrait provenir d’un des Docteurs . Une tête de diable est reconnaissable ainsi que des rondels XVIIe ou XVIIIe avec

 


Description.

La baie est composée de quatre lancettes trilobées et d’un tympan ou réseau flamboyant où rêgnent écoinçons, soufflets, mouchettes et rose à six pétales.

Chaque lancette a trois panneaux. La largeur entre meneaux est de 0,60ml, et la hauteur de 2,50ml.

Qui sont ces docteurs, objets du vitrail ?

Ils sont reconnus comme tels par décision du Saint-Siège. Le PapeBoniface VIII a déclaré docteurs: Saint Grégoire, Saint Ambroise, Saint Augustin et sSaint Gérôme. Aussi dès la fin du XIIIe siècle ont-ils occupés une placei mportante dans l’iconographie. D’autres ont été  rajoutés à ceux ci, mais leur rôle fut bien moindre.

L’ordre observé entre les quatre premiers a souvent varié.


Cependant en tenant compte de la dignité, le Pape, ce n’est pas le cas ici, devrait avoir la première place et le cardinal la seconde ? Il resterait à savoir si sSint Augustin doit passer devant saint Ambroise qui fut son maître.

Ici dans cette verrière,Saint Ambroise passe le premier, il n’est qu’archevêque.


Le second est le Pape Saint Grégoire,

le troisième Saint Jérôme,  soit disant cardinal et traducteur de la bible en langue latine


,Le dernier Saint Augustin, connu pour être le fils de Sainte Monique, il fut attiré vers la vie religieuse, après une vie tumultueuse, et ce, par les prédications de saint Ambroise.

Leur nombre de quatre symbolise les quatre fleuves du paradis terrestres,

comme les quatre évangélistes, les quatre éléments, les quatre saisons et les quatre vertus cardinales.

Leurs attributs sont communs à tous.

Le livre de la doctrine et de l’enseignement, la plume et l’écritoire, parce qu’ils ont écrit ; la lampe, parce qu’ils ont veillé et éclairé l’ Eglise, le siège, car ils sont maîtres et ont enseignés, les anges pour indiquer l’assistance céleste, une église, par allusion à l’édifice spirituel.

 




Lancette a . ( nous démarrons du côté nord pour aller vers le côté sud)
Saint Ambroise et le chanoine donateur.


 Debout dans une niche, devant une tenture de couleur verte damassée de cercles, derrière lequel deux bustes d’anges, les mains jointes, apparaissent. Ce sera le cas pour les trois autres docteurs. Tourné vers le centre, saint Ambroise, coiffé du bonnet carré des docteurs, tient ouvert des deux mains, l’une sur le côté, l’autre dessous, un livre vers lequel il se penche. Peut-être un livre concernant plus spécialement la réforme du chant liturgique qu’il instruisit..
 A ses pieds,  un chanoine  prend la pose de l’orant, à genoux devant un prie dieu au livre ouvert, les mains jointes, le visage tourné de trois quart, nez bossu, paupières enflées, petits yeux malins portant vers le haut gauche et souriant, cheveux foncés couvrant les oreilles et taillés au raz du cou. Ce Chanoine est vêtu d’une soutane rouge, d’un surplis probablement en lin, par dessous une chape dorée et damassée, avec orfroi et un  large fermoir de la forme d’un écu portant au centre un bœuf.  Il doit s’agir  du recteur de la paroisse de Peumerit-Cap-Caval des années autour de 1539. La paroisse dépassait à l’époque les 1200 communiants

Lancette b.
Saint Grégoire.

Grégoire dit le Grand fut pape de 590 à 604 ; « Serviteur des serviteurs de Dieu » se défissait-il. Il affirma la primauté de Rome face aux Byzantins et aux Lombards. Il est lus connu par sa réforme des clercs dite réforme grégorienne. Quant au chant grégorien qu’on lui attribue, cela est possible.

En tout cas il est représenté dans cette lancette, coiffé du même bonnet que le précédent. Si on ne lui a pas donné la première place à gauche, c’est peut-être qu’ici, il est comme le suivant tourné vers le milieu, centre de l’autel et place de la Croix. Il porte camail robe et manteau. Il tient de la main gauche un livre à couverture de couleur rouge possédant des ferrures. L’artiste pour les obtenir sur ce verre rouge n’a pas hésité à le graver.   Son attribut, la tiare se trouve à la hauteur de la hanche droite. Plus bas, deux anges adorent une monstrance.

3e lancette.
Saint Jérôme.

Il se tourne vers la gauche. Son regard, fixé sur une crucifix qui a la forme d’une lance, accompagne ses mains jointes. Il porte une barbe et un front dégarni, ce qui indique qu’il a vécu dans le désert. Le lion couché à ses pieds est un rappel de celui à qui il arracha une épine dans ce même désert. Il porte sur le dos un chapeau rouge de cardinal, parce qu’on a cru longtemps qu’il était cardinal alors qu’il n’était que le secrétaire du pape saint Damase.  Ce chapeau est retenu par un cordon qui descend agrémenté de houppes jusqu’à ses genoux, par dessus une chasuble rouge. Le livre à couverture bleue et a ferrures, ainsi que l’encrier et le plumier sont aussi ses attributs. Comme on l’a dit plus haut, le livre pour sa traduction de la bible, l’encrier et le plumier, parce qu’ écrivain ecclésiastique.

 

 

 

 

 

Réseau.

Parmi les anges nous trouvons divers instruments de musique : mandoline, harpe, orgue portatif, flûte traversière, cornet, tambourin,.

Dans la baie 8 ont été posées deux pièces provenant du Chevet: Les portraits d'un probable moine et celui fd'une donatrice.

 











LA CURIOSITE:

Le vitrail de Peumerit



Le chevet de l’église de Peumerit est éclairé


d’un grand vitrail dont ni le remontage 1877, ni les restaurations subséquentes n’ont altéré le caractère général.

Certes dans le réseau flamboyant qui constitue la partie haute
 plusieurs soufflets et mouchettes ont  été grnies de pièces de verre récupérées ici et là sans ordre ni sens.

Mais l’ensemble reste cohérent

Au lieu de la Crucifixion assortie des scènes de la Passion, que l’on voit dans d’autres églises

 

le vitrail de Peumerit, dont le donateur est un ecclésiastique anonyme représenté à gauche

,est consacré aux quatre grands docteurs de l’Eglise d’Occident, saint Léon, saint Grégoire saint Jérôme et saint Augustin, fort bien individualisés.

 

 

 

 

Il n’est que devoir ce dernier tenir familièrement de la main droite un pan de sa de capuche.

Parmi les trente-cinq angelots dénombrés  dans l’ensemble de la baie, se distinguent les musiciens, Ils pincent le luth ou la viole, ils tou-chent l’orgue. l’un embouche le trombone, un autre tient une flûte droite un autre encore  une traversière. Les silencieux s’agenouillent mains jointes ou tournent les yeux vers le ciel. On voit ces anges dans les soufflets et les mouchettes. Il en est de juchés dans les dais de couronnement des niches qui abritent les
docteurs.

 
    Des chérubins, plus païens que chrétiens,«putti » nus ,chers de la Renaissance tiennent les cartouches sur lesquels s’inscrivent les noms dos savants personnages cités plus haut. Le Progrès!!!

 

 

La réstauration: une haute qualification.

 

Le nombre de travaux pour restaurer ce vitrail,nécessitant une haute qualification est trop important pour une main d’œuvre non spécialisée ;

On peut relever  la fourniture et  la façon  56 pièces avec peintures de pièces à l’identique. 

Ce qui n’est pas offert à tout le monde vu la difficulté de se mettre au premier abord dans l’esprit de l’œuvre.

Cela demande une grande connaissance  des vitraux duXVIesiècle Cornouaillais, des grisailles de l’époque et de leur façon de les déposer.

Pour un peintre qualifié, ce travail demanderait une moyenne d’une demie heure par pièce

Le collage des pièces brisées seront au nombre minimum de 282 et il faudra fournir 40 doublages par un verre adèquate avec au moins pose de dépoli et apport de trait de grisailles si ce n’est de lavis.

Tous ces travaux énumérés ci dessus ne peuvent se faire simultanément ; temps de cuisson et de refroidissement, séchage des colles et des doublages.

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 16:34

Web0002-SAINTPIERRE-PASSION
Web0002-SAINTPIERRE-PASSIONt

 

 Vitrail à 4 lancettesà7 panneaux., 6 soufflets. surface : 8, 90m2

 

  LaVie de saint  Pierre,est présentée dans cinq compartiments


Essai de description de cette vie de saint Pierre.

 

 Les quatre scènes du bas proviennent sûrement d’une Passion, à la-quelle on peut rajouter du réseau,  la Résurrection et les anges portant des instruments de la Passion.

 

 Le baiser de Judas,


 Le Christ devant le grand prêtre,


 Crucifixion,  Marie en pâmoison, tenu par saint Jean, manteau bleu,, voile blanc autour du cou  robe  blanche à rehauts de jaune et à damas, la tête baissée, les bras vers le bas. Marie-Madeleine,  la tête levée, derrière la croix, la serrant de la main droite au-dessous des pieds, collier de perles, robes jaunes à damas. Longin perçant le flanc du Christ de sa lance habillé d’une robe rouge. De l’autre côté militaire.


La Mise au tombeau

 

Vie de saint Pierre et l'Aparition du Christ

 

 

 

Pierre résolut de quitter Rome,A une des portes de la ville. Il rencontrait  le Christ qui venait au devant de lui et lui demanda: " Seigneur où vas-tu?"

 

Le Christ lui répondit: Je vais à Rome afin d'être de nouveau crucifié ici avec toi."Sur quoi le Seigneur remonte au ciel, laissant Pierre tout en larmes.

 

Saint-Pierre, à genoux tient à la main une lseule grande et de couleur d'acier, Il porte robe jaune  et manteau rouge, que l'on retrouvera tout en long es scènes;

"'ai toujours la tunique et le manteau que tu vois aujourd'hui et ayant tout cela je ne demande rien d'autre

 

Surle devant d'un crane chauve il a la petite houppe, qui lui est familière en inconographie. Sur les  côtès des cheveux blancs, ainsi que la barbe.

 

Le Christ est dans une nuée bénissant et portant la croix de Résurrection. Surla droite, colonne bleue, derrière le donjon.

 


 


      

 

 

saint Pierre prêchant la foule

 

« il convertit trois mille hommes par sa prédication »

 

 Saint Pierre baptisant,

 

Saint Pierre, accompagné de disciples guérissant le paralytique Enée , assis par terre,

 

Saint Pierre quitte sa prison.

 

Saint Pierre et un ange sans aile habillé de blanc. Celui-ci prenant la main droite  de saint Pierre, un troisième personnage, dont on voit seulement la tête appuyée sur le bras, dort,,   Hérode « fit arrêter Pierre et le fit jeter en prison, avec l’intention de la livrer au peuple après la fête des Pâques. Mais un ange, pénétrant, de nuit, dans la prison du saint, le délivra de ses liens et lui ordonna d’aller reprendre sa prédication. »

 

Saint Pierre et Simon le magicien.

 

 Deux scènes voisines, avec au centre, un homme portant couronne et sceptre.  Celui ci est accompagné de soldats en armes et d’un homme richement habillé. Il s’agit probablement de Simon le magicien et de Néron. Dans la première scène, il y a Pierre et un apôtre nimbée . Il doit s’agir de Paul   Ce dernier avec Pierre  se sont introduits chez Néron pour dévoiler les maléfices du magicien.

 

 

Crucifixion de saint Pierre la tête en bas, autour de lui les bourreaux s’affairent.

 

 «  Crucifiez-moi la tête en bas, car je ne suis pas digne de mourir de la même façon que mon maître » Ainsi fut fait, on retourna la croix, de sorte qu’il fut placé la tâte en bas et les pieds en haut.

 

réseau.

  Dans le soufflet central : Résurrection du Christ qui enjambe son tombeau.  

Dans lesSoufflets sur les côtés, anges  musiciens avec ll'écu d’un évêque, qui semble être la c copie ou le double des soufflets de l’Arbre de Jessé..

Les Soufflets au nombre de deux.offrent deux anges avec instrument de la Passion, couronne d’épines et fouet,

Quant au Soufflet tout en haut, il. présente le Père Eternel avec globe en trois et Trinité.
par Jean Pierre Le Bihan

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 16:34

Web0002-SAINTPIERRE-PASSION
Web0002-SAINTPIERRE-PASSION
par Jean Pierre Le Bihan

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15 septembre 2010 3 15 /09 /septembre /2010 09:49

Un blog sur le sujet de l'Arbre de Jessé est paru le le 25 O8 2O10.

 

De Jessé je n'avait pas parlé de la personne biblique. Web0004-beignonW

 

De lui on ne sait pas grand chose il faut se pencher sur le Livre d'Isaïe,11,1-10.

 

Dès les premières lignes il y est porté: "Parole du seigneur Dieu, Un rameau sortira de la bouche de Jessé, père de David. et ancêtre de la lignée

  suivi qu'un rameau sortira de ses racines."

 

Que connait-on de ce personnage, si ce n'est qu'il est représenté dans un certain nombre de vitraux et autre oeuvres artistiques.

 

Il vivait  dans les milles années avant Jésus-Christ et aurait habité en Jérusalem,  était le petit fils de Ruth,  il était père de huit garçons dont David,

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12 septembre 2010 7 12 /09 /septembre /2010 17:02

1540,  baie 0,  4 lancettes à 7 panneaux., 6 soufflets. surface : 8, 90m2

 

  LaVie de saint  Pierre,est présentée dans cinq compartiments


Essai de description de cette vie de saint Pierre.

 

 Les quatre scènes du bas proviennent sûrement d’une Passion, à la-quelle on peut rajouter du réseau,  la Résurrection et les anges portant des instruments de la Passion.

 

 Le baiser de Judas,


 Le Christ devant le grand prêtre,


 Crucifixion,  Marie en pâmoison, tenu par saint Jean, manteau bleu,, voile blanc autour du cou  robe  blanche à rehauts de jaune et à damas, la tête baissée, les bras vers le bas. Marie-Madeleine,  la tête levée, derrière la croix, la serrant de la main droite au-dessous des pieds, collier de perles, robes jaunes à damas. Longin perçant le flanc du Christ de sa lance habillé d’une robe rouge. De l’autre côté militaire.


La Mise au tombeau

 

Vie de saint Pierre et l'Aparition du Christ

 

 

 

Pierre résolut de quitter Rome,A une des portes de la ville. Il rencontrait  le Christ qui venait au devant de lui et lui demanda: " Seigneur où vas-tu?"

 

Le Christ lui répondit: Je vais à Rome afin d'être de nouveau crucifié ici avec toi."Sur quoi le Seigneur remonte au ciel, laissant Pierre tout en larmes.

 

Saint-Pierre, à genoux tient à la main une lseule grande et de couleur d'acier, Il porte robe jaune  et manteau rouge, que l'on retrouvera tout en long es scènes;

"'ai toujours la tunique et le manteau que tu vois aujourd'hui et ayant tout cela je ne demande rien d'autre

 

Surle devant d'un crane chauve il a la petite houppe, qui lui est familière en inconographie. Sur les  côtès des cheveux blancs, ainsi que la barbe.

 

Le Christ est dans une nuée bénissant et portant la croix de Résurrection. Surla droite, colonne bleue, derrière le donjon.

 


 


      

 

 

saint Pierre prêchant la foule

 

« il convertit trois mille hommes par sa prédication »

 

 Saint Pierre baptisant,

 

Saint Pierre, accompagné de disciples guérissant le paralytique Enée , assis par terre,

 

Saint Pierre quitte sa prison.

 

Saint Pierre et un ange sans aile habillé de blanc. Celui-ci prenant la main droite  de saint Pierre, un troisième personnage, dont on voit seulement la tête appuyée sur le bras, dort,,   Hérode « fit arrêter Pierre et le fit jeter en prison, avec l’intention de la livrer au peuple après la fête des Pâques. Mais un ange, pénétrant, de nuit, dans la prison du saint, le délivra de ses liens et lui ordonna d’aller reprendre sa prédication. »

 

Saint Pierre et Simon le magicien.

 

 Deux scènes voisines, avec au centre, un homme portant couronne et sceptre.  Celui ci est accompagné de soldats en armes et d’un homme richement habillé. Il s’agit probablement de Simon le magicien et de Néron. Dans la première scène, il y a Pierre et un apôtre nimbée . Il doit s’agir de Paul   Ce dernier avec Pierre  se sont introduits chez Néron pour dévoiler les maléfices du magicien.

 

 

Crucifixion de saint Pierre la tête en bas, autour de lui les bourreaux s’affairent.

 

 «  Crucifiez-moi la tête en bas, car je ne suis pas digne de mourir de la même façon que mon maître » Ainsi fut fait, on retourna la croix, de sorte qu’il fut placé la tâte en bas et les pieds en haut.

 

réseau.

  Dans le soufflet central : Résurrection du Christ qui enjambe son tombeau.  

Dans lesSoufflets sur les côtés, anges  musiciens avec ll'écu d’un évêque, qui semble être la c copie ou le double des soufflets de l’Arbre de Jessé..

Les Soufflets au nombre de deux.offrent deux anges avec instrument de la Passion, couronne d’épines et fouet,

Quant au Soufflet tout en haut, il. présente le Père Eternel avec globe en trois et Trinité.

 

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25 août 2010 3 25 /08 /août /2010 18:14

PETIT INVENTAIRE DES ARBRES DE JESSE, EN BRETAGNE

 Tout d'abord, l'arbre de Jessé est un thème qui n'est apparut dans les vitraux, qu'au XII° siècle

Cette généalogie, symbolique du Christ, a connu au Moyen âge et à la Renaissance un grand succès dans toute la france et aussi en Bretagne. Pour cette région dans une cinquantaine de communes,

Morbihan,



Beignon, église, Saint Pierre, vitrail du milieu xvi°.

Les armoiries de Monseigneur Bohier con firment cette date.Cet personne occupa le siège de Saint Malo de 1535 à 1567.

Il s’agit d’une composition étagée ne tenant pas compte des panneaux les personnages étant liés par les ramifica-tions du tronc principal qui, de Jessé, aboutit à la Vierge au  sommet du réseau.

 Jessé est représenté endormi, assis sous un dais ou tente de forme ronde dont Elie et Jérémie, debout, tiennent les pans servant de porte. ~

Jessé, “souche de l’arbre généalogique du Christ” est représenté par un vieillard à longue barbe. Il était très âgé lorsque ‘il eut David, son huitième fils. Souvent allongé, il semble que la position assise ait été adoptée par les ver-riers rouennais.

Il faut cependant noter que la position allongée est difficile à composer dans une verrière à trois lancettes.

Elie et Jérémie ne sont pas différenciés par un phylactère portant leur nom et l’on peut supposer que le premier se trouve à droite; le phylactère qui le survole reprenant la prophétie (Isaïe XI.1-3) ‘Il sortira un rejeton d’Isaïe et une fleur naîtra de ses racines” Isaïe étant la forme hébraïque et Jessé la transcription grecque.

 

 

.

 

 



Au-dessus de Jérémie, nous relevons “de Jacob monte une étoile et d ‘Israël surgit un sceptre” oracle de Balaam dans le livre des nombres 24.17.

L ‘arbre ne plonge pas ses racines dans le coeur ou les entrailles de Jessé. Il apparaît derrière et sert de mât à la tente. Est-ce dans un esprit de recherche où la sensibilité de la première façon a voulu être expurgée?

L’arbre est ici plus proche de la sculpture en bois dont les feuilles ont été remplacées par des entrelacs décoratifs. Cela rappelle les “arbres à oiseaux” que les navigateurs aux longs cours du XIXe rapportaient chez eux.

Les rois circulent sur les branches dans une pose que l’on pourrait qualifier de photographique et que l’on peut rap-procher facilement du théâtre de mime. Le dialogue semble s’amorcer entre certains et peu portent leur regard vers la Vierge, fleur de cet arbre à qui il a été réservé les seules feuilles comme support et dont la forme peut rap-peler un nid.

Cela nous a mené à comparer cette verrière avec l’arbre de Jessé de Moulins chez qui, au premier abord, il y a plus qu’un cousinage. Le choix de l’emplacement des ferrures de Moulins nous explique le pourquoi des petits de Beignon

Dans les deux verrières, la séparation, panneaux par panneaux a lieu aux mêmes endroits, aux mêmes emplacements du carton. Mais ici, à Beignon, les rois sont plus étirés. Il s’agit bien du même carton dont les besoins de la mise en place ont fait agrandir ou diminuer les personnages et les branches de l’arbre. Ce procédé est fréquent. Nous l’avons relevé sur les verrières XVe et XVIe de Guengat, Gouézec et Kergoat en Quéménéven.

Plusieurs différences existent cependant. On le remarque dans l’attribution des noms de rois. Seuls, Salomon, Joatham ont le même emplacement dans les deux cas.

Les personnages ont les mêmes attitudes, du moins chez les rois. Seules les couleurs ont changé et parfois les détails tels que sautoirs, épées, bourses. La coiffure que porte Joaram-Manasses a subi les contraintes de l’architecture à Moulins.

Ici, les branches de l’arbre ont été allongées, grossies, sup-primées. La tente est la même qu’à Moulins, le décor change. Jessé a la même pose. Les prophètes sont assis. Les phylactères blancs avec lisière jaune à Moulins sont devenus ici entièrement jaunes. Quant au jaune d’argent, il est moins bavard Les gravures en rouge se retrouvent mais un peu moins nombreuses.

Autre différence, la Vierge de Beignon présente l’enfant sur le bras gauche et semble reposer sur un siège posé sur des nuages. Quant aux prophètes, ils ont fait place à des anges.

La datation de la verrière de Beignon, grâce aux armoi-ries d’or au lion d’argent au chef de gueules, de Monseigneur Bohier, situent en principe cette oeuvre entre 1535 et 1576. Cette datation peut-être confirmée par le mélange des caractères gothiques et romains. On donne l’année 1562 comme étant la date charnière, du moins en Bretagne, du passage irréversible du gothique au romain.

Nous voyons aussi à la même époque, le passage du chiffre romain. Cela a-t-il quelque chose à voir avec la clôture du Concile de Trente?

Une étude approfondie de cette verrière de Beignon, accompagnée de celle  de Moulins et de l’Arbre de Jessé de la Ferrière pourrait nous offrir une autre approche de l’Atelier rennais de Michel Bayonne dont la verrière de Moulins nous livre un peu de ses secrets qui sont dans la tradition des verrières XVIe.


Au nombre de douze, comme il est de convenance a cette époque, alors que Matthieu en relève près de trente générations, les rois s ‘étagent le plus près possible de l’ordre généalogique que donne l’évangéliste dans la deuxième partie de son texte et qui se rapporte à la généalogie au temps de la déportation à Babylone.

Ils portent tous la couronne, posée parfois sur des tur-bans, des chapeaux ou des bonnets pointus, insigne des Juifs, même David qui lui n’a pas le droit au sceptre comme veut l’iconographie. Les sceptres, par leur raideur, amènent un plus à la composition tout en courbes. L ‘épée de Goliath, l’un de ses attributs anciens, est partie chez Ezechias, motif répété chez Achez. Salomon, à qui la tradition faisait porter le turban le porte bien ici mais il se trouve en sandwich entre la couronne et un genre de bonnet.



La Vierge et l’enfant Jésus sont insérés dans une auréole ovale dont le champ jaune est couvert de rayons droits et flamboyants.



A Moulins, comme à Beignon le verre incolore est utilisé partout pour les têtes, les mains et certains vêtements. Il permet de jouer avec le jaune d ‘argent qui ici est très riche, allant de l’orange au jaune citron sur la même pièce, posé par-fois par touche. Il se retrouve sur le verre jaune auquel il donne une autre profondeur, il colore les gravures sur rouge. Le fond est d’un bleu solide. Les damas courent sur les vêtements.

La grisaille noire donne le trait mais est parfois rem-placée par une couleur brune qui, lorsqu’elle est légère, prend la place de la sanguine. La pose est exécutée à petits traits. Les enlevés sont faits avec une petite brosse dure. La grisaille se présente en bon état, mais est parfois déficiente aux alentours des plombs. Le fondant utilisé ne doit pas être mélangé dans une bonne proportion ce qui n’a pas permis un bon enrobage des grains d’oxydes métalliques et une bonne liaison entre la peinture et le verre support. La grisaille est pourtant posée sans empat-tement. Au dos, il a été posé des jus, des sanguines en plus du jaune d’argent.

L ‘ensemble des verres présente des bulles et ils sont assez bien conservés malgré une légère altération en particulier sur le jaune ; La palette de couleur est simple: bleu, rouge, jaune, vert, pourpre.

La mise en plomb présente une coupe très habile avec des incrustations en chef-d’oeuvre.


En 1878, Auguste André rélève pour la baie du chevet avec la vie de Saint Pierre la date de 1540 quel'on voit toujours. Il signale que ce vitrail est moins complet et moins parfait que l'Arbre de Jessé, cependant  fort remarquable.

Il relève dans le tympan le Père éternel, plus bas à gauche, Jésus portant sa croix,actuellement ange de la Passion, à droite, Saint Etienne, maintenant devenu ange de la Passion. Il ne relève pas le Christ réssuscité. Les cartouches supérieures  des lancettes présentant alors beucoup de lacunes, panneaux A5 A6, b6, C5,C6, " ce ne sont que des débris."

 

Toujours dans cet édifice Auguste André signale dans une autre croisée un Saint-Michel terrassant le dragon et la sainte Vierge, vitraux qui sont actuellement absents

 


Férel.
Guern,  Notre-Dame de Quelven., objets de contestations


Le Faouët, chapelle Saint-Fiacre, 1480,.
Baie 4, Arbre de Jessé, vers 1480,  3 lancettes ; 4 panneaux chacune,
Réseau, 4 mouchettes, écoinçons. instruments de la Passion, colonnes, lance, fouet. 2 IHS dans soleil.

 restauration Delon 1910-1917,

L’Arbre de Jessé ne prend que la lancette centrale soit trois panneaux ? De Jessé endormi monte un arbre, avec phylactères, ou seuls 6 rois sont présents, arbre qui se terminent par un Christ en croix, entouré de Marie et Jean. Deux anges psychopompes volent sous les bras du Christ

 Dans les lancettes de côté, les apôtres sont présentés par groupe de deux,  Pierre et Paul,  Simon et Mathieu, Philippe et Barthélemy,, André et Jacques le Majeur, Thomas et Jacques le Mineur, Jean l’Evangéliste et Jude.
 ,
 Lignol,
Malestroit, église ;
Melrand, chapelle de Locmaria,
Ploërmel, église
.Langonnet, VD
Stival, 1552,  Jehan le Flamand.
 
Côtes d’Armor : 

Gausson, 1545-1560.
La Ferrière, église NotreDame1551 - 1528. auteur;Michel Bayonne Au centre Jessé est sous un pavillon avec à a droite,Issaîe  Au dessus apparaissent les rois de Juda dont Juda avec sa harpe

 

 Lansalaun, église

 

 Moncontour, 1530-1540,
Paule, Michel Bayonne. 1528.
Plouguesnat, église église Saint-Pierre,vitrail mutilé fin xv°

Arbre de Jessé,  vers 1530-1540.

3 lancettes  avec chacune 4 panneaux et 5 dans la lancette centrale. Réseau de 2 écoinçons.

 

 

 

 .

 



MORBIHAN FEREL 56 <église

 

église,  bras sud transept, Arbre de Jessé. Restauration JPLB

autres baies, vitraux commémoratifs guerre 14-18 avec photos des morts pour la France


Ii
Ille-et-Vilaine :

 Fougères, église Saint-Sulpice.VD.vers 1420
Gausson, chapelle.Saint-Nicolas
Les Iffs, église
La Guerche de Bretagne, église, proviendrait de l’ancienne nef, il conserve incomplet sept panneaux.

 
.Moulins, église, bras nord du transept.vitrail nord de l'égliseMoncontour, église
Vitré, cathédrale
 Finistère,
Locronan,  chapelle Notre-Dame de Bonne Nouvelle, tête
La Martyre, 1562,  fragments
Meilars, église Notre-Dame de Confort, baie du chevet
Pont-Aven, chapelle deTrémalo, fragments.
Quimper, église de Kerfeunteun. 1520-1535.auteur Le Sodec
Quéméneven, chapelle Notre-Dame de Kergoat, fragments en plusieurs baies.
Quimper,  église Saint-Mathieu. VD. Ergué-Armel, 29,chapelle de Kerdévot, restes en baie 0.

 

 

ARBRE de JESSE

La fenêtre du transept Sud de l’église de MOULINS nous offre un arbre de Jessé du XVIe dont 75 % des pièces sont d ‘origine. Seules les 5/6e de la partie basse des trois lancettes, au-dessus du second fer sont du XIXe. On y voyait auparavant, d’après un cliché Monuments Historiques, un montage borne en verre teinté clair à demi masqué par un voilage. Le mystère demeure sur la disparition de ces cinq panneaux.

 

La reconstitution de cette partie basse est d’une très bonne tenue et de très grande qualité. Elle est très difficile à déceler pour un oeil non averti; les verres anciens étant très peu attaqués et la différence de valeur est très minime.

 


Loire-Atlantique,
Missillac


Autres départements.


Mantaudin, Mayenne. Eglise -Notre-Dame, Arbre de Jesse, restauration Alleaume 1911
Rouen, vers 1500, Dossier photos Vitraux XV et XVIe2
Fragments :
Ergué-Armel, 29,chapelle de Kerdévot, restes en baie 0.
 Gaussons, 22,chapelle Saint-Nicolas.
La Guerche de Bretagne
Locquenvel, 22, église
Melrand, 56, chapelle de Locmaria.


Quéménéven, 29, église.
Quéménéven, 29,lchapelle Notre-Dame de Kergoat,  baie 5 Ezechias et Jechonias.  Baie 11, avec comme éléments de texte : REV  puis IANNE DRO.



vitraux disparus.

Quimper, 29, église Saint-Mathieu
 Langonnet, 56,la Trinité,
Fougères,35, église Saint-Sulpice.
Vitré, 35, Saint-Nicolas, verrière signalée en 1924 par Bourde de la Rogerie.

VITRAUX DES XIXe et XXe.

Gouesnou, 29,église, 1968-1972, bras sud du transept, 1968  Jacques. Le Chevalier.
Lanmeur, 29, chapelle Notre-Dame de Kernitron,  XXeHSM.
Pleyben, 29, église Saint-Germain,  XIXe, baie 2.
Sainte-Anne d’Auray, 56, basilique, 1972, Rocher.  un Arbre de Jessé avec Marie et l’enfant au sommet.


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31 mars 2010 3 31 /03 /mars /2010 09:32

St-Pol-Kreisjer-DIA20-PL4b-C.JPG


Inventaire des communes du Finistère possèdant  au milieu du XVII°siècle des vitraux avec prééminences.

 

Avec  ces Préminences le seigneur   présente  ainsi un supériorité de rang  parfois sur les autres seigneurs, Il se mèle aussio une supériorité des droits et de dignité  Le seigneur ,c'est lui le donateur du vitrail ou de l'église avec la charge de l'entretien.

 

Pour la plus grande partie, l'auteur en est le peintre vitrier  Claude Bourriquen.habitant Saint Pol de Léon , et était le fils de François

Dans une grande  majorité ces vitraux  portent les armoiries du seigneur De Carman.

Les sujets des vitraux accompagnant les armoiries de ces prééminences sont le plus souvent: 
dans les baies importantes: qui sont les Passions:

Que l'on trouve à Kernilis en 4 lancettes. A Lanhourneau. avec 9 panneaux en 3 lancettes. A Morlaix Saint-Dominique. APlabennec sur 4 lancettes.APlounéour-Trez, ATrézilidé,en 3 panneaux de vitraux.ATrémaouézan, 5lancettes,ce vitrail est semblable à celui de La Roche Maurice.

les Crucifixions, Berven Kersaint-Plabennec 1lancette.Trézilidé 3lancettes.Plouédern 1 lancette, Plouescat,chapelle de Kerezean 3 lancettes. Le Folgoët,3 lancettes. Lesquelen 3 lancettes. Plounéour-trez 3 panneaux,

  Ces prééminences sont accompagnées  quasiment partout  des effigies des donateurs et de leur saint patron:

Autres sujets:


L'Annonciation: Plabennec Lesquelen. 2 lancettes

La Dormition de Marie:  Plabennec Lesquelen.


La Pieta  Lanhouarneau. Plabennec chapelle de Locmaria. Plounevez-Lochrist.


 Les Lieux:

Berven, en la chapelle Notre-Dame de Berven
Kernilis, en l'église paroissiale en la grande vitre.-

Kersaint-Plabennec,- en la grande vitre de l'église paroissiale.
Landéda, en la grande vitre.
Lanhouarneau,église Saint-Hervé, maîtresse vitre. vitre du côté de l'épître, au pignon Sud et chapelle Saint-Laurent
L<octudy, église

Morlaix,Couvent Saint-François de Cuburien dit Saint-Dominique en la chambre de Mr de Carman, deux fenêtres du côté de la main droite. Dans la librairie? côté main gauche  deux vitres. Au dortoir, en la grande vitre

-Plabennec , église paroissiale en la grande vitre. ChapelleNotre-Dame de lesquelen, détruite fin XIX°. Elle possèdait  des vitraux avec armoiries dans la grande vitre du pignon sud ainsi que les vitres des côtés épitre et évangile.  vitreNotre-Dame de Locmaria-lan en la grande vître.

Plomelin, chapelle de Kerdour.

 Plouédern-

Plougar -

 Plouzévédé -

 Plouénan, église paroissiale,  vitre du choeur, chaoelle deNotre-Dame de Kerellon -

Plouescat Chapelle Notre-Dame de Kerzéan,  en la grande vitre.Saint-Laurent -

 Plounéour-Trez -  église, maîtresse vitre,

Plounévez Lochrist , église priorale, en la chapelle  Saint-Sébasien, en la chapelle de madame Sainte-Anne. chapelle Notre- Dame de Kermeur -et vitre de la chapelle Saint-Sébastien.

 Plouvien -
chapelle de Monsieur Saint Jean de Balaznant, deux vitres du côté dz l'évangile. et de l'autre côté.
 Roscoff -

 Saint-Pol, 

St-Pol-Cath-DIA17-PL3-C.JPGNotre-Dame St-Pol-Cath.-DIA16-PL8b-C.JPGdes Carmes,St-Pol-Cath-DIA-19-PL-4-C.JPG

en la grande vitre. Saint-Pierre,

 Le Kreisker, Notre-Dame,en la maîtresse vitre, ainsi qu'à la chapelle de Saint-Louis

Sibiril, chapelle de Notre-Dame de Pontchrist, en la grande vitre.

Trémaouézan -église tréviale, maîtresse vitre.

 Trézilidé.ancienne trêve de Treflaouènan, en l'église paroissiale,la grande vitre. idem en la chapelle de Sainte-Anne et chapelle de Sint-Antoine.

Quimper, église Saint-Mathieu, au-dessus de la grande porte.

Quimper, chapelle des Trépassés-Quimper, église Saint-François- salle et réfectoire des Cordelliers, Notre Dame du Guéodet

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28 novembre 2009 6 28 /11 /novembre /2009 17:07








            Les donateurs et saints patrons.

Ce dernier est souvent différend, il faut parfois remonter vers un fait ou chez les ancêtres.

 Exemple. A Blainville, Jean d’Estouleville a le saint Michel comme saint patron. Cela remonte à Louis d’Estouleville qui en 1425 défendit le Mont Saint-Michel contre les Anglais.

1406, le 5 février, Olivier de Clisson donne à la fabrique paroissiale de Blain une somme de 50 livres pour faire une vitre en cette église, du côté opposé à celle que Marguerite de Rohan son épouse avait fait faire de son vivant.

1407, dans les premières années de ce siècle, l’évêque de Nantes réglemente la coutume féodale par laquelle le seigneur de fief ou le seigneur fondateur s’autorisait à placer son effigie et ses armes sur les vitraux de l’édifice.

Cette année, l’évêque Henry le Barbu défend de laisser mettre au rang des images dans l’église le portrait de qui que ce soit à moins que la représentation ne soit celle d’un homme à genoux et qui prie.

1455, Statuts de Tréguier. Preuves II.

 1526.
Des nobles et des marchands de nos cités et en notre diocèse font poser dans les vitres des églises et des chapelles armoiries et insignes soit par dévotion, soit par ambition et vanité. Ils prétendent de ce fait que la vitre leur appartenir à eux et à leurs héritiers. Par les présents statuts nous déclarons que cela ne leur donne aucun droit de propriété sur ces fenêtres, pas plus que sur les tombes ou autres endroits des églises et chapelles.


1481, Pierre du Chaffaut, évêque de Nantes. «  Il y en a qui osent avoir la présomption de faire peindre de toutes manières les écussons de leurs armes sur les vitraux des fenêtres des églises. C’est une honte et une ignominie qu’une semblable injure à Dieu.

Nous défendons à qui que ce soit, sous peine d’une sentence d’excommunication et de mille livres de monnoie courante applicables à nos aumônes, de faire peindre en couleur ses armoiries dans les églises, sans en avoir reçu préalable reçu de nous l’autorisation. Auguste André, p. 237.
               
1530, à Montagnon dans l’Aube, » gens de bien incogneurs ont fait mettre cette verrière, ne leur chaut d’y nommer les nommes, mais Dieu les scait. » Emile Male, p. 163.

1719, Jean Rolland, maître serrurier du roi, offre les 2 vitraux principaux de la chapelle des corporations de Brest. Cf. dossier Abgrall. Bibliothèque. Quimper.























DONATEURS


            Les donateurs et saints patrons.

Ce dernier est souvent différend, il faut parfois remonter vers un fait ou chez les ancêtres.

 Exemple. A Blainville, Jean d’Estouleville a saint Michel comme saint patron. Cela remonte à Louis d’Estouleville qui en 1425 défendit le Mont Saint-Michel contre les Anglais.

1406, le 5 février, Olivier de Clisson donne à la fabrique paroissiale de Blain une somme de 50 livres pour faire une vitre en cette église, du côté opposé à celle que Marguerite de Rohan son épouse avait fait faire de son vivant.

1407, dans les premières années de ce siècle, l’évêque de Nantes réglemente la coutume féodale par laquelle le seigneur de fief ou le seigneur fondateur s’autorisait à placer son effigie et ses armes sur les vitraux de l’édifice.
Cette année, l’évêque Henry le Barbu défend de laisser mettre au rang des images dans l’église le portrait de qui que ce soit à moins que la représentation ne soit celle d’un homme à genoux et qui prie.

1455, Statuts de Tréguier. Preuves II. 1526.
Des nobles et des marchands de nos cités et en notre diocèse font poser dans les vitres des églises et des chapelles armoiries et insignes soit par dévotion, soit par ambition et vanité. Ils prétendent de ce fait que la vitre leur appartenir à eux et à leurs héritiers. Par les présents statuts nous déclarons que cela ne leur donne aucun droit de propriété sur ces fenêtres, pas plus que sur les tombes ou autres endroits des églises et chapelles.


1481, Pierre du Chaffaut, évêque de Nantes. «  Il y en a qui osent avoir la présomption de faire peindre de toutes manières les écussons de leurs armes sur les vitraux des fenêtres des églises. C’est une honte et une ignominie qu’une semblable injure à Dieu. Nous défendons à qui que ce soit, sous peine d’une sentence d’excommunication et de mille livres de monnoie courante applicables à nos aumônes, de faire peindre en couleur ses armoiries dans les églises, sans en avoir reçu préalable reçu de nous l’autorisation. Auguste André, p. 237.
               
1530, à Montagnon dans l’Aube, » gens de bien incogneurs ont fait mettre cette verrière, ne leur chaut d’y nommer les nommes, mais Dieu les scait. » Emile Male, p. 163.

1719, Jean Rolland, maître serrurier du roi, offre les 2 vitraux principaux de la chapelle des corporations de Brest. Cf. dossier Abgrall. Biblio. Quimper.












































DONATEURS


            Les donateurs et saints patrons.

Ce dernier est souvent différend, il faut parfois remonter vers un fait ou chez les ancêtres.

 Exemple. A Blainville, Jean d’Estouleville a saint Michel comme saint patron. Cela remonte à Louis d’Estouleville qui en 1425 défendit le Mont Saint-Michel contre les Anglais.

1406, le 5 février, Olivier de Clisson donne à la fabrique paroissiale de Blain une somme de 50 livres pour faire une vitre en cette église, du côté opposé à celle que Marguerite de Rohan son épouse avait fait faire de son vivant.

1407, dans les premières années de ce siècle, l’évêque de Nantes réglemente la coutume féodale par laquelle le seigneur de fief ou le seigneur fondateur s’autorisait à placer son effigie et ses armes sur les vitraux de l’édifice.
Cette année, l’évêque Henry le Barbu défend de laisser mettre au rang des images dans l’église le portrait de qui que ce soit à moins que la représentation ne soit celle d’un homme à genoux et qui prie.

1455, Statuts de Tréguier. Preuves II. 1526.
Des nobles et des marchands de nos cités et en notre diocèse font poser dans les vitres des églises et des chapelles armoiries et insignes soit par dévotion, soit par ambition et vanité. Ils prétendent de ce fait que la vitre leur appartenir à eux et à leurs héritiers. Par les présents statuts nous déclarons que cela ne leur donne aucun droit de propriété sur ces fenêtres, pas plus que sur les tombes ou autres endroits des églises et chapelles.


1481, Pierre du Chaffaut, évêque de Nantes. «  Il y en a qui osent avoir la présomption de faire peindre de toutes manières les écussons de leurs armes sur les vitraux des fenêtres des églises. C’est une honte et une ignominie qu’une semblable injure à Dieu. Nous défendons à qui que ce soit, sous peine d’une sentence d’excommunication et de mille livres de monnoie courante applicables à nos aumônes, de faire peindre en couleur ses armoiries dans les églises, sans en avoir reçu préalable reçu de nous l’autorisation. Auguste André, p. 237.
               
1530, à Montagnon dans l’Aube, » gens de bien incogneurs ont fait mettre cette verrière, ne leur chaut d’y nommer les nommes, mais Dieu les scait. » Emile Male, p. 163.

1719, Jean Rolland, maître serrurier du roi, offre les 2 vitraux principaux de la chapelle des corporations de Brest. Cf. dossier Abgrall. Biblio. Quimper.





























































Mazèas.

«  C’est aussi une indication sur les façons de penser de cette fin du XVIe siècle en Bretagne.
Cette  coutume d’inscrire les noms relève du principe catholique du « Salut par les œuvres » auquel Luther oppose «  le salut par la foi ». C’est un aspect de mentalité optimiste qui récuse le pessimisme de la prédétermination, la hantise du doute, l’inquiétude luthérienne et sa perpétuelle interrogation. Elle est une forme « d’indulgence » dont les abus ont été l’un des révélateurs des autres formes du détournement des enseignements de la bible.

René Jean, Les arts de la terre. 1911

« Le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom d’un riche personnage que des légendes saintes. »

Roger Barrie, Thèse,p.113.

 La présence du donateur et son droit à la figuration sont justifiés par sa position dans la système féodal, de même que le droit d’afficher les armoiries dans les verrières.
La signification sociale de ces figurations peut être considérée comme une réaction compensatoire au malaise généralisé du féodalisme. Au moment où la centralisation du pouvoir monarchique donne à nouveau les moyens d’existence à la classe nobiliaire fortement ébranlée par les crises du XIVe et XVe siècle, il ne reste plus au seigneur qu la puissance théorique de l’image pour affirmer par analogie sa place au sein de la hiérarchie sociale dont il sent confusément la structure en voie de modification.
On peut aussi y voir que le don à une église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du jugement dernier.
Les mérites que le saint protecteur présente effacent l’interrogation personnelle devant la mort, la crainte du néant. Il ne faut pas négliger le souci de  gloire éternelle.





















Cathédrale de Quimper.


Les fidèles sortent de leur demeure aux ouvertures donnant une lumière assez chiches. Que ce soit par la rue Royale, la rue Kéréon, où les maisons se touchaient, ils arrivent dans cette cathédrale dont le choeur est un puits de lumière offert par ses baies hautes, et sa voûte blanche.
Les chanoines, pour se protéger du froid, ayant fait élever derrière leurs stalles un mur recouvert de tapisseries,. la lumière qui aurait pu provenir des baies basses est ainsi annihilée.
Deux cas de situation se présente alors :
Soit un office se déroule, et le choeur est encore en plus éclairé par des lumignons. Les clercs  l’emplissent de la blancheur de leurs aubes, les chanoines des couleurs de leurs chapes.  Cet espace est inaccessible au peuple, et les représentations des donateurs du clergé et du monde féodal  présents dans ces baies hautes, le peuple ne peut les apercevoir.
Il ne leur reste de visible que les 18 baies hautes du transept et de la nef, où se mêlent donateurs laïcs, donateurs évêques, saints patrons, et autres saints propriétaires d’une dévotion particulière. Et encore,  pour une bonne lecture, fallait-il qu’ils se déplacent sur les baies côtés.
Dans le cas de l’église libre de tout office, le choeur est encore un lieu inaccessible au peuple. On sait que plus tardivement, en plus de la clôture des chanoines, une arc de triomphe et des grilles en barreront l’accès.  Le besoin, qu’avait eu de se faire valoir les donateurs seigneurs de ces fenêtres hautes du choeur, était là aussi quasiment nul auprès de la population.

L’édifice étaient un lieu où l’on se promenait, mais tous ses vitraux hauts de la nef et du transept  marquaient-ils vraiment les badauds ?  Certes, ils devaient reconnaître quelques saints et saintes, certains plusieurs fois représentés : saint Christophe, la Vierge Marie en Piéta, allaitant l’Enfant Jésus,  le portant dans ses bras, saint Jean-Baptiste, saint Jean, le bien aimé du Christ, saint Michel, saint Pierre, saint Paul, Marie-Madeleine, Marie l’Egyptienne, saint Laurent.
Mais que leurs inspiraient ces donateurs en chapes riches de couleurs et ces seigneurs en armures et blasonnés ? Cela devait leur être aussi abstrait que les architectures des dais, dont la fonction répétitive n’était qu’un accompagnement.
Ces donateurs malgré leur position de prière ne devaient pas être d’une grande aide aux recueillements du fidèle et à leur prière qui était souvent prière de demande. Celle-ci se tournait vers le saint qui leur apporterait aide à leurs misères terrestres.

On arrive  donc à penser que le geste de ces donateurs  a eu une portée plus pure que nous le pensons actuellement. Se faire voir du peuple, peut être de leur vivant, mais après, souvenir, hommage de leur famille à qui l’entretien  incombait.  Il faut plutôt pencher vers une croyance par ce don à un droit a une vie éternelle.
 C’est peut-être dans ce contexte qu’a Ploërmel, la verrière de la Pentecôte est offerte en expiation d’un crime.






















































LES DONATEURS XIV, XV, XVI

       
    Il semblerait que le premier donateur sur un vitrail fut l’abbé Suger à la basilique de Saint-Denis au XIIe siècle.


Ils sont très souvent en orant, représentés de la même façon, de profil, à genoux, sur un coussin à pompons, devant un prie Dieu gothique recouvert d’une étoffe et où est posé le livre des Ecritures.

Le donateur laïque peut porter une chemise, un justaucorps ou un manteau et laisse découvrir son armure, l’épée et le heaume sont ses attributs. Le blason se voit soit sur le manteau, soit sur le poitrail, soit sur le prie Dieu.
La donatrice, l’épouse du donateur, est elle aussi en orant. Elle porte ses armoiries sur ses vêtements. Elle  revêt ses plus beaux atours.
La famille entière père, épouse, filles et fils sont aussi représentés.
 Il est rare que les visages soient des portraits. Le portrait stéréotypé est souvent utilisé. Il peut arriver que les générations suivantes à qui incombaient la charge de l’entretien y place leur propre portrait. Il arrive lors de la perte du visage d’origine par bris, que celui soit remplacé par un autre d’autre provenance. On ne se gêne pas s’il s’agit de celui d’un saint, que l’on retaille à la dimension voulue, on va même jusqu’à poser des visages à l’envers.  Il en est des blasons qui évoluaient, changer de famille, et donnaient nourriture à des procès et des bagarres épiques. Quant au saint protecteur on n’y touchait pas. Il n’avait pas toute l’intention des héritiers.
Celui-ci, dans la majorité des cas était le saint patron du donateur. Il facilite la recherche de l’identité du donateur, le blason ne suffisant pas parfois pour affiner cette approche.  Ce saint patron est la garanti du salut, il accompagne le donateur dont il a la charge. Son geste des mains l’indique bien, une main sur l’épaule  de son pupille, l’autre vers le ciel dans un signe d’accompagnement. Parfois la main posée sur le dos semble vraiment pousser le donateur, c’est le cas du saint Jean-Baptiste de Guengat, à Saint-Nic, la main ne touche pas le donateur.
Les donateurs sont parfois nombreux dans la même verrière, c’est la cas de la baie 4 du XVe de Guengat où il ils se retrouvent à plusieurs couples.
En Cornouaille, on ne trouve pas de donateur offrant une maquette d’église, seule exception, à Pont-Croix, où un donateur porte un calice.
L’armure suivait le même stéréotype et été faite sur le même verre gris bleu proche de la réalité. L’hermine est à profusion dans l’habillement.
Le donateur du clergé subit les mêmes contraintes de pose. Lui aussi est revêtu de ses plus beaux vêtements liturgiques et particulièrement de Chappe brodée. Il s’agit très souvent de chanoines, très souvent de famille noble dont il porte l’écu. On trouve aussi des évêques, des moines. Son saint protecteur est souvent un membre du clergé, tel un saint évêque, ou plus simplement un apôtre.
Il est un lieu où on les trouve rarement, sauf dans les blasons du réseau, il s’agit des Passions du XVIe de Cornouaille.
Ils peuvent remplir à eux seules une baie, c’est le cas à Ergué-gabéric , en l’église ,où dans la baie 1, avec le mari et l’épouse.

Briec, Garnilis, Briec, Sainte-Cécile, Ergé-Gabéric, église baie 1,  Guengat, Kergloff, La martyre, Morlaix, Cuburien,  Moncontour, Ploermel , Plouvorn, Keruzoret, Pont-Croix, Pouldavid, Quéménéven, Notre-Dame de Kergoat, Quimper, Cathédrale, Saint-Divy, Saint-Nicolas du Pélem, Tonquédec. Trégunc, Notre-Dame de Kervern


























LES DONATEURS XIXeET XXe.


La liste des donateurs que l’on trouvent sur les vitraux des églises est l’image indélébile, pas toujours, malheureusement ou heureusement ?d’une société dépassée ou en voix de disparition.

L’acte de donation apparaît au bas du vitrail, parfois au centre, de divers façons, du simple monogramme  aux blasons. Cela peut-être un texte plus ou moins court. Le curé, ou le recteur, et le maire se battent pour la meilleure place dans le choeur, retrouvant instinctivement par là les prééminences, de leurs ancêtres seigneurs du Moyen-Age, liées à ce lieu sacré. Le noble du coin n’est pas de reste. C’est la course à celui qui offrira le vitrail le plus beau, la plus riche de couleurs et le plus visible des fidèles. Les vicaires, alors nombreux y sont de leurs poches, seul donateur d’une baie, s’il est plus riche, groupés à plusieurs lorsqu’ils ne sont que de simples vicaires. Car il faut que le clergé montre l’exemple dans le programme de vitraux de l’édifice. Les laïcs sont aussi appelés de la chaire, les confréries, les filles de Marie, les dames patronnesses…, le patronage, ce dernier plus récemment. L’ancien recteur est appelé à la rescousse, mais sa place est  souvent au fond de l’église. Des curés voisins participent. Parmi eux, le curé doyen . Le maire, s’il a été absent au départ, se pointe plus tardivement, la chronologie des dates l’indique,  cela colle parfois avec une élection  proche.

Le donateur se fait parfois portraîtiser dans une scène évangélique, accompagné de son épouse et de ses enfants lorsque le sujet le permet. A leur honneur, cette participation est souvent anonyme. D’autre fois, elle est grand-guignolesque, lorsque que toute la famille, ou du moins leurs portraits animent une succession de leurs ancêtres en habits d’époque.

En dehors du département, on peut voir au Creusot, en l’église Saint-Henri, en 1890, la famille Schneider, fondateur de la troisième paroisse du Creusot. Henri Schneider est figuré en saint Eloi et son épouse sert de modèle pour sainte Barbe. La foule est composée de patrons régionaux. Vitrail de Joseph Besnard de Chalons sur Saone.

Dans la chapelle de la deuxième moitié du XXe siècle, le choeur est réservé à la famille du Directeur, en face l’aumônier à droit une fenêtre, puis arrive les élèves, les riches familles de conserveur ou commerçant, les parents des frères, les ouvriers et ouvrières, les anciens maîtres prisonniers.

Le verrier Jean-Louis Nicolas doit tenir la palme des inscriptions des œuvres offertes.

Il arrive fréquemment  que les enfants ou petits enfants des donateurs fassent restaurer les ou le vitrail offertt par leur ancêtre, comme à Tourch,29. 



1866, Hanvec, 29, église, « le barde de Notre-Dame de Rumengol » vitrail de J.L.Nicolas.

1867, Dinan, 22,Chenu, curé. Pièce de peinture sur verre, 40x40. prêtre en surplis devant l’église.

1876, Quiberon, 56, église, Fortuné et Marie le Guellec offre un immense vitrail pour un fait de naufrage.

1877, Pluneret, 56, église, baie 3, le Sacré-Cœur, don de monsieur l’évêque de Vannes, don de la paroisse de Sainte-Anned’Arvor d’Auray, baie 4, saint Michel, la Vierge écrasant le dragon, saint Gabriel, don de la paroisse et des paroissiens

1877, septembre. Malguénac, 56, église. Don du Comte Albert de Mun

1890, Scaër, 29,église, 2 baies du choeur, Madame Monjaret de Kerjequel et Mademoiselle Lorillon.
   
1885- 1887, Pont-Croix, 29, Notre-dame de Roscudon, toutes les baies côté nord sont offerte par la famille de monsieur Yvenat, ancien curé de Pont-Croix.

1891, Carnac, 56,église, fonds baptismaux,  Don du Vicomte et de la Vicomtesse de Perrien pour la naissance de Georges.

1899, Pont-Croix, 29, Notre-Dame de Roscudon, baie 0, la donatrice mourut entre la commande et la fin de l’exécution du vitrail. Le mot décédée apposé semble l’indiquer. par contre parmi les saintes et saintes, on découvre trois de ses enfants. Catherine porte les habits et emblêmes de sa sainte. Guénolé ou Guenaël porte le nimbe de son saint. Le troisième n’est pas identifiable.

XIXe, fin,  Grâce-Guingamp, 22, église, baie 0, donateurs en orant et enfants en chérubins.

1890-1900, Plounéour-Trez, 29, église. Baie o, l’un des apotres prend la tête du docteur Benjamin, inspecteur général des Services de la Santé de la Marine. Vitrail offert par ses enfants

Toutes les vitraux de la nef ont été offertes par des prêtres, des cirés, des laïcs, dont les noms sont inscrits sur des bandeaux inférieurs ; Leurs visages apparaissent parfois et de façon très visible, comme dans la baie 15 où il s’agit d’Alain Clavez, portraiy fait d’après une photographie que sa famille m’a montré. En baie 7 il s’agit de François Phelepp. Il en est de même de l’abbé Noël avec ses bésicles.

1919, Morlaix, 29,la Salette, baie7, le 22 mai, «  en la mémoire de ma bien aimée vénérable mère » B.G.

1925-1935, ; Plobannalec, 29,église, toutes les baies de la nef offertes par familles.

1926, Rochefort-en-Terre,56, baie 0 en mémoire du Commandant de Boisseguin, mort pour la France en 1916.

1929, Scaër, 29, église, madame Louers, en souvenir de ma fille Jeanne, baie 5.

1930, Monterrein, 56, église, tous les vitraux sont offert par la famille Dubois-Baudry, dont les armoiries ornent les baies. Pour saint Amédé , l’inspiration était le grand-père Amédé. Le saint Alain, en habit breton, correspond au maire de l’époque, monsieur Alain Dubois-Baudry.

1932, Cléguérec, 56, église. Don de Monseigneur Jan, évêque du Cap Haïtien.

1932. Josselin, 56, église, verrière de Gruber. « offerte par le duc de Montmorency » ici en donateur.

1934, Belle-Isle-en-Terre, 22, chapelle Notre-Dame, vitrail offert en ex-voto d’un accident de cheval.

1934, Le Faou, 29,église, baie 2, don de la famille Saluden, il s’agit ici d’un don posthume du chanoine Saluden, mort en 1933, représenté en saint Jaoua, et grand ami du curé. Sa belle-sœur tenait l’atelier de vitrail Saluden.

1947, Lorient, 56, église Sainte-Bernadette, «  en remerciement 1939-1945 »

1947, Plogastel-Saint-Germain, 29, église. «  Offert par le maire » baies transept.

1952, Hennebont, 56, basilique, dons de plusieurs familles dont ex-voto à un lieutenant de vaisseau.

1965, Pencran, 29, église Notre-Dame, baie 1, offerte par le comte de Rosmorduc.

Brennilis, 29, église Notre-Dame.. Suite à l’inauguration de la centrale, madame Pompidou, devant l’état lamentable des vitraux XVe, fait don de la restauration.

1982, Guidel, 56,église, baie figuratif offerte par le prince de Polignac, la seconde par le sénateur maire.

1984, Guidel, 56, chapelle de la Pitié, madame la mère du maire de Guidel.

1985, Taupont, 56, église, Monsieur marcellin, président du conseil régional.

1986, Le Conquet, 29,chapelle de Lochrist, monsieur  Missoffe, ancien ministre.

1986-1987, Plonéour-Trez, 29, église, la ville jumelée participe à la restauration des vitraux. Une inscription le souligne.

1994, Pontivy, 56, église, le Lions-Club offre la restauration d’une baie XIXe






















Mazèas.

«  C’est aussi une indication sur les façons de penser de cette fin du XVIe siècle en Bretagne.
Cette  coutume d’inscrire les noms relève du principe catholique du « Salut par les œuvres » auquel Luther oppose «  le salut par la foi ». C’est un aspect de mentalité optimiste qui récuse le pessimisme de la prédétermination, la hantise du doute, l’inquiétude luthérienne et sa perpétuelle interrogation. Elle est une forme « d’indulgence » dont les abus ont été l’un des révélateurs des autres formes du détournement des enseignements de la bible.

René Jean, Les arts de la terre. 1911

« Le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom d’un riche personnage que des légendes saintes. »

Roger Barrie, Thèse,p.113.

 La présence du donateur et son droit à la figuration sont justifiés par sa position dans la système féodal, de même que le droit d’afficher les armoiries dans les verrières.
La signification sociale de ces figurations peut être considérée comme une réaction compensatoire au malaise généralisé du féodalisme. Au moment où la centralisation du pouvoir monarchique donne à nouveau les moyens d’existence à la classe nobiliaire fortement ébranlée par les crises du XIVe et XVe siècle, il ne reste plus au seigneur qu la puissance théorique de l’image pour affirmer par analogie sa place au sein de la hiérarchie sociale dont il sent confusément la structure en voie de modification.
On peut aussi y voir que le don à une église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du jugement dernier.
Les mérites que le saint protecteur présente effacent l’interrogation personnelle devant la mort, la crainte du néant. Il ne faut pas négliger le souci de  gloire éternelle.





















Cathédrale de Quimper.


Les fidèles sortent de leur demeure aux ouvertures donnant une lumière assez chiches. Que ce soit par la rue Royale, la rue Kéréon, où les maisons se touchaient, ils arrivent dans cette cathédrale dont le choeur est un puits de lumière offert par ses baies hautes, et sa voûte blanche.
Les chanoines, pour se protéger du froid, ayant fait élever derrière leurs stalles un mur recouvert de tapisseries,. la lumière qui aurait pu provenir des baies basses est ainsi annihilée.
Deux cas de situation se présente alors :
Soit un office se déroule, et le choeur est encore en plus éclairé par des lumignons. Les clercs  l’emplissent de la blancheur de leurs aubes, les chanoines des couleurs de leurs chapes.  Cet espace est inaccessible au peuple, et les représentations des donateurs du clergé et du monde féodal  présents dans ces baies hautes, le peuple ne peut les apercevoir.
Il ne leur reste de visible que les 18 baies hautes du transept et de la nef, où se mêlent donateurs laïcs, donateurs évêques, saints patrons, et autres saints propriétaires d’une dévotion particulière. Et encore,  pour une bonne lecture, fallait-il qu’ils se déplacent sur les baies côtés.
Dans le cas de l’église libre de tout office, le choeur est encore un lieu inaccessible au peuple. On sait que plus tardivement, en plus de la clôture des chanoines, une arc de triomphe et des grilles en barreront l’accès.  Le besoin, qu’avait eu de se faire valoir les donateurs seigneurs de ces fenêtres hautes du choeur, était là aussi quasiment nul auprès de la population.

L’édifice étaient un lieu où l’on se promenait, mais tous ses vitraux hauts de la nef et du transept  marquaient-ils vraiment les badauds ?  Certes, ils devaient reconnaître quelques saints et saintes, certains plusieurs fois représentés : saint Christophe, la Vierge Marie en Piéta, allaitant l’Enfant Jésus,  le portant dans ses bras, saint Jean-Baptiste, saint Jean, le bien aimé du Christ, saint Michel, saint Pierre, saint Paul, Marie-Madeleine, Marie l’Egyptienne, saint Laurent.
Mais que leurs inspiraient ces donateurs en chapes riches de couleurs et ces seigneurs en armures et blasonnés ? Cela devait leur être aussi abstrait que les architectures des dais, dont la fonction répétitive n’était qu’un accompagnement.
Ces donateurs malgré leur position de prière ne devaient pas être d’une grande aide aux recueillements du fidèle et à leur prière qui était souvent prière de demande. Celle-ci se tournait vers le saint qui leur apporterait aide à leurs misères terrestres.

On arrive  donc à penser que le geste de ces donateurs  a eu une portée plus pure que nous le pensons actuellement. Se faire voir du peuple, peut être de leur vivant, mais après, souvenir, hommage de leur famille à qui l’entretien  incombait.  Il faut plutôt pencher vers une croyance par ce don à un droit a une vie éternelle.
 C’est peut-être dans ce contexte qu’a Ploërmel, la verrière de la Pentecôte est offerte en expiation d’un crime.














Les donateurs sont parfois nombreux dans la même verrière, c’est la cas de la baie 4 du XVe de Guengat où il ils se retrouvent à plusieurs couples.
En Cornouaille, on ne trouve pas de donateur offrant une maquette d’église, seule exception, à Pont-Croix, où un donateur porte un calice.
L’armure suivait le même stéréotype et été faite sur le même verre gris bleu proche de la réalité. L’hermine est à profusion dans l’habillement.
Le donateur du clergé subit les mêmes contraintes de pose. Lui aussi est revêtu de ses plus beaux vêtements liturgiques et particulièrement de Chappe brodée. Il s’agit très souvent de chanoines, très souvent de famille noble dont il porte l’écu. On trouve aussi des évêques, des moines. Son saint protecteur est souvent un membre du clergé, tel un saint évêque, ou plus simplement un apôtre.
Il est un lieu où on les trouve rarement, sauf dans les blasons du réseau, il s’agit des Passions du XVIe de Cornouaille.
Ils peuvent remplir à eux seules une baie, c’est le cas à Ergué-gabéric , en l’église ,où dans la baie 1, avec le mari et l’épouse.

Briec, Garnilis, Briec, Sainte-Cécile, Ergé-Gabéric, église baie 1,  Guengat, Kergloff, La martyre, Morlaix, Cuburien,  Moncontour, Ploermel , Plouvorn, Keruzoret, Pont-Croix, Pouldavid, Quéménéven, Notre-Dame de Kergoat, Quimper, Cathédrale, Saint-Divy, Saint-Nicolas du Pélem, Tonquédec. Trégunc, Notre-Dame de Kervern


























LES DONATEURS XIXeET XXe.


La liste des donateurs que l’on trouvent sur les vitraux des églises est l’image indélébile, pas toujours, malheureusement ou heureusement ?d’une société dépassée ou en voix de disparition.

L’acte de donation apparaît au bas du vitrail, parfois au centre, de divers façons, du simple monogramme  aux blasons. Cela peut-être un texte plus ou moins court. Le curé, ou le recteur, et le maire se battent pour la meilleure place dans le choeur, retrouvant instinctivement par là les prééminences, de leurs ancêtres seigneurs du Moyen-Age, liées à ce lieu sacré. Le noble du coin n’est pas de reste. C’est la course à celui qui offrira le vitrail le plus beau, la plus riche de couleurs et le plus visible des fidèles. Les vicaires, alors nombreux y sont de leurs poches, seul donateur d’une baie, s’il est plus riche, groupés à plusieurs lorsqu’ils ne sont que de simples vicaires. Car il faut que le clergé montre l’exemple dans le programme de vitraux de l’édifice. Les laïcs sont aussi appelés de la chaire, les confréries, les filles de Marie, les dames patronnesses…, le patronage, ce dernier plus récemment. L’ancien recteur est appelé à la rescousse, mais sa place est  souvent au fond de l’église. Des curés voisins participent. Parmi eux, le curé doyen . Le maire, s’il a été absent au départ, se pointe plus tardivement, la chronologie des dates l’indique,  cela colle parfois avec une élection  proche.

Le donateur se fait parfois portraîtiser dans une scène évangélique, accompagné de son épouse et de ses enfants lorsque le sujet le permet. A leur honneur, cette participation est souvent anonyme. D’autre fois, elle est grand-guignolesque, lorsque que toute la famille, ou du moins leurs portraits animent une succession de leurs ancêtres en habits d’époque.

En dehors du département, on peut voir au Creusot, en l’église Saint-Henri, en 1890, la famille Schneider, fondateur de la troisième paroisse du Creusot. Henri Schneider est figuré en saint Eloi et son épouse sert de modèle pour sainte Barbe. La foule est composée de patrons régionaux. Vitrail de Joseph Besnard de Chalons sur Saone.

Dans la chapelle de la deuxième moitié du XXe siècle, le choeur est réservé à la famille du Directeur, en face l’aumônier à droit une fenêtre, puis arrive les élèves, les riches familles de conserveur ou commerçant, les parents des frères, les ouvriers et ouvrières, les anciens maîtres prisonniers.

Le verrier Jean-Louis Nicolas doit tenir la palme des inscriptions des œuvres offertes.

Il arrive fréquemment  que les enfants ou petits enfants des donateurs fassent restaurer les ou le vitrail offertt par leur ancêtre, comme à Tourch,29. 



1866, Hanvec, 29, église, « le barde de Notre-Dame de Rumengol » vitrail de J.L.Nicolas.

1867, Dinan, 22,Chenu, curé. Pièce de peinture sur verre, 40x40. prêtre en surplis devant l’église.

1876, Quiberon, 56, église, Fortuné et Marie le Guellec offre un immense vitrail pour un fait de naufrage.

1877, Pluneret, 56, église, baie 3, le Sacré-Cœur, don de monsieur l’évêque de Vannes, don de la paroisse de Sainte-Anned’Arvor d’Auray, baie 4, saint Michel, la Vierge écrasant le dragon, saint Gabriel, don de la paroisse et des paroissiens

1877, septembre. Malguénac, 56, église. Don du Comte Albert de Mun

1890, Scaër, 29,église, 2 baies du choeur, Madame Monjaret de Kerjequel et Mademoiselle Lorillon.
   
1885- 1887, Pont-Croix, 29, Notre-dame de Roscudon, toutes les baies côté nord sont offerte par la famille de monsieur Yvenat, ancien curé de Pont-Croix.

1891, Carnac, 56,église, fonds baptismaux,  Don du Vicomte et de la Vicomtesse de Perrien pour la naissance de Georges.

1899, Pont-Croix, 29, Notre-Dame de Roscudon, baie 0, la donatrice mourut entre la commande et la fin de l’exécution du vitrail. Le mot décédée apposé semble l’indiquer. par contre parmi les saintes et saintes, on découvre trois de ses enfants. Catherine porte les habits et emblêmes de sa sainte. Guénolé ou Guenaël porte le nimbe de son saint. Le troisième n’est pas identifiable.

XIXe, fin,  Grâce-Guingamp, 22, église, baie 0, donateurs en orant et enfants en chérubins.

1890-1900, Plounéour-Trez, 29, église. Baie o, l’un des apotres prend la tête du docteur Benjamin, inspecteur général des Services de la Santé de la Marine. Vitrail offert par ses enfants

Toutes les vitraux de la nef ont été offertes par des prêtres, des cirés, des laïcs, dont les noms sont inscrits sur des bandeaux inférieurs ; Leurs visages apparaissent parfois et de façon très visible, comme dans la baie 15 où il s’agit d’Alain Clavez, portraiy fait d’après une photographie que sa famille m’a montré. En baie 7 il s’agit de François Phelepp. Il en est de même de l’abbé Noël avec ses bésicles.

1919, Morlaix, 29,la Salette, baie7, le 22 mai, «  en la mémoire de ma bien aimée vénérable mère » B.G.

1925-1935, ; Plobannalec, 29,église, toutes les baies de la nef offertes par familles.

1926, Rochefort-en-Terre,56, baie 0 en mémoire du Commandant de Boisseguin, mort pour la France en 1916.

1929, Scaër, 29, église, madame Louers, en souvenir de ma fille Jeanne, baie 5.

1930, Monterrein, 56, église, tous les vitraux sont offert par la famille Dubois-Baudry, dont les armoiries ornent les baies. Pour saint Amédé , l’inspiration était le grand-père Amédé. Le saint Alain, en habit breton, correspond au maire de l’époque, monsieur Alain Dubois-Baudry.

1932, Cléguérec, 56, église. Don de Monseigneur Jan, évêque du Cap Haïtien.

1932. Josselin, 56, église, verrière de Gruber. « offerte par le duc de Montmorency » ici en donateur.

1934, Belle-Isle-en-Terre, 22, chapelle Notre-Dame, vitrail offert en ex-voto d’un accident de cheval.

1934, Le Faou, 29,église, baie 2, don de la famille Saluden, il s’agit ici d’un don posthume du chanoine Saluden, mort en 1933, représenté en saint Jaoua, et grand ami du curé. Sa belle-sœur tenait l’atelier de vitrail Saluden.

1947, Lorient, 56, église Sainte-Bernadette, «  en remerciement 1939-1945 »

1947, Plogastel-Saint-Germain, 29, église. «  Offert par le maire » baies transept.

1952, Hennebont, 56, basilique, dons de plusieurs familles dont ex-voto à un lieutenant de vaisseau.

1965, Pencran, 29, église Notre-Dame, baie 1, offerte par le comte de Rosmorduc.

Brennilis, 29, église Notre-Dame.. Suite à l’inauguration de la centrale, madame Pompidou, devant l’état lamentable des vitraux XVe, fait don de la restauration.

1982, Guidel, 56,église, baie figuratif offerte par le prince de Polignac, la seconde par le sénateur maire.

1984, Guidel, 56, chapelle de la Pitié, madame la mère du maire de Guidel.

1985, Taupont, 56, église, Monsieur marcellin, président du conseil régional.

1986, Le Conquet, 29,chapelle de Lochrist, monsieur  Missoffe, ancien ministre.

1986-1987, Plonéour-Trez, 29, église, la ville jumelée participe à la restauration des vitraux. Une inscription le souligne.

1994, Pontivy, 56, église, le Lions-Club offre la restauration d’une baie XIXe










































Mazèas.

«  C’est aussi une indication sur les façons de penser de cette fin du XVIe siècle en Bretagne.
Cette  coutume d’inscrire les noms relève du principe catholique du « Salut par les œuvres » auquel Luther oppose «  le salut par la foi ». C’est un aspect de mentalité optimiste qui récuse le pessimisme de la prédétermination, la hantise du doute, l’inquiétude luthérienne et sa perpétuelle interrogation. Elle est une forme « d’indulgence » dont les abus ont été l’un des révélateurs des autres formes du détournement des enseignements de la bible.

René Jean, Les arts de la terre. 1911

« Le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom d’un riche personnage que des légendes saintes. »

Roger Barrie, Thèse,p.113.

 La présence du donateur et son droit à la figuration sont justifiés par sa position dans la système féodal, de même que le droit d’afficher les armoiries dans les verrières.
La signification sociale de ces figurations peut être considérée comme une réaction compensatoire au malaise généralisé du féodalisme. Au moment où la centralisation du pouvoir monarchique donne à nouveau les moyens d’existence à la classe nobiliaire fortement ébranlée par les crises du XIVe et XVe siècle, il ne reste plus au seigneur qu la puissance théorique de l’image pour affirmer par analogie sa place au sein de la hiérarchie sociale dont il sent confusément la structure en voie de modification.
On peut aussi y voir que le don à une église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du jugement dernier.
Les mérites que le saint protecteur présente effacent l’interrogation personnelle devant la mort, la crainte du néant. Il ne faut pas négliger le souci de  gloire éternelle.





















Cathédrale de Quimper.


Les fidèles sortent de leur demeure aux ouvertures donnant une lumière assez chiches. Que ce soit par la rue Royale, la rue Kéréon, où les maisons se touchaient, ils arrivent dans cette cathédrale dont le choeur est un puits de lumière offert par ses baies hautes, et sa voûte blanche.
Les chanoines, pour se protéger du froid, ayant fait élever derrière leurs stalles un mur recouvert de tapisseries,. la lumière qui aurait pu provenir des baies basses est ainsi annihilée.
Deux cas de situation se présente alors :
Soit un office se déroule, et le choeur est encore en plus éclairé par des lumignons. Les clercs  l’emplissent de la blancheur de leurs aubes, les chanoines des couleurs de leurs chapes.  Cet espace est inaccessible au peuple, et les représentations des donateurs du clergé et du monde féodal  présents dans ces baies hautes, le peuple ne peut les apercevoir.
Il ne leur reste de visible que les 18 baies hautes du transept et de la nef, où se mêlent donateurs laïcs, donateurs évêques, saints patrons, et autres saints propriétaires d’une dévotion particulière. Et encore,  pour une bonne lecture, fallait-il qu’ils se déplacent sur les baies côtés.
Dans le cas de l’église libre de tout office, le choeur est encore un lieu inaccessible au peuple. On sait que plus tardivement, en plus de la clôture des chanoines, une arc de triomphe et des grilles en barreront l’accès.  Le besoin, qu’avait eu de se faire valoir les donateurs seigneurs de ces fenêtres hautes du choeur, était là aussi quasiment nul auprès de la population.

L’édifice étaient un lieu où l’on se promenait, mais tous ses vitraux hauts de la nef et du transept  marquaient-ils vraiment les badauds ?  Certes, ils devaient reconnaître quelques saints et saintes, certains plusieurs fois représentés : saint Christophe, la Vierge Marie en Piéta, allaitant l’Enfant Jésus,  le portant dans ses bras, saint Jean-Baptiste, saint Jean, le bien aimé du Christ, saint Michel, saint Pierre, saint Paul, Marie-Madeleine, Marie l’Egyptienne, saint Laurent.
Mais que leurs inspiraient ces donateurs en chapes riches de couleurs et ces seigneurs en armures et blasonnés ? Cela devait leur être aussi abstrait que les architectures des dais, dont la fonction répétitive n’était qu’un accompagnement.
Ces donateurs malgré leur position de prière ne devaient pas être d’une grande aide aux recueillements du fidèle et à leur prière qui était souvent prière de demande. Celle-ci se tournait vers le saint qui leur apporterait aide à leurs misères terrestres.

On arrive  donc à penser que le geste de ces donateurs  a eu une portée plus pure que nous le pensons actuellement. Se faire voir du peuple, peut être de leur vivant, mais après, souvenir, hommage de leur famille à qui l’entretien  incombait.  Il faut plutôt pencher vers une croyance par ce don à un droit a une vie éternelle.
 C’est peut-être dans ce contexte qu’a Ploërmel, la verrière de la Pentecôte est offerte en expiation d’un crime.






















































LES DONATEURS XIV, XV, XVI

       
    Il semblerait que le premier donateur sur un vitrail fut l’abbé Suger à la basilique de Saint-Denis au XIIe siècle.


Ils sont très souvent en orant, représentés de la même façon, de profil, à genoux, sur un coussin à pompons, devant un prie Dieu gothique recouvert d’une étoffe et où est posé le livre des Ecritures.

Le donateur laïque peut porter une chemise, un justaucorps ou un manteau et laisse découvrir son armure, l’épée et le heaume sont ses attributs. Le blason se voit soit sur le manteau, soit sur le poitrail, soit sur le prie Dieu.
La donatrice, l’épouse du donateur, est elle aussi en orant. Elle porte ses armoiries sur ses vêtements. Elle  revêt ses plus beaux atours.
La famille entière père, épouse, filles et fils sont aussi représentés.
 Il est rare que les visages soient des portraits. Le portrait stéréotypé est souvent utilisé. Il peut arriver que les générations suivantes à qui incombaient la charge de l’entretien y place leur propre portrait. Il arrive lors de la perte du visage d’origine par bris, que celui soit remplacé par un autre d’autre provenance. On ne se gêne pas s’il s’agit de celui d’un saint, que l’on retaille à la dimension voulue, on va même jusqu’à poser des visages à l’envers.  Il en est des blasons qui évoluaient, changer de famille, et donnaient nourriture à des procès et des bagarres épiques. Quant au saint protecteur on n’y touchait pas. Il n’avait pas toute l’intention des héritiers.
Celui-ci, dans la majorité des cas était le saint patron du donateur. Il facilite la recherche de l’identité du donateur, le blason ne suffisant pas parfois pour affiner cette approche.  Ce saint patron est la garanti du salut, il accompagne le donateur dont il a la charge. Son geste des mains l’indique bien, une main sur l’épaule  de son pupille, l’autre vers le ciel dans un signe d’accompagnement. Parfois la main posée sur le dos semble vraiment pousser le donateur, c’est le cas du saint Jean-Baptiste de Guengat, à Saint-Nic, la main ne touche pas le donateur.
Les donateurs sont parfois nombreux dans la même verrière, c’est la cas de la baie 4 du XVe de Guengat où il ils se retrouvent à plusieurs couples.
En Cornouaille, on ne trouve pas de donateur offrant une maquette d’église, seule exception, à Pont-Croix, où un donateur porte un calice.
L’armure suivait le même stéréotype et été faite sur le même verre gris bleu proche de la réalité. L’hermine est à profusion dans l’habillement.
Le donateur du clergé subit les mêmes contraintes de pose. Lui aussi est revêtu de ses plus beaux vêtements liturgiques et particulièrement de Chappe brodée. Il s’agit très souvent de chanoines, très souvent de famille noble dont il porte l’écu. On trouve aussi des évêques, des moines. Son saint protecteur est souvent un membre du clergé, tel un saint évêque, ou plus simplement un apôtre.
Il est un lieu où on les trouve rarement, sauf dans les blasons du réseau, il s’agit des Passions du XVIe de Cornouaille.
Ils peuvent remplir à eux seules une baie, c’est le cas à Ergué-gabéric , en l’église ,où dans la baie 1, avec le mari et l’épouse.

Briec, Garnilis, Briec, Sainte-Cécile, Ergé-Gabéric, église baie 1,  Guengat, Kergloff, La martyre, Morlaix, Cuburien,  Moncontour, Ploermel , Plouvorn, Keruzoret, Pont-Croix, Pouldavid, Quéménéven, Notre-Dame de Kergoat, Quimper, Cathédrale, Saint-Divy, Saint-Nicolas du Pélem, Tonquédec. Trégunc, Notre-Dame de Kervern


























LES DONATEURS XIXeET XXe.


La liste des donateurs que l’on trouvent sur les vitraux des églises est l’image indélébile, pas toujours, malheureusement ou heureusement ?d’une société dépassée ou en voix de disparition.

L’acte de donation apparaît au bas du vitrail, parfois au centre, de divers façons, du simple monogramme  aux blasons. Cela peut-être un texte plus ou moins court. Le curé, ou le recteur, et le maire se battent pour la meilleure place dans le choeur, retrouvant instinctivement par là les prééminences, de leurs ancêtres seigneurs du Moyen-Age, liées à ce lieu sacré. Le noble du coin n’est pas de reste. C’est la course à celui qui offrira le vitrail le plus beau, la plus riche de couleurs et le plus visible des fidèles. Les vicaires, alors nombreux y sont de leurs poches, seul donateur d’une baie, s’il est plus riche, groupés à plusieurs lorsqu’ils ne sont que de simples vicaires. Car il faut que le clergé montre l’exemple dans le programme de vitraux de l’édifice. Les laïcs sont aussi appelés de la chaire, les confréries, les filles de Marie, les dames patronnesses…, le patronage, ce dernier plus récemment. L’ancien recteur est appelé à la rescousse, mais sa place est  souvent au fond de l’église. Des curés voisins participent. Parmi eux, le curé doyen . Le maire, s’il a été absent au départ, se pointe plus tardivement, la chronologie des dates l’indique,  cela colle parfois avec une élection  proche.

Le donateur se fait parfois portraîtiser dans une scène évangélique, accompagné de son épouse et de ses enfants lorsque le sujet le permet. A leur honneur, cette participation est souvent anonyme. D’autre fois, elle est grand-guignolesque, lorsque que toute la famille, ou du moins leurs portraits animent une succession de leurs ancêtres en habits d’époque.

En dehors du département, on peut voir au Creusot, en l’église Saint-Henri, en 1890, la famille Schneider, fondateur de la troisième paroisse du Creusot. Henri Schneider est figuré en saint Eloi et son épouse sert de modèle pour sainte Barbe. La foule est composée de patrons régionaux. Vitrail de Joseph Besnard de Chalons sur Saone.

Dans la chapelle de la deuxième moitié du XXe siècle, le choeur est réservé à la famille du Directeur, en face l’aumônier à droit une fenêtre, puis arrive les élèves, les riches familles de conserveur ou commerçant, les parents des frères, les ouvriers et ouvrières, les anciens maîtres prisonniers.

Le verrier Jean-Louis Nicolas doit tenir la palme des inscriptions des œuvres offertes.

Il arrive fréquemment  que les enfants ou petits enfants des donateurs fassent restaurer les ou le vitrail offertt par leur ancêtre, comme à Tourch,29. 



1866, Hanvec, 29, église, « le barde de Notre-Dame de Rumengol » vitrail de J.L.Nicolas.

1867, Dinan, 22,Chenu, curé. Pièce de peinture sur verre, 40x40. prêtre en surplis devant l’église.

1876, Quiberon, 56, église, Fortuné et Marie le Guellec offre un immense vitrail pour un fait de naufrage.

1877, Pluneret, 56, église, baie 3, le Sacré-Cœur, don de monsieur l’évêque de Vannes, don de la paroisse de Sainte-Anned’Arvor d’Auray, baie 4, saint Michel, la Vierge écrasant le dragon, saint Gabriel, don de la paroisse et des paroissiens

1877, septembre. Malguénac, 56, église. Don du Comte Albert de Mun

1890, Scaër, 29,église, 2 baies du choeur, Madame Monjaret de Kerjequel et Mademoiselle Lorillon.
   
1885- 1887, Pont-Croix, 29, Notre-dame de Roscudon, toutes les baies côté nord sont offerte par la famille de monsieur Yvenat, ancien curé de Pont-Croix.

1891, Carnac, 56,église, fonds baptismaux,  Don du Vicomte et de la Vicomtesse de Perrien pour la naissance de Georges.

1899, Pont-Croix, 29, Notre-Dame de Roscudon, baie 0, la donatrice mourut entre la commande et la fin de l’exécution du vitrail. Le mot décédée apposé semble l’indiquer. par contre parmi les saintes et saintes, on découvre trois de ses enfants. Catherine porte les habits et emblêmes de sa sainte. Guénolé ou Guenaël porte le nimbe de son saint. Le troisième n’est pas identifiable.

XIXe, fin,  Grâce-Guingamp, 22, église, baie 0, donateurs en orant et enfants en chérubins.

1890-1900, Plounéour-Trez, 29, église. Baie o, l’un des apotres prend la tête du docteur Benjamin, inspecteur général des Services de la Santé de la Marine. Vitrail offert par ses enfants

Toutes les vitraux de la nef ont été offertes par des prêtres, des cirés, des laïcs, dont les noms sont inscrits sur des bandeaux inférieurs ; Leurs visages apparaissent parfois et de façon très visible, comme dans la baie 15 où il s’agit d’Alain Clavez, portraiy fait d’après une photographie que sa famille m’a montré. En baie 7 il s’agit de François Phelepp. Il en est de même de l’abbé Noël avec ses bésicles.

1919, Morlaix, 29,la Salette, baie7, le 22 mai, «  en la mémoire de ma bien aimée vénérable mère » B.G.

1925-1935, ; Plobannalec, 29,église, toutes les baies de la nef offertes par familles.

1926, Rochefort-en-Terre,56, baie 0 en mémoire du Commandant de Boisseguin, mort pour la France en 1916.

1929, Scaër, 29, église, madame Louers, en souvenir de ma fille Jeanne, baie 5.

1930, Monterrein, 56, église, tous les vitraux sont offert par la famille Dubois-Baudry, dont les armoiries ornent les baies. Pour saint Amédé , l’inspiration était le grand-père Amédé. Le saint Alain, en habit breton, correspond au maire de l’époque, monsieur Alain Dubois-Baudry.

1932, Cléguérec, 56, église. Don de Monseigneur Jan, évêque du Cap Haïtien.

1932. Josselin, 56, église, verrière de Gruber. « offerte par le duc de Montmorency » ici en donateur.

1934, Belle-Isle-en-Terre, 22, chapelle Notre-Dame, vitrail offert en ex-voto d’un accident de cheval.

1934, Le Faou, 29,église, baie 2, don de la famille Saluden, il s’agit ici d’un don posthume du chanoine Saluden, mort en 1933, représenté en saint Jaoua, et grand ami du curé. Sa belle-sœur tenait l’atelier de vitrail Saluden.

1947, Lorient, 56, église Sainte-Bernadette, «  en remerciement 1939-1945 »

1947, Plogastel-Saint-Germain, 29, église. «  Offert par le maire » baies transept.

1952, Hennebont, 56, basilique, dons de plusieurs familles dont ex-voto à un lieutenant de vaisseau.

1965, Pencran, 29, église Notre-Dame, baie 1, offerte par le comte de Rosmorduc.

Brennilis, 29, église Notre-Dame.. Suite à l’inauguration de la centrale, madame Pompidou, devant l’état lamentable des vitraux XVe, fait don de la restauration.

1982, Guidel, 56,église, baie figuratif offerte par le prince de Polignac, la seconde par le sénateur maire.

1984, Guidel, 56, chapelle de la Pitié, madame la mère du maire de Guidel.

1985, Taupont, 56, église, Monsieur marcellin, président du conseil régional.

1986, Le Conquet, 29,chapelle de Lochrist, monsieur  Missoffe, ancien ministre.

1986-1987, Plonéour-Trez, 29, église, la ville jumelée participe à la restauration des vitraux. Une inscription le souligne.

1994, Pontivy, 56, église, le Lions-Club offre la restauration d’une baie XIXe
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 16:00

Chapelle Notre-Dame de la Clarté.Manoirde kerlec'h,xvi° et xviii°

En 1935, une des baies conservait un débris de vitrail représentant un évêque
Bulletin de la Société Archéologique duFinistère, communication du Docteur Dujardin.

    1776, une vitre de la dernière fenêtre du bas côté nord présente une brèche de 14 pouces de haut sur 12 et demi de large. Au sol, un fragment de la vitre.
1876, la grande fenêtre du maître autel contenait, avant la démolition, une verrière admirablement conservée, restaurée vers 1850. Il s’agit d’une Passion, avec Longin, la Vierge Marie, Marie-Madeleine, Marie mère de Jacques et de Joseph, saint Jean,ainsi que plusieurs soldats.

 En la partie supérieure, écusson de la famille de Pennendreff ou Peenandreff fondue plus tard en Kersauzon.1534.


Eglise  Saint Arzel la baie du Chevet raconte la vie de ce saintl
1898, le 11 août, un incendie qui détruit l’église


Dans l’ensemble, restauration par l'atelier Raub  de Brest après l’explosion du Liberty-Schip
1986,restauration de Scaviner  1929-1991, Verrier de Pont-Aven, ,  il travailla chez Guével et le Bihan-Saluden,

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