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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:19

ES NATIVITES  DES XV ET XVI° SIECLES

 

Petit inventaire des vitraux  des quatre départements bretons

 

Côtes d’Armor

Lantic, chapelle Notre-Dame de la Cour , XVe.

Moncontour, église XVI°

Paule, chapelle Notre-Dame de Lansalaun 1526 

Ploubezre. 22, Ch. Notre-Dame de Kerfaoues.1469

 

Finistère

Brennilis, église XVe.  .

 Ergué- Gabéric,  église XVIe et chapelle Notre-Dame de  Kerdevot 1489.

Gouézec, chapelle Notre-Dame. de Tréguron, XVIe, N.D.des Trois Fontaines. XVIe buste de la Vierge ; Hôpital-Camfrout église

Mellac,manoir de Kernault, adoration des Mages, XVI°
Plouézoc église XIX° 
Plomelin, église XX° 

;. Pont-Croix, église, XVIe..

Quimper, chapelle Notre-Dame du Guéodet ; VD

Quéménéven,Notre-Dame de Kergoat..

Spézet, chapelle Notre-Dame du Cran

Trégunc, chapelle  Notre-Dame.de Kerven.

 

 

.

Ille et Vilaine

La Baussaine. Eglise VD

Bazouges la Pérouse, église, XVI°, fragment berceau, et adoration des bergers.

 Les Iffs, église, adoration des Mages XVI°. .

Javené, église, adoration des Mages

Louvigné de Bais, adoration des Mages

 

 

            Morbihan.

            Carnac, musée, éléments

            Langonnet, église, VD 

                 locoal-Mendon

Malestroit, église XVe. .

Melrand, chapelle de Locmaria.

Noyal-Pontivy, église

Pontivy, église de Stival,  . VD

Remungol-chapelle  Notre-Dame.des Fleurs.. VD .

Rochefort en Terre, chapelle. du Château. XVI

Saint-Thuriau XVe Chapelle du Gohazé

 

Un grand nombre de  vitraux  ont disparus.

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:11
Leurs privilèges

 

Charles et Charles VI  octroient ? aux peintres verriers ? des privilèges les exonérant de  toutes tailles et subsides, garde de portes, de guet et arrière guet. Charles VII  qui aime la peinture sur verre, puis Henri II en 1555, confirment cet état de chose.  Un contemporain du premier, le roi René, en captivité à Dijon, aux alentours de 1450, emploie son temps à peindre différents sujets dont un portait de Jean-Sans- Peur  qui fut placé dans les vitraux de la  chapelle des Chartreux .
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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 17:01

Les fenêtres hautes, image de la richesse du XV°siècle

 

Les vitraux des fenêtres hautes ne peuvent  que  nous donner une mince   idée  de ce que cette cathédrale possédait  dès le XVe siècle dans  toutes ses fenêtres, autant hautes que basses.

 

 Et si les années et leurs outrages n’avaient causé leurs pertes partielles ou complètes, cet édifice aurait à l’heure actuelle une place importante dans l’histoire du vitrail. Malheureusement, on  ne peut estimer  que seul un peu plus du quart  des vitraux du XVe  a survécu.  Ces vitraux, que nous voyons actuellement, sont  conservés majoritairement à  leur place d’origine.BAIE 100

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4 décembre 2010 6 04 /12 /décembre /2010 16:52

andre-noel-baie-3.jpg                                   Un programme décousu.

 

Devant cet ensemble de vitraux, nous sommes avec un programme décousu, où se suivent sans ordre, avec des auteurs différents, l’histoire locale, le patronage des multiples chapelles et les sujets demandés par des donateurs de cette époque,  sujets qui, du moins pour ceux du XIXe siècle, mêle le vitrail tableau, reconnaissable  à ses grands sujets, et, le vitrail archéologique, à ses petites scènes, dans l’esprit des vitraux du XIIe. 

 

Les oeuvres  plus récentes du XXe siècle n’ont rien fait pour arranger cet aspect. Quant à la nef, la vision d’ensemble de cet espace n’est pas avantagée par la dissymétrie des fenêtres, au nombre moins grand du côté sud, dû à  l’emplacement de l’ancien évêché aujourd’hui musée.

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:39

Baie-100-St-Jean-visage.jpgandre-noel-baie-3.jpg

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:13

ci joint certains décors sur la Nativité,

 

 dont certain pour la paroisse Sainte Claire en Penhars, commune de Quimper

 

Copie-de-Decors--Nativite-de-la-ZUP.jpg

LA Nativité de la Zup,on y relève la mVierge Marie avec l'Enfant Jesus entouré d'une représentataition des habitants sur un fond  des immeubles du quartier de Kermoysan

 

Decors--Nativite-rouge.jpg

 Suit un  autre décor avec une "Nativité rouge"  Autre Nativité  en adhèsif Maréchal, Paris 1958 pour vitrine magasin.

Nativite-en-adhesif-Marechal-Paris-1958.jpg

 

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1 décembre 2010 3 01 /12 /décembre /2010 17:04

A H ! Babelle, sais-tu la nouvelle?

Q'une belle    Nous a mis au jour;

Dieu qui quitte   Pour notre mérite,

Dieu qui quitte   Son divin séjour.

La musique     D'un Coeur angélique,

Authentique   L'afait à Savoir

Dans les langes, Disoient les Saints Anges,

Dans les langes Vous pourrez le voir,

La mémoire      DU Roi  de la Gloire,

Paix, victoire   Répand en tout lieux

Dans les Ames  Par les pures flämes,

Dans les Ames Qui cherchent kes Cieux.

Dans l'étable    Comme un misérable,

Doux , traitable Cit ce Roi nouveau,

Une Créche  Sur la paille Seiche

Une créche    Lui sert de Berceau.

 

Courez vîte, Pasteurs  son mérite

Vous invite  D'en prendre le soin;

                   L'Auteurde tout être,

Il veut être Réduit au besoin.

O Merveille  De Dieu sans pareille.

Dans les langes     vous pourrez les voir

 

 

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19 novembre 2010 5 19 /11 /novembre /2010 16:30

DIRINON

Eglise Sainte-Nonne.   
   
 



Foudre en 1951.
Baie d chevet, date du vitrail, 1923. Vie de la sainte Nonne,

 

Lancettes  a et b,

 

La description du sujet

 

  Sur fond de village et  de bois, trois habitants viennent voir La Sainte Nonne, elle les reçoit assise,  avec son fils sur ses genoux, laissant sur le sol, panier et livre qu’ils ont quitté,. Lancette c et d, elle conduit son fils au couvent, un abbé portant crosse, et deux moines la reçoivent sur fond de paysage où se découpe l’église de Dirinon et son ossuaire.


  Dans le réseau, Sainte Nonne  est entourée de deux anges orant et de deux autres musiciens.

 

Baie 1, première à gauche, Sainte Nonne ébarque, portant dans les bras son enfant,sera qui  Saint Divy,  d’un canot à trois rameurs. Baie2 seconde à droite,  elle est agenouillée au bord d’un ruisseau, elle y puise de l’eau et va baptiser son fils. auteur  atelier Hermann et Léon Payan.

, Ce vitrail fut, très mal restauré en 1965, dont, en baie  0, la Vie de sainte None.
Baie 2 bis, oculus avec un blason XVII ou XVIIIe sur montage même époque, datation car travaux en 1754 pour élargissement d’une chapelle. Il fut caché un long moment par un retable.
Baies 3 et 5, verrières grisaillées du peintre verrier  landernéen G.Fellep 1899.
Baies 4, 6,8,10, verrières grisaillées à bordures simples parfois verre cathédrale et verre antique, attribution de notre part à Fellep, mais possible plus ancien.
Baies 7 et 9, vitrerie blanche avec montage dans l’esprit  duXVIIe siècle.

En 1987, découverte dans les anciens fonds baptismaux d’un paquet de vitrerie blanche, déposé là probablement par Fellep,  borne et losange, certains avec des verres verdâtres, probable  œuvre de Gardeshant. 1778

1986. très mauvais état, particulièrement façade Nord, des meneaux dont certains ne sont pourtant pas plus  anciens que le début du XXe siècle.

A remarquer la fenêtre 4 du XVe,Yves-Pascal Castel la donne au plus tôt  duXIIIe siècle.  Les repiques de Scaviner n’ont pas arrangé les choses.
 Des travaux de remise en plomb eurent une première tranche, puis l'architecte des  Bâtiment de France coupa les crédits à cause d’une horloge posée sans permission. Du coup les travaux  de restauration des vitraux continuèrent avec un autre atelier directement avec la mairie.

Travaux sous la direction des Batiments de France en 1982, 1987

Chapelle Sainte-Nonne ©

DIAPO N° 17

Fenêtre axiale, vitrail figuratif de Fellep. Sainte Nonne dans la travée centrale avec accompagnement de l grisaille. Très mal restauré. Sc
Baie 3 et 4 vitrerie losange JPierre Le Bihan 1966

Paris le 19 septembre 1966.
Monsieur Lisch architecte en chef des Monuments Historiques

Suite à votre lettre daté du 17 septembre 1966, j’ai l’honneur de vous préciser que si Monsieur le recteur veut prendre à sa charge les frais de la troisième fenêtre, je ne vois pas d’inconvénients à ce que vous le réalisiez.
Veuillez agréer, Monsieur, l’assurance de ma considération distinguée.

 

 

Le nom du peintre verrier Morlaixien Jean-Louis Nicolas apparait au transept nord et nef

 

 ai relevé:"1902, Payan et Guyonnet, Bodilis, 29, église Notre-Dame, Crucifixion,  en caisses, trouvée dans étage sacristie, déposée lors de la pose des vitraux de Devivier


 

Chapelle Saint-Divy.  Restauration, 1829.

Vitrerie losange, verre blanc ( passage de 1985) pourrait dater de 1829.

 

Chapelle du manoir de  Kerliezec. "Notre-Dame de l'Assomption "

 

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 17:41

 Presque toujours, on rejoignait des camarades le long du trajet ;  Et si on arrivait en retard, le coin  et le bonnet d'âne était pour nous. 

certains couraient dans tous les sens,

Il en était de même dans la cour  la récrécertains étaient plus calmes, marchant de concert ou accompagnés par des plus grands..ce qui fut mon cas. 

 

  Les commerçants étaient ouverts, certains  sur le pas de leur porte qui nous regardaient passer , parfois nous adressant la parole,  un peu plus longuement que : « petit, tu vas à l’école » 

 

 La boutique du boucher était hors du commun.

 Des grilles peintes en rouge qui le fermaient la nuit  Lorsqu'elle étaient ouvertes, des crochés tendus vers le ciel sortaient de sa façade.

 

Y étaient accrochées des têtes, des carcasses de vaches et des chapelet de saucisses..  Un petit ruisseau de sang se glissait vers la rue se créant un passage dans la sciure.

 

 

 

 Mais ces rêveries avaient toujours une fin. Souvent la cloche de l’école nous demandait de nous activer. 

Du coup, nos galoches  ou sabots teintaient sur le sol laissant derrière elles des étincelles

 

 Chausser leurs enfants était un casse-tête pour les parents, Mais aussi pour eux, peut-être un peu moindre. Les pieds grandissaient,

 

on coupait les bouts pour laisser pousser les doigts de pied, les semelles était en bois coupé en tranches collées à un support. cela était ainsi moins rigide que les galoches aux semelles de bois. Ces semelles recevaient  des protections en caoutchouc découpé sur de vieux pneus. En ville, la plus part du temps les rues étaient pavés avec une rigole de chaque côté quand elle n’était pas au milieu. 

 

Dans certaines rues, l’herbe poussait entre ces pavés. La commune nous demandait de les enlever.

 

 Ces rues, on y faisait des barrages et on y déposait des navires de papier, souvent pages de nos cahiers.

Il n’était pas rare que, lors de nos allers et retours à l’école, nous faisions des blagues ou des bêtises. Cela était plutôt réservée pour la sortie à la fin de la journée.

 

Faucher le cartable d’un copain,  probable tête de turque, courir pour le jeter par dessus un mur. Entrer chez des commerçants et poser des questions plutôt fallacieuses, tirer les sonnettes, rares à cette époque, plutôt faire cogner le marteau de la porte.

 

 

Dans la cour,  franchi le portail, s’était la foule, et le bruit. Cela grouillait de toutes parts.

 

 Quelques arbres  taillés en bouquet,  recevaient à leurs pieds nos cartables, quand ils ne servaient pas de point de ralliement, de discussion, le dos appuyé contre son écorce et les pieds nonchalamment posés sur le sol de la cour. Rarement goudronné, souvent en terre battue avec quelques gravillons qui écorchaient les genoux. Les prévoyants avaient pris place dans les pissotières aux pans d’ardoises d’Angers, accolées au W.C à la turque, aux portes de bois orphelines des parties inférieures et supérieures. Certains en avait peur. Ils se retenaient jusqu’au moment où il fallait à tout prix lever le doigt, avant que l’accident ne vienne avec les larmes.

 

 

A la cloche,  finis les jeux, les parlotes. On se mettait en rang  de deux ou de trois devant les maîtres, qui pour mieux nous voir  et calmer ce monde de garnements, montaient sur la marche de la porte de leur classe ; à l’abri d’une véranda souvent simple petit toit à une seule pente reposant sur des colonnes de ferrailles.

 

Des arbres, une multitude de moineaux essayaient  prudemment de descendre picorer sur le sol les miettes de nourriture que nous avions laissé tomber : pain et chocolat de notre goûter, gâteaux vitaminés de couleur rose que l’on nous donnait sous la photo d’un chef d’Etat, devant laquelle nous chantions sans bien comprendre : « Général, nous voilà ».

 

Dans un silence lourd, l’appel avait lieu, une bonne vingtaine de « présent » coupée de : « il est malade msieur »  Cet inventaire terminé, le maître se mettait sur le côté et la petite tribu, cartable à la main, quittait la cour.  Il y avait toujours deux ou trois qui s’échangeaient des secrets en avançant et deux ou trois autres qui se faisaient des crasses.

  Des arbres, une multitude de moineaux essayaient  prudemment de descendre picorer sur le sol les miettes de nourriture que nous avions laissé tomber : pain et chocolat de notre goûter, gâteaux vitaminés de couleur rose que l’on nous donnait sous la photo d’un chef d’Etat, devant laquelle nous chantions sans bien comprendre

Le calme, que le maître avait  à peu près réussit à instituer,  devenait lettre morte dès et lors du passage de la porte de la classe.  Ce n’était plus le jour de la rentrée, où chacun de nous, l’anxiété ou la découverte aidant, avait du mal à prendre place. Les cartables glissaient sur les tables,  les blouses grises ou bleues remplaçaient les manteaux, cabans, cirés ou simples vestes. Le grand tableau noir, bien scellé, nous faisaient face, encadré d’une carte de France et du monde.

 

 Debout sur la droite de  ce tableau, le maître ; en blouse grise blanchie de craie,  la main droite dans la poche , la gauche tenant une grande règle, attendait   que nous soyons tous assis  dans le silence. « Sortez vos ardoises. Ecrivez sur votre cahier à la page  blanche : J.M.J. jeudi 14 octobre 2004. Puis  la phrase de morale qui est sur le tableau : Ceux qui ne vont pas à l’école resteront des ignorants. »

 

 

 

 

 

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14 novembre 2010 7 14 /11 /novembre /2010 17:18

Ilest vrai  quela restauration des verrières hautes de la Cathédrale nous a offert les occasions  de relever que ces vitraux  qu XV° siècleont subi de nombreuses restaurations partivilièrement de 1869n ainsi que leur dépose en prévision des dégats que leur aurait entrainé  une guerre en vue.  Pour cela ils furent déposé et stoqué dans une chapelle des environs de Quimper; Saint Guénolé en  Ergué Armel dans des conditions peu favorables. cD3 - 634

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