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2 février 2011 3 02 /02 /février /2011 10:00

e vitrail en 1986, et la façon dont il est regardé par les gens et leurs souvenirs des vitraux.

 

 

Au  XXe siècle,  de 1960 jusqu’aux années 1980, le vitrail n’était pas perçu par les gens. Ils ne connaissent pas leurs églises. Que des fois, avec  les maire, conseillers, ou représentant de comités, j’ai été surpris par leur méconnaissance des sujets de leurs vitraux et de leur état de conservation. Cela c’est aggravé entre 1980 et 2000. pour certains édifices, délaissés par les comités de restauration, et ne servant plus qu’aux essentielles activités du culte : messes et enterrements. Ils sont plus  sensibles à une porte en mauvaise état, à des ardoises qui tombent. La fermeture quasi permanente actuelle de l’édifice, même en zone rurale, n’est pas pour arranger les choses. Cela va mieux en été.

 

La façon de rentrer dans l’édifice, le silence qui était recommandé, le manque de liberté de circuler dans l’édifice, la trop grande sacralisation du lieu, héritage du siècle dernier et de la première moitié du XXe, tout cela concourait à ce que le vitrail était très peu vu et très peu connu par les fidèlesCependant il faut parler d’une « acceptation par usage » ou « civil inattention ». Les fidèles très vite s’habituent au lieu. Un vitrail neuf, très vite il est oublié. Cela est peut être bon signe ; C’est qu’il colle bien à l’édifice, mais cela peut être aussi grave. S’agit-il d’une mauvaise éducation de l’œil ? ou d’une inattention ? cela est l’indice d’une acceptation positive et sans discussion. Acceptation par l’usage devient une attitude circonstanciée et souvent opportune par rapport à l’art. On accepte.

 

         Jeanpierrelebihan 1986

Actuellement, on peut remarquer, lorsque l’église est ouverte, que les gens et surtout ceux des comités regardent le vitrail. La vision du vitrail n’est plus figée. La lecture est faite de tous les endroits.

 

On se promène partout, on regarde partout. Seules les portes obligent les gens à passer par un endroit. Les bancs, les chaises ne sont plus un obstacle, une barrière à la circulation.

Cependant il faut parler d’une « acceptation par usage » ou « civil inattention ». Les fidèles très vite s’habituent au lieu. Un vitrail neuf, très vite il est oublié. Cela est peut être bon signe ; C’est qu’il colle bien à l’édifice, mais cela peut être aussi grave. 

 

La circulation de l’œil est omniprésente. Le vitrail n’est plus que de face ou de biais. Il est vu à un mètre, à dix mètres, il est regardé de gauche, de droite. L’édifice n’a pas perdu de sa sacralité.

 

Cependant, on peut noter, chez habitants de certaines communes, des brides de mémoire sur leurs vitraux. On se rappelle avoir vu leur  pose. «  J’avais 10 ou 12 ans » «  Nous y avons lancé des cailloux en sortant du caté. »  Ce sont des gens plutôt des années 1925-1935.  Ce sont ceux que nous rencontrons, responsables de comités, de communes. «  C’est le portrait de mon père, de la tante de la grand’mère, d’un tel. » Vitraux du tout débit du siècle, parfois du siècle de la fin du siècle d’avant. «  On m’ a dit que c’était le portrait du recteur, du maire, de ; ;. »

Actuellement, on peut remarquer, lorsque l’église est ouverte, que les gens et surtout ceux des comités regardent le vitrail. La vision du vitrail n’est plus figée. La lecture est faite de tous les endroits.

 

On se promène partout, on regarde partout. Seules les portes obligent les gens à passer par un endroit. Les bancs, les chaises ne sont plus un obstacle, une barrière à la circulation.

 

La circulation de l’œil est omniprésente. Le vitrail n’est plus que de face ou de biais. Il est vu à un mètre, à dix mètres, il est regardé de gauche, de droite. L’édifice n’a pas perdu de sa sacralité.

 

Cependant, on peut noter, chez habitants de certaines communes, des brides de mémoire sur leurs vitraux. On se rappelle avoir vu leur  pose. «  J’avais 10 ou 12 ans » «  Nous y avons lancé des cailloux en sortant du caté. »  Ce sont des gens plutôt des années 1925-1935.  Ce sont ceux que nous rencontrons, responsables de comités, de communes. «  C’est le portrait de mon père, de la tante de la grand’mère, d’un tel. » Vitraux du tout débit du siècle, parfois du siècle de la fin du siècle d’avant. «  On m’ a dit que c’était le portrait du recteur, du maire, de ; ;. »

Actuellement, on peut remarquer, lorsque l’église est ouverte, que les gens et surtout ceux des comités regardent le vitrail. La vision du vitrail n’est plus figée. La lecture est faite de tous les endroits.

 

On se promène partout, on regarde partout. Seules les portes obligent les gens à passer par un endroit. Les bancs, les chaises ne sont plus un obstacle, une barrière à la circulation.

 

La circulation de l’œil est omniprésente. Le vitrail n’est plus que de face ou de biais. Il est vu à un mètre, à dix mètres, il est regardé de gauche, de droite. L’édifice n’a pas perdu de sa sacralité.

 

Cependant, on peut noter, chez des habitants de certaines communes, des brides de mémoire sur leurs vitraux. On se rappelle avoir vu leur  pose. «  J’avais 10 ou 12 ans » «  Nous y avons lancé des cailloux en sortant du caté. »  Ce sont des gens plutôt des années 1925-1935.  Ce sont ceux que nous rencontrons, responsables de comités, de communes.



Par contre, certains, découvrent que ce sont leurs parents ou grands parents qui les ont offert. Ils n’ont jamais regardé le bas des vitraux, ou ont oublié.

 

Il y a des souvenirs plus fessiers : «  j’étais assis ou assisse, près de tel vitrail, derrière le pilier » Occupation visuelle nécessaire lors d’office qu’on ne suit plus. Où encore, mais cela remonte à la prime jeunesse : «  Le visage d’un tel dans un vitrail ou d’un démon nous faisait peur. »



 

Que de leçons de caté passées avec le recteur ou l’abbé devant un vitrail relatant, la vie du Christ et la vie d’un saint, d’une sainte, que de canots dans la tempête, un Christ qui marche sur l’eau, des images de guerres et de soldats mourants, Vivement le retour à la sacristie.

 

Que de leçons de caté passées avec le recteur ou l’abbé devant un vitrail relatant, la vie du Christ et la vie d’un saint, d’une sainte, que de canots dans la tempête, un Christ qui marche sur l’eau, des images de guerres et de soldats mourants, Vivement le retour à la sacristie.

 

 

 

 

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26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 15:16

Le26 AOUT1738,eut lieu le contrat d’échange de terres et fossés entre Jean Le Goff fils et juveigneur, et Mathurine Couetemeur

 


devant nous notaires de de la Cb_timents.gifour  Jurion de Pontivy, siège du Duché de Rohan, Pairie de France avec soumission et prorogation rexpresse y jurée néanmoins ont comparus en leurs personnes Jean Le Goff et Mathurine Coatemeur veuve de Louis Le Gofff et Mathurine, gens de ménage demeurant rarement au village de Cran en SaintGérant paroisse  de Noyale Pontivy au diocèse de Vannes, les quels déclarent leur appartenir chacun la terre ex libre de domaine congéable ptochenement de cette seigneurie de Pontivy située audit village de Cran dépendances d’undit Jean le Goff, lui comme juveigneur par lamort de Louis Le Goff  son père celle de ladite  departage des suscessions de Michellechaumissa et père  ny mère et d’autant que les terres s'y desnommées sont très incommodes à servir et déservirsont l'une  à l'autre dont l'une à l'autreles fossés lui appartenant sur son clos de Lande nommé le parc Lande De la Croix Cohic

 

et contre l'échange du'ils fonds réciproquemment à l'amiable? l'un à l'autre des terres  droitier

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19 janvier 2011 3 19 /01 /janvier /2011 17:09

JEAN LE BIHAN  ET LA CROIX DE VERMEIL.

 

 

 

 

 

 

 Ma grand-mère paternel,  de Pontivy, chez qui je passais une partie de la guerre, , j’avais de 5 à 10 ans, me racontait souvent, des histoires de chouans.  Il est vrai que du côté de Pontivy, là-bas dans le Morbihan, il s’était passé, durant la Révolution, des choses, parfois belles, parfois pas belles du tout. Le grand-père, un docteur était un amateur des chants. Dans sa salle d'attente lorsqu'il n'avait pas de clients, il jouait sur ses instruments et chantait des chansons bretonnes dont il composait la musique.  Je le découvrirait bien plus tard.  

 

Ces récits de faits historiques déformés par l’imagination et par la transmission de  générations en générations, étaient devenues des légendes. Ces légendes, je les avais complètement oubliés.

 

  La découverte des  documents de l'an mille septcent soixante quatre

Il y a quelques années, mon père,qui est mort depuis à un âge bien avancée, me passa une liasse de documents écrits à la main d’une belle écriture en vieux françois, datant de quelques années d’avant la Révolution. Parmi eux, se trouvaient des baux  fermiers où le nom d’un Jean Le Bihan du village de Kerio en Noyal-Pontivy revenait  à toutes les pages.   Ce nom  et ce village où je n’avais jamais été  me disaient  cependant quelque chose et avaient un parfum d’enfance.

 

Quelque temps plus tard, je tombais sur un livre ayant trait à cette époque Révolutionnaire dans le Morbihan. J’y retrouvais étalé sur  cinq pages ce Jean Le Bihan et ce que ma grand-mère me racontait à sa façon..  Et dans ce livre des années 1980,  un petit-fils  narrait ce que sa  grand-mère lui avait raconté, une grand-mère dont le Jean Le Bihan était son aïeul

 

Ce Jean Le Bihan était aussi mon aïeul. Le narrateur je ne le connaissais pas, pas plus que la grand-mère.

 

Ces Le Bihan habitaient donc au village de Kerio, non loin de la route de Pontivy à Loudéac,  et ce, depuis un temps immémorial, c’est-à-dire depuis au moins le XVe siècle,  Ils possédaient un manoir rus­tique,  avec aire à battre, puits,  longères, couvertes de paille, au bout desquelle était une étable à porcs., une galerie en bois, des tas de bâtiments agricoles entourés de vergers, de champs de labour et de prairies toujours vertes.

 

Tout cela  existe toujours, en partie, entre les mains du dernier Le Bihan de cette branche. Car le l’ai rencontré depuis ce le Bihan à Kerrio.

 

Revenons en 1789

 

Comme tous les gens de l’époque, juste au début de la Révolution,  Les Le Bihan étaient religieux,  comme on disait à l’époque . De plus, ils se transmettaient, de père en fils, le titre de trésoriers  de la fabrique de chapelle du quartier,  chapelle très célèbre par son pèlerinage à la Sainte-Mère et son pardon aux chevaux et aux joueurs de boules. Le trésor de la paroisse étaint une croix de vermail, qu'il cacha au fond d'un puit  afin de la soustraire aux Révolutionnaires.

 

Chaque année, au mois de juillet,  c’était le mois du Pardon, il y venait une multi­tude de fidèles, qui voulait par de riches présents, chacun suivant sa bourse, solder les faveurs de la sainte Patronne du lieu où en demander encore. Car cette Sainte-Mère écoutait bien ses paysans et répondait dans la mesure du possible à toutes leurs demandes

 

 Aussi la chapelle était riche de dons et possédait un trésor plein d’objets précieux, d’or, ou d’argent et de vermeil, que les le Bihan comptabilisaient. Ce trésor servaient à entretenir la chapelle, il fallait bien de temps en temps refaire la toiture d’ardoises, deux fois le clocher avait été touché par le tonnerre. Les vitraux où l’on racontait l’histoire de la Vierge et de son fils devaient être entretenus tous les demi siècles quand cela n’arrivait pas plus tôt  avec les vandales, car ces choses arrivaient aussi à cette époque. Donc, cette chapelle avait un trésor et les le Bihan en étaient les gardiens.

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17 janvier 2011 1 17 /01 /janvier /2011 16:49

La maison principale, l'écurie (3)au bout et une maison nommée la Chambre, joignant la principale, le tout formant un même corps de logis à deux longères (4)et trois pignons; de maçonnage commun en pierres couvertes de pailles, contenant  '(45 pieds(5) de longueur en dehors sur 18 pieds de largueur,

 

 En dedans, 12 pieds de hauteur sous couverture. En la longère du devant, au Midi, au rez de chaussée sur la cuisine, il y a une porte et une fenêtre garnie d'une barre de fer  carrée de pièrres de grains, outre une petite fenêtre longue Sur l'écurie, une fenêtre gerbières(6) et une plus petite fenêtre. Sur le grenier, le tout aussi à carrées de pierres de grains. En la longère de derrière la dite maison principale au Nord, il y a une porte à carrées de pierres de taille, et une petite fenêtre de maçonnage commun. 

En la longère du devant de la chambre, il y a deux fenêtresde maçonnage commun, l'une au rez chaussée, l'autre sur le grenier. Dedans le pignon de ladite chambre unepetite fenêtre du même maçonnage, corbeaux et manteau de bois, dans laquelle il y a quatre fenêtres orbes  (7)la charpente du tout est composé de deux fermes garnies de leurs fillières, au fond de la dite chambre, il y a quatre poutres, et au fond de l'autre maison,  (8) l'écurie, il y a onze poutres. 

 

Une autre maison joignant le pignon de la chambre ci devant à deux longères et deux pignons, de maçonnage commun, couverte de pailles au bout de laquelle est une étable à porcs. Le tout contenant 43 pieds de longueur en dehors, sur 15 pieds de largeur(8) En dedant  8 pieds de hauteur sous couverture. En la longère du devant au Levant, il ya une porte, une fenêtre gerbière et deux autres petites fenêtres de maçonnage commun et carrée de bois. Dans la longère du derrière au Couchant, il y a une autre petite fenêtre en fente aussi de maçonnage commun dans le pignon au bout du Midi, dans laquelle il y a une fenêtre orbe, toutes de maçonnage commun. 

La charpente est composée de trois fermes garnies de leurs filières  et autour de ladite grange il u a sept poutres.

une grange près de l'aire à battre ciaprès deux longères et deux pignons de maçonnage commun en pierres  elle ausssi couverte de pailles, contenant40pieds de longueur en dehors sur 18 pieds de largeur, 59 huit pieds de hauteur.   En la longère du Couchant, il y a une grange porte charretière à carrée de pierres de taille. En la longère du Levant une fenêtre en fente, dans le pignon du Nord une autre fenêtre en fente et dans lapignon du Nord une autre fenêtre aussi en fente et une fenêtre orbe, youtes de maçonnage commun.La charpente est composée de trois fermes garnies de leurs fillières et autour de la dite grange il y a sept poutres. ne gallerie ou auvent près de ladite aire à battre a un pignon et une longère soutenue au Midi par trois pîliers de bois couvert de paille, contenant 35 pieds de longueur sur 12 pieds de largeur et 7 pieds de hauteur.

 La charpente est composée de 3 fermes autour de ladite galerie il y asix poutres L'Aire à battre contenant 4 cordes (11) clos d'un bout et d'un côté Dun mur de massons contenant 88 pieds de longueur. Un puits situé derrière la maispn ^rincipale du Nord contenant 40 pieds de profondeur (12) Un four de maçonnage, de pierres de taille et autres,  édifié près le jardin de Pierre Allanic, contenant 60 pieds de conférence (13)

 

 (3) Le Leurée

 (4) longère: Bâtiment faisant suite à un ou plusieures autres.

(5) un pied fait 33 centimêtres. Cette maison a donc une longueur de 14,85 mê

6) gerbières charrette servant à transporter les gerbes. Ici probablement ouverure faite pour faciliciter les passage des gerbes.

-(7) orbes; orbis: cercle soit fenêtre ronde ou fenêtre dont la partie haute est en plein cintre.

(8):Cette" autre maison" (8) mesure 14,mêtres de longueur sur 5,94 de largeur et 2, 64 de hauteur intérieure 

(9) Cette grange mesure 14,85 mètres de longueur sur 5, 94 de largeur et 2,64 de hauteur intérieure.

(10) cette galerie doit  exister encore  elle faisait à l'époque 11, 55 mètres de longueur et une haiteur de 2,21

(11) Cordes. la corde fait 24 pieds, le journal fait 60 cordées, la perche carrée : 22 pieds de roi.

(12), ce puits ferait 13, 20 mètres de profondeur (13) ce four aurait une circonférence de 19,80 mètres soit 6, mètres de diamètres.

 

 

tres

 

 

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13 janvier 2011 4 13 /01 /janvier /2011 17:37

"Honorable" En zone rurale, toutes notabilités n'existaient que dans la charge des cultivateurs et encore ne trouve-ton que peu de qualification d"honorable homme"; expression consacrée aux XVII° et XVIII° siècle pour désigner des cultivateurs propriétaire et jouissant d'une certaine supériorité sur les autres habitants par leurs instruction ou leur fortune.

 

"Juveigneur" C'est le fils cadet, juveigneur, qui hérite de ses parents et à défaut d'enfants mâles, la cadette de la famille.

Son père se prénommait Guillaume qui décéde le 24  9 1754 à Moréac Les successeurs furent deux Jean Le bihan décédés en 1902 et  aux environsde880

 

 

Il s'agit de l'une des dispositionS sucessorales les plus curieuses de l'usement. de Rohan. 

 

 Querio en Noyal Pontivy;" petit village sur la route joignant Noyal-Pontivy à la départementale Pontivy- Loudéac. Actuellement il s'écrit Kerio et la tenue de ce manoir  de Kerio depuis le XV° siècle aux Le Bihan.

De nombreux  éléments de la description existent encore

. A l'époque de cet aveu: Ogée donne: pour Noyal Pontivy " A 10 lieues  un demi au Nord de Vannes son évêché; a 18 lieues5/4 de Rennes, et 1 lieue et demie de Pontivy, sa subdélégation. Cette paroisse ressortit à Ploermel, 8000 communiants, y compris les trêves de Gueltas, Kerfourn, Saint gérand et Saint Thuriau. La terre est fertile en grains, lin et fruits.  possède la forêt de Branguily;

 On observait jadis des coutumes singulières Si un marchand lord de la foire avait osé de vendre  avant que le receveur de la viconté de Rohan portait  le gant levé, il aurait perdu toutes sa marchandise.

 

Ces trêves ont été retirées en 1840. Auparavant elle était la commune la plus grande de Bretagne.

 

Titre de convenant le domaine congéable à luzemznt. Le domaine congéable ou convenant est un systême danb le fonds reste la propriété du seigneur.

Le seigneur est ici  est le seigneur de Rohan, IL donne la jouissance au domanier, moyennant une rente annuelle. Ce domanier est propriétaire desédifices et" superficiés",  de la tenue quilui reviendra au bout de quarante années; On en trouve même dure  au dela de deux siècles. Sile propriétaire veut le congédier, il doit lui rembourser la valeur des bâtiments de l'exploitation, des haies, des fossés,; des arbustes, de toutes les améliorations apportées au sol, des récoltes, ce qu'on nomme les droiyd convenantiers. Pour éviter le congédiement, il paye tous les ans un droit de commission.

Luzement ou usement est ici celui de Rohan, il est ailleurs, celui de Cornouaille, du Trégor, du Léon.

 

François Cadic,  1864- Noyal Pontivy+1929prêtre président de l'association des Bretons de Paris, créateur d'un bulletin mensuel de liaison des Bretons émigrès, auteur du récit de ce qui arriva au village de Kério durant la Révolution

Joseph Cadic, 1823 - 1875 époux d'Anne Le Bihan  nOYAL pONTIVY 1823=1875

 

 Comme ladite tenue se contient avec droit aux placis, noës, fontaines, douêts, abreuvoirs et autres franchises dudit village de Querio comme les autres Tenuiers si celui échue audit Jean Le Bihan de la succession de GuillaumeLe Bihan, son père, décédé il y a 15 ans,lequel tenait de Jacques Le Bihan aïeul.

 

 

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10 janvier 2011 1 10 /01 /janvier /2011 18:17

L'an mille sept cent soixante quatre le vingt cinquième jour de janvier, avant l"après midi,

 

 devant  nous notaires de la cour et juridication  de Pontivy, siège principal du duché de Rohan, pairie de France et de la réformation avec soumission à la dite cour, a comparu

l'honorable(1) homme Jean le Bihan, fils juveigneur de Guillaume Le Bihan, demeurant au village de Querio paroisse de Noyal Pontivy, évêché de Vannes  Lequel aux fins de la bannie publique tendant à faire fournir aveu des domaines et héritages mouvants du duché de Rohan en la paroisse de Noyal Pontivy

 

Jean Le Bihan reconnaisait et déclarait d'être le sujet et vassal du très haut Rohan Chabot duc de Rohan

 

Par la suite apparait un inventaire de la tenue située au village et dépendances de Querio; la maison principale,  une galerie, des écuries  une autre maison, une grange, une aire à battre, un puits, un four de pierres de taille, un jardin, quatre vergers,six pièces de terre, une quantité   de terre labourable,de terre en pré, de terre froide.

 

 LeJean Le Bihan de Kerrio, Juveigneur, est l'un de nos lointains ancêtres, portant le nom de Le Bihan, se déclarant laboureur , est né vers 1723 et mort en 1802 en Noyal Pontivy 

 il est le père d'un Jean Le Bihan  aussi laboureur, né en 1757, mort en 1815 1757 à Noyal Pontivy, épousera une Elisabeth Allanic et donneront le jour à un troisième Jean Le Bihan, cultivateur, époux de Mathurine Le Dain

 

Marie Jeanne Le Bihan né en 1824, épouse de Jean Rivalan,   c'est elle qui épousera par la suite Félix Le Bihan, docteur dePontivy père d'Yves Le Bihan,  père de moi-même l

 

La tenue de Kérion  est resté depuis le XVI° siècle aux Le Bihan dont le dernier que nous avons rencontré  en 1998 nous annonça qu'il  venait de prendre sa retraite.

 

Le propriétaire ici est le seigneur de Rohan  qui donne la jouissance au domanier,Jean Le Bihan,  moyennant une rente annuelle. le fond restant une proprièté du seigneur à ce fonds sont assimilé les arbres  d'une certaine taille. 

 

En qualité de gens notables de Noyal, ils avaient, de père en fils, le titre  de trèsoriers d'une antique chapelle du voisinage;  Jean le bihan juveigneur,  décida  vu l'époque, Révolutionnaire de cacher les trésors de la paroisse;

La suiterst écrite par   François Cadic qans l'opuscule: "Chants des Chouans" edition Slatkine 1981

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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24 décembre 2010 5 24 /12 /décembre /2010 11:20

DES DECORS Dans LAV IE

 

 

 

Vous prenez une chambre dans un hôtel x dans la ville de Y. Vous trouverez la même chambre et le même décor  dans un hôtel de la même chaîne X dans une ville B. ou C ou A. Continuons encore. Une autre chaîne, la Z, aura partout le même décor. Ne parlons pas des chaînes de fassfood ou de restaurant et de restaurant.

 

Nous devons accepter cela., Bien obligé.

 

 Mais devons nous l’accepter dans toutes les églises ? Même décor d’Avent,  de Noël, même décor pour l’année liturgique, pris dans une revue Que nous parcourions la région, un dimanche, chaque communauté est différente, mais toujours  devant les yeux, le même décor,  bêtement assimilé et accepté.

Il y a autre chose à faire.

 

 On peut de là se poser la question : qu’elle est la place, même dans la liturgie, de la liberté et  de la création. Un moule est offert, plutôt donné, dont la coque ne doit pas être brisée. L’intelligence n’est plus aiguisée. Absence d’un travail de réflexion d’équipe.  Un tel fait ceci, un autre fait cela. On fait du copié collé. On ajoute ceci à cela, sans que les portes soient ouvertes. Et le tout ne peut donner que ceci-cela.

Et que devient le laïc ? une bonne volonté ! une vache à traire.

 

Il va être répondu qu’il faut être artiste. SVP, pas ce mot. Tout humain est créature et Dieu lui a donné le pouvoir de créer. Et créer n’a jamais dit qu’il faut faire un chef d’œuvre. Créer c’est une chose à un ou à deux ou à plein. De bonnes volontés, ! non des laïcs adultes, qui ont leur mot à dire. Pas de prêchis-prêchas, et leur responsabilité entière. auteur et date inconnus

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21 décembre 2010 2 21 /12 /décembre /2010 15:52

L’Oncle Le Bihan de Quimper

 

Article de presse du 9 janvier 1992. Ouest-France ou Télégramme !

 

 

 Tous les matins, un soldat du 118°d’infanterie, un prénommé Albert venait conduire son cheval au capitaine Le Bihan, notre voisin d’en face, qui enfourchait son canasson pour aller à son boulot à la caserne, tandis que Bébert qui n’était que deuxième pompe, se traçait la route à pied. Le soir, scénario inverse... Moi, j’étais chargé de surveiller si l’animal lâchait un peu de crottin que je m’empressais de ramasser pour le jardin personnel.

 

Il y avait une compétition si vive entre mon père et ses deux voisins Le Menn et Le Scoul, au sujet de leurs jardins respectifs. La lutte était chaude, et leur fierté c’était de récolter des patates nouvelles pour le 1er mai.

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10 décembre 2010 5 10 /12 /décembre /2010 16:44

 

De ma naissance, je ne me souviens de rien, et, cependant cela, elle, dut faire du bruit.. un bruit de tonnerre de Brest « Madame Saluden  a eu un petit-fils, son premier »

 

« Allo, allo, vous pouvez me passer le XY   à Pontivy,    Auray,   Paris   Louise Anne  a eu un garçon, il se porte bien »

 

Le père n’est pas là, non qu’il soit marin dans quelques mers lointaines.  Il est à Paris, la capitale, où il travaille, et non à Brest. Un télégramme l’a prévenu à neuf heures quinze que j’étais arrivé, et que je l’embrassai. Déjà ! « Un mois de retard à ce qu’on dit » Le père n’était pas là, mais je devais être bien entouré  et ma mère aussi.

 

  Le docteur Félix Le Bihan, mon grand-père, était là. Et puis, sûrement, en plus de ma grand-mère Saluden, dans une pièce, probablement le petit salon, il y avait l’autre grand-mère, celle de Pontivy, accompagnée de l’inséparable Joséphine, assistante du grand-père et de tous les voyages, même de celui de l’Exposition Universelle. Il est vrai qu’à l’époque ils étaient à Paris. Et cette grand-mère, Marie Le Bihan, devait réciter au égrainer son chapelet, prières de demande, d’intercession, avant l’accouchement, durant et puis après, remerciements

Pourquoi étaient-ils là les Pontiviens ?    Parce que le grand-père avait  accouché ma mère, d’un bébé de neuf livres.

 

Je suis né sur la table de la salle à manger, cadeau de mariage, rue Voltaire à Brest, dans un appartement donnant plein Sud sauf la cuisine. Je le décrirai plus tard lorsque j’y aurais un peu vécu. Quant à la table, elle a beaucoup travaillé depuis, au moins trois naissances,  je ne parle pas des repas, avant de quitter Brest. je ne parle pas des repas, avant de quitter Brest. Auparavant, elle avait pris l’air du  Luxembourg, j’entends jardin, depuis l’appartement de la rue Servandoni à Paris.

 

table est arrivée à Quimper, après un passage à Landerneau,  la Butte. Là encore table d’opération pour un frère Philippe.

 

A Quimper, elle se reposa durant près de quarante ans, si ce n’est plus.  Par repos ; pas la  bougeotte ! Elle servait le petit déjeuner matinal du père, au retour de la première messe de la Cathédrale et l’achat du journal, puis elle vit grandir les frères et sœurs qui se serraient autour d’elle. Elle eut chaud avec les fers à repasser.

 

Puis un jour, des volets lui enlevèrent la vue. Elle resta plongée dans le noir durant plusieurs années jusqu’au jour où le tribunal de partage des enfants l’attribua à Antoine. Il était le seul qui avait la place et l’envie de la prendre dans son école d’Edern.

 

Je suis donc né. Jean-Pierre Anne et non Anne, comme le prophète, Anne comme certains personnages célèbres, masculin bien sûr. Ce Anne devait être mon premier prénom. La mairie de Brest n’en a pas voulu, m’a dit mon grand-père qui s’était chargé d’y faire la déclaration de naissance. C’était un 26 juillet, fête de la sainte Anne, fête de ma grand-mère de Brest, fête de ma mère et fête de la grand-mère des bretons....

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

né en 34,  et ma mère, et ce,pour faire un petit breton, elle croyait en un royaume terrestre et royaliste, avait quitté Paris et son mari chéri. Ils avaient un an de mariage.

 

Je dis 1934, car nous sommes maintenant en 2010. J’avais à l’époque, documents à l’appui, une espérance de vie de 63 ans et demi. Il paraît que maintenant, même source, cela a été repoussé à 72 ans et un tiers. Donc, j’ai encore six années devant moi. Il est temps que je m’active à mettre sur papier mes souvenirs.

étions alors sous la IIIe république et le chef en était Albert Lebrun et les sous chefs, car il en passa  quatre cette année là, une certain Camille Chantemps, radical socialiste, qui n’était pas à sa première présidence du Conseil, Edouard Daladier, démissionnaire depuis le six février, suite à l’émeute, et Gaston Doumergue..Nous allons bientôt retourner aux urnes! le cercle tourne.

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9 décembre 2010 4 09 /12 /décembre /2010 17:58

 

êchions à la traîne du maquereau,  et nous avions chacun notre ligne qui cisaille nos doigts. J’ai neuf, dix ou onze ans. Avec les tantes Rachel et les cousins nous embarquions sur une grosse barque, ou canot ventru en bois, peinte en noir, qu’elles poussent lentement avec leurs rames au delà de la pointe du Cador. Là, l’ancre jeté, nous y pêchons de la vieille, au ras des falaises.

 

 De ses falaises, mais un peu plus près du port, nous jetons dans l’eau des grenades allemandes, trouvées dans les bois,   qui tournoient  les airs avant de crever d’ondes bouillantes la surface de l’eau.   pas très beau!

 

 Un canot, à sec sur le sable, au pied de ces falaises,  embarquent les deux ou trois cousins   qui vont ramasser la multitude de poissons flottant sur l’eau, le ventre en l’air. 

 deux parts sont faites nous le mangerons dans chaque famille ;

 

La pêche au lancer, c’est l’affaire du père C’est plutôt l’occasion,  et le poisson qui font le larron.

Comme pêcheur il est plutôt spécialiste du lancer, c’est plus vivant.

 

 

  Du môle, nous avons remarquer un banc d’aiguillettes qui blanchit l’eau à l’entrée du port. Pour rejoindre le lieu, nous empruntons le canot d’un des oncles Boulineau, et poussons, mon père et moi, à un demi mille du bout du môle. Là Mon père est debout dans le canot,  non ancré, les jambes bien coincées contre le banc. Je suis prêt à intervenir à la godille. Chaque lancer en  plein dans le banc ramène l’une d’entre elles, et leur vivacité, leur fait  parfois traverser la  largeur de la barque.  Il faut les ramener d’un coup de canne.

Mon travail, c‘est, la godille posée entre les jambes, de les décrocher du triple hameçon. Très vite, elles grouillent

. Chaque lancer en  plein dans le banc ramène l’une d’entre elles, et leur vivacité, leur fait  parfois traverser la  largeur de la barque.  Il faut les ramener d’un coup de canne. Mon travail, c‘est, la godille posée entre les jambes, de les décrocher du triple hameçon. Très vite, elles grouillent entre mes jambes, coups de queue, coups de bec. Il faut que je les  prenne une à une des deux mains et les tape sur le banc de nage, pour les estoubir. ne fois, au large,

ils semblent plus nerveux, plus rapides. Car ils attaquent un banc de maquereaux qui est à la poursuite d’un immense banc de sprats.

 

 Nous suivons des yeux  cette écume et ce bouillonnement de toutes les couleurs qui s’approchent de nous à grande vitesse. Cette fois là c’était un jour de grande marée. Nous étions sur le quai auprès de l’hôtel Hervé. La hauteur de ce quai ne dépassait pas deux mètres. Les sprats arrivèrent, une nappe immense, poussés par les  maquereaux chasseurs qui de temps en temps arrivaient à s’y  incorporer. Nous étions là sur ce quai, les haveneaux étaient là aussi. Nous plongeons à trois , quatre, les pieds en avant dans cette mer visqueuse, du poisson jusqu'à la poitrine et à grands coups d’haveneaux et même avec des seaux nous jetions notre pêche sur le quai. Toutes sortes d’instruments de récipients de cuisine provenant de l’hôtel  y étaient déposés. Des seaux des voisins les rejoignaient.  Sur le quai, les gens les remplissaient. Cela dura peut-être dix minutes et le banc trouva la sortie.  Très vite le quai se vida ,  C’est sur le quai  que nous déposions  notre pêche miraculeuse.

 

D’autre fois, cette pêche  au lancer se passe du môle.

Un banc de poisson plat,  une bonne centaine, je ne sais plus s’il s’agissait de sols, ou de carrelets, se prélasse sur le fond sableux dont ils ont pris les couleurs.  Ils présentent leur nez vers le môle ; de temps en temps, d’un petit coup de queue, elles se font de la place . Ce jour là, mon père m’a passé une ligne. L’hameçon triple siffle dans l’air avant de s’abattre dans l’eau. De leur part, à peine une onde fait vibrer leurs corps lorsque l’hameçon tombe près d’elles. Dans le cas où  l ‘hameçon leur tombait dessus, d’un mouvement nerveux le poisson vole par dessus sa voisine  en dégageant un petit nuage de sable.  Notre hameçon traîne au fond, et nous le faisons avancer doucement prêt à ferrer la proie..  Ce manège devait se reproduire  deux à trois fois avant que nous en accrochions une.  Durant plusieurs jours, à peu près à la même heure, nous nous retrouvames sur ce môle face à ces poissons

 

Des dauphins, nous pouvions en voir ou en rencontrer souvent. Ils se font un malin plaisir de passer sous notre barque ou même, lorsque nous nageons, de nous frôler. Une fois, au large, ils semblent plus nerveux, plus rapides. Car ils attaquent un banc de maquereaux

 

 

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