PLOMODIERN
Chapelle Sainte-Marie-du-Menez-Hom.
Dans la baie du chevet, il existait, dès la fin du XVe ou début XVIe, une verrière figurative. Une pièce de verre avec éléments d’architecture, grisaille et jaune d’argent, fut trouvée derrière le retable.
1641, Le procès des prééminences du seigneur de Prat-an-Raz, Penhars.( il est en même temps seigneur du Rible, une grande terre en Plomodiern) révèle qu’il a une vitre en cette chapelle.
1822, La Pylaie signale des débris de vitraux anciens.
1843 ; constat d’état d’abandon de la chapelle.
1872, pose vers 1860 d’une verrière figurative du peintre verrier J.ean-Louis Nicolas dans la baie du Chevet .
1935, protestation de la Société Archéologique du Finistère contre les dégâts occasionnés par les élèves de l’école de Douarnenez qui ont gravement endommagé la verrière de Nicolas. La verrière ne fut pas, semble-t-il restaurée.
1961, monsieur Lisch, architecte en chef des M.M. fait déposer les restes de ce vitrail du chevet. Hubert de Sainte Marie y pose une verrière neuve à motifs floraux.
Les vitraux, du moins ce qui en restait sont déposés au fond de l’édifice.
1980, année du Patrimoine, la commission départementale décide de s’intéresser au sort , une sainte-Anne et un saint-Joseph,de ces restes de vitraux abandonnés sous un tas de gravas et de déblais de charpente et d'ardoises.
Un relevé photos est dressé. Une restauration partielle est envisagée avec les restes.
1991. Le comité des amis de l’édifice commande la restauration de ce vitrail et une sainte Anne et un saint Joseph furent sauvés.
Dans la fenêtre, dernière du côté nord,existence d'une petite Crucifixion de la fin XVIe.
.Dans la seconde fenêtre du même côté débris de pièces du XVIe.
En 1766 restauration de la façade sud et bouchage du bas des fenêtres. Lors des travaux d’ouverture en 1987, dans la terre de la maçonnerie, il fut trouvé des morceaux de verre teinté provenant de vitraux à dessins géométriques proche XVIIe
Ce montage de vitraux, d’après une photo d’avant 1904, se voie dans diverses fenêtres du choeur. Il a disparu lors de la pose de la vitrerie losange en verre blanc verdâtre du début du XXe siècle, elle-même remplacée en 1997 par des vitraux d’Antoine le Bihan..