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11 mars 2008 2 11 /03 /mars /2008 06:05
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PLOUVI EN ( Plouvyen)

Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul.       Edifice actuel construit en 1855-1856.Des pierres de la chapelle du Manoir de Kerdu ont été utilisées dans ce travail.

Edifice endommagée  en 1944.lors des combats Cependant le transept a été épargné, les vitraux de l'atelier de jean-Louis Nicolas de Morlaix, fin XIX°) ont  alors disparus.

Dans la première baie à droite de la maitresse vitre, dont le sujet est la remise des clés à saint Pierre et saint Paul sur le chemin de Damas, on trouve en haut des lancettes  des médaillons avec deux clés et palme  et on peut lire:
 « vitraux restaurés à l’occasion de l’adoration paroissiale., en remplacement des vitraux détruits en août 1944."


.


Ancien édifice.
Avant la révolution cette paroisse comptait 4000 communiants ( habitants) compris ceux de Bourg-Blanc, sa trève

1726, le 13 janvier. Du côté épître de la maîtresse vitre on relevait les armoiries des de Kersauzon dans les hauts soufflets.Ch Pérennès, monographie p.12
       

Chapelle Saint-Jean-Bazlanant. XV°siècle C.Pour plus de détails et dessins des vitraux disparus :voir  sur nouveau blog: Plouvien  à http://jeanpierrelebihan2.over-blog.com
?


1614, Procès-Verbal des prééminences des Carman.

Dans la fenêtre du choeur du côté de l’épître    

on voyait  dans le tympan  sept soufflets, (vide d'armoiries du moins dans le croquis coloré de Jan Bourriquen) dont en supériorité,  les armes de Bretagne.
Et dans le soufflet central des vieilles armes de Carman.

Dans les lancettes au nombre de trois, on relevait:

dans la première, le Christ montrant sa Croix au monde,

dans la seconde, un donateur à  genoux avec épée et blason sur habit. Son saint Patron ou intercesseur est saint Jean-Baptiste. Il est vêtu d’une robe en peau de bête.

Dans la lancette de droite, la donatrice portant un hennin présentée par une sainte sans attribut. Il s’agirait du couple, tourné vers le Christ, Tanguy de Carman et de Marguerite du Chastel.1488.

Dans les têtes des deux premières lancettes, blason de forme de losange aux armoiries de Léon et du Chastel.

Dans la fenêtre  du côté de l’évangile,
même nombre de lancettes et soufflets.

Au sommet armes de Bretagne, puis vieilles armes de Carman.

Les armes  de Léon et vieilles armes de Carman alliées avec Léon et Pennaneach  se trouvent en écu triangulaire dans les têtes de lancettes.

Au-dessous le couple Tanguy de Carman et dame Eliette du Vieux Chastel. sont en prière devant Le Christ présentant le Monde  surmonté d’une croix, qui se trouve dans la lancette de droite. La dame Eliette a comme intercesseur sainte Catherine et son époux Tanguy, un saint Sébastien casqué.

En 1930, on voyait encore les armoiries de Carman parmi les vingt blasons existant alors. En 1972, il en reste six.

Autre description Monographie du Chanoine Pérennès,1942, p;27-30;

Chapelle Saint-Jaoua.  XVI° siècle,

  1850;Armes en supériorité des de Penfeunteniou ainsi que l’écusson des Jouhan de Kerohic, encore visiblesainsi que les Kerménou dans la grande croisée
1942, Ch Pérennès, p.15- 17 réf. Le Gwen.

Chapelle de Tariec.     XVI°siècle

1822,  est relevée en ruine, l’abbé Le Guen  y signale une magnifique verrière de la croisée principale bien délabrée . Sur les vitraux coloriés, il voyait quelques écussons de familles anciennes
. Moins de dix ans plus tard de Fréminville relève les armoiries des Kergournadech, de Kerouarts, de Tréveron, Lézerec.(armoiries introuvables dans l' armorial de Bretagne, ou mauvaise lecture).
,
1842, chapelle rasée par les Ponts et Chaussées.chanoine Pèrennes
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 17:15
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PLOURIN PLOUDALMEZEAU

Chapelle Sainte-Anne.ancien ossuaire, datée de 1611 

1670, un an après la construction, payé 25 livres pour vitres et barres de fer des fenêtres.
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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 15:57

PLOURIN LES MORLAIX

Eglise Notre-Dame.    Edifice restauré en 1673.

En novembre 1984, lors de travaux sur le retable du bras sud du transept, il a été mis à jour deux baies avec de la vitrerie du XVIII° siècle à résille de pièces, en verre verdâtre,de formes  hexagonales, rectangulaires et parallélogrammes.

On se trouve ici avec la même vitrerie de la nef de Lannédern, mais sans grisaille, daté de 1759 et oeuvre du « maistrevistrier » Jean-Gabriel Rougeron. 

Il en est de même avec la chapelle Notre-Dame de Saint-Sébastien de Carantec, même verre légèrement teinté et même plomb.de 12 mm

Ancienne église Saint-Pierre XV° siècle

1400, en la maîtresse vitre,

vitrail colorié offert par Yvon de Coatanscou, époux de Plezou de Goesbriant et pieusement restauré par leurs descendants directs Jacques De Coatanscou et son fils Yvon, lesquels y étaient figurés agenouillés près de leurs femmes, Marguerite de Kerbuzic et Jeanne Barbier, avec leur blason mi parti timbrant l’armure du chevalier comme le surcot de la châtelaine.

Une inscription y était porté indiquant la donation.

1672, le 22 mars
, Procès verbal indiquant en la maîtresse vitre la présence de la Salutation Angélique avec les images de saint Pierre et de saint Paul.

De cette Salutation,de la maitresse vitre, il reste actuellement, dans une baie restaurée par l'atelier de Jean-Louis Nicolas, dans la lancette centrale, sur un sol fuyant en losanges noirs et blancs, et fond à damas (Nicolas) l’archange Gabriel,  de profil gauche, debout  avançant vers une Marie qui a disparu. Il tient de ma main droite le sceptre à fleur de lys, un phylactère en démarre en l’entourant. On peut y lire : AVA GRATIA PLENA…L’autre main de Gabriel est ouverte sur un coude replié. Il porte le serre cheveux avec croix frontal sur des cheveux blonds tombant bouclé sur les épaules. Son visage est de trois tourné à gauche. Sur une robe blanche il porte un manteau rouge à bord jaune  d’olives. La date 1400  ne veut rien dire. Qu’a voulut dire Nicolas et fils. Il devait être au courant des prééminences des de Goasbriant. une autre baie


Au-dessous
un saint Yves présente un  donateur en orant portant sur sa cotte d’arme d’azur à la fasce d’or et sur le tout parti au premier d’argent au chef endauché de gueules au deuxième fretté d’or et de sable.
A  côté,
image de saint Jacques présentant une priante portant d’or à l’écu peri d’azur accompagné de six annelets de gueules trois trois.

Au-dessous est écrit N.H.Yvon de Coatanscour, Sgr de Coatanscour a fait refaire cette vitre en 1600.

Au-dessous de saint Sébastien, on voit deux priants
et on lit dessous :

Laquelle nobles hommes Yvon de Coatanscour, son prédécesseur avait fait faire l’an 1400, comme il est consté en la vieille vitre. BSAF 1912

1679, procès verbal de prééminences.

Dans la chapelle des du Coatelant, il y a deux fenêtres,

la première du côté évangile, il y avait les armoiries des Le Sénechal et celles des Brézal en alliance avec du Louët.
L’autre fenêtre contenait les armoiries des Le Sénechal et Brézal, timbrées d’une couronne de marquis.

Dans la première chapelle du côté de l’épître, dite de Kermellec, on voyait trois fenêtres dont la première avait en supériorité les armoiries des Condy et Bodister, puis Lerloaguer écartelé avec Le Brehat et Le Marant de Penanvern.

Dans la seconde et la troisième fenêtre, les armoiries des Coatanscou et Kerloaguer pleines et en alliances.

 Dans la seconde chapelle du côté de l’épître, la fenêtre possédait un vitrail coloré avec les écussons aux armes des La Boissière et leurs alliances et leurs effigies priants et priantes.

Les seigneurs de Kergus avaient une chapelle vis à vis de la première arcade du côté évangile avec vitre ornée de deux écussons mi parti de Nouel et de Kerret, l’autre écartelé de Nouel ey Guillouzou, soit 1639.

Dans la chapelle de Saint-Souron on y voyait il y a quelques années les armes de Kerguiziou et de Françoise de Kergroarder qu’il épousa en 1627.( En moins de cinquante années ce blason avait disparu !)

Dans la fenêtre de gauche de la chapelle Saint-Fiacre, c’était les restes d’un écusson aux armes de François Le Borgne, comte de Lesquiffiou et de sa femme Claude de Kersauzo.

Chapelle Saint-Fiacre.    XVI°, détruite.

Dans la fenêtre de gauche, on distinguait les restes d’un écusson  aux armes de François Le Borgne, comte de Lesquiffiou et de sa femme Claude de Kersauzon, mariés le 6 février 1691.l Le Guennec.BSAF 1904
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 05:59
Plounevez-Lochrist

Eglise Saint-Pierre construite en 1871672.De l'ancienne, ont été conservés le porche et le clocher XVIII°
incendie en 1935


Chapelle de Lochrist-an-Izelt ve
t. Ancien prieuré

Pour les photos  voir à Plounevez-Lochrist photos dans blog:date:16 0408
http://jeanpierrelebihan2.over-blog.fr


1521, le 28 mai, contrat à Goulven Maucazre écuyer de faire fenêtrer sur le choeur.

1614 procès verbal de prééminences.


La grande vitre
  (Jean Bourricquen devait par grande indiquer qu’il s’agissait de la maîtresse vitre, car son relevé fait plutôt penser à une petite fenêtre) en plein cintre du chevet présentait quasiment au milieu un grand blason de la famille de Carman surmonté de la couronne de marquis et entouré du cordon de Saint-Michel. Au-dessus , blason des Carman couronné mais sans cordon et de taille normale. Aucune indication sur le remplissage de la fenêtre par une vitrerie.

La fenêtre de la chapelle Sainte-Anne est composée de quatre lancettes trilobées et d’un remplage de six soufflets et d’une dizaine d’écoinçons, ces derniers vides de toutes indications
Chaque soufflet possède un blason de forme triangulaire inscrit dans un rond qui ne prend pas la totalité de l’espace.
Il s’agit des armes de Carman avec les alliances : Rosmadec, Pennaneach, Vieux Chastel, Chastel, Léon et Le Forget.
 Chaque lancette semble partagée en trois panneaux, les supérieurs ayant trait à une Crucifixion, la Vierge, le Christ en croix, saint Jean, chaque personnage dans une lancette. La dernière présente une scène où la Vierge, à droite, accompagnée par une femme sans nimbe, accueille un saint, peut-être saint Jean, qui lit un texte d’un livre de prière.

Le second étage est rempli par quatre générations de couples de donateurs en orant avec leur intercesseur, la femme étant toujours derrière l’homme.

De Gauche à droite, sainte Catherine présente Alain de Carman et Jeanne de Rosmadec, mariés au tout début XVe,

un saint, ayant comme attribut un calice présentant Tanguy de Carman et Marguerite de Pennaneach, 1418-1453. Celle-ci est coiffée d’un hennin d’où tombe un voile.

Pour le couple suivant, il s’agit de Tanguy de Carman et dame Elliette du Vieux Chastel, mariés en 1409, et présentés par saint Jean-Baptiste.

Le dernier couple est celui de Tanguy, sieur de Carman et Marguerite du Chastel.1488. Le saint qui les présente est accompagné d’un animal.

Les panneaux du bas des lancettes contiennent les textes explicatives des couples de donateurs. Le dernier à gauche a en plus une date en écriture gothique: en l’an m iiiic iiiixx iiij.

1687, le 20 avril, dans la fenêtre du milieu au-dessus de l’autel , il n’y a aucune vitre hors l’écusson du marquis de Carman. Dans la fenêtre et celle au-dessus de la voûte des de Penanrue du Dresnay il n’y a aucune vitre.

1783, Mgr de La Marche décida, vu l’état de vétusté de l’édifice, de construire sur le même emplacement.

Les écussons en feux et autres marques de prééminences pourraient être remplacées à leurs frais dans la nouvelle église.
Les armoiries furent peintes sur les vitres des fenêtres.
Les écussons se voient encore en 1918, mais les vitraux ( à cette date cela m’étonnerait qu’ils étaient figuratifs) ont été remplacés par de simples verres.
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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 05:52
PLOUNEVEZ-LOCHRIST
Chapelle Notre-Dame de Kermeur

Edifice détruit en 1805..

La maîtresse vitre a trois lancettes trilobées et un tympan de sept soufflets. Au plus haut sont les armes de Bretagne avec la cordelière et surmontées de la couronne de duc. Au-dessous, les deux soufflets offrent les armes de Carman et alliances sur une fleur en tige. Les  blasons de Carman et alliance Pennanneach, Rosmadec, du Chastel et la Forest quatre derniers sont présentés par des anges.
La Piéta de la lancette centrale est présenté sous un dais à deux faces et fleuron central. Deux personnages nimbés se détache sur un rideau accroché aux deux extrémités du dais. Par terre la Couronne d’Epines.
Dans la lancette de gauche, sous un dais identique à celui du centre, sont présents le donateur Tanguy de Carman et son saint patron, saint Tanguy, en évêque, portant mitre et crosse tournée vers l’extérieur.
La lancette de droite est à l’effigie de son épouse Louise de la Forest. Leur mariage eut lieu en 1510. Sa sainte patronne est une femme nimbée présentant un ciboire. Les deux donateurs et leur intercesseur se tournent vers la Piéta. Un filet avec rinceau court au bas des trois lancettes

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7 mars 2008 5 07 /03 /mars /2008 05:47

PLOUNEVEZ-LOCHRIST.


Eglise Saint-Pierre.    Edifice actuel de 1871-1872.
incendiée en 1935.


Edifice ancien.



            1614, Procès verbal des prééminences.

La maîtresse vitre est composée de quatre lancettes trilobées entièrement vides de figuration, du moins sur le relevé de  Jean Bourricquen, si ce n’est dans la tête de la seconde lancette avec le blason de Léon, et un tympan ajouré de six quatre-feuilles et 19 écoinçons. Ces derniers sont vides alors que les premiers offrent au plus haut les armoiries de de Carman surmonté de la couronne de marquis, entouré du collier de l’ordre de Saint-Michel, doublé des armoiries de Léon et portant sur un phylactère la devise Dieu Avant, dont on lit, DIEUX. L’autre phylactère, sur la droite, le AVANT a disparu. Dessous les deux quatre-feuilles, alliances de Carman .

Les trois inférieurs ont une Trinité, l’ange de saint Mathieu et le lion de saint Marc, portant chacun un phylactère avec leur nom.

La vitre de la chapelle Saint-Sébastien, côté épître, est à trois lancettes, elles aussi trilobées et un tympan composé de sept soufflets et huit écoinçons, ces derniers aux armes de Carman allié avec les Coëtmen, Léon, Dinan, Perrier et  du Chastel. Chaque blason est porté par un ange
Le sujet de la lancette centrale  est une Piéta, où le Christ est sur les genoux de sa Mère qu’entoure trois personnages nimbés, dont à droite un probable saint Jean .La Croix se dresse derrière, portant le titulus. Au-dessus un dais à trois faces. Sur le sol, la couronne d’épines, un morceau de lance et deux clous croisés.
Saint-Sébastien dans une niche, emplit la première lancette. Encordé au tronc d’un arbre, la main gauche au-dessus de la tête, l’autre passant derrière, six flèches le percent . Un rideau tombe derrière lui  dans la fond, accroché au dais. Un  texte coure sur la base de la lancette.
Dais avec fleuron central différend des deux autres, où est accroché le rideau. Cette lancette de droite présente le donateur en la personne du futur évêque de Léon de 1507 à 1514 Jean de Carman Il est en orant vêtu en robe noir et surplis blanc. L’étole est passée sur le bras gauche. Sur le prie Dieu ,au-dessous du livre de prière ouvert, et sur l’étoffe qui recouvre ce meuble, les armoiries des de Carman. Accompagné de saint Jean-Baptiste, son saint patron et intercesseur,, il se tourne vers la Piéta centrale.


Dans cette chapelle Saint-Sébastien de l’église paroissiale, une autre baie, au-dessus d’un enfeu, baie à trois courtes lancettes et  neufs soufflets, n’offre qu’un blason des Carman au soufflet le plus haut.


Au pignon sud est une fenêtre polylobée pleine d’un grand blason des Carman, allié avec Maillé, Laval, Rohan, Léon, Dauffin, Luxembourg, Goullaine et Bruillec.. Ce blason est timbré de la couronne de marquis et ceint du collier de saint-Michel.

1712-1725, reconstruction de l’église.


            1744, le 17 avril.  Procès verbal des prééminences

En la chapelle Saint-Jean, une vitre ornée d’un écusson armoyé de trois huchets appartient à Charlotte Legris, dame de feu Jacques Toussaint le Borne.

Le 19 avril,  dans le tympan de la maîtresse vitre, il est relevé en haut un écu de Maillé-Brézé timbré d’une couronne de comte, puis au premier soufflet un blason aux armes de Rohan timbré d’une couronne de comte. Le deuxième est décrit sans attribution.
Au- dessous « plus bas que ces écussons, au second rang du virage, apparaît au-dessous de la figure du Christ, un autre écusson, sans ornement, portant d’or au lion d’azur lampassé et couronné d’or.

Au troisième rang du côté de l’épître, est un écusson d’argent à 2 fasces de sable accompagné de deux devises, et portant chacune en lettres gothiques : Pour ma vie ; et au même niveau du côté de l’évangile, au-dessous de l’image de saint Pierre, un écu sans ornement offre un burellé d’or et de gueules de 10 pièces, qui est de Penteunteniou.
Au dernier panneau inférieur, derrière les gradins de l’autel, apparaît un écusson échiqueté d’or et de gueules à six traits, qui est de Kergournadec’h. » Ch. Pérennés. Plounévez-Lochrist. 1943.

La fenêtre de l’aile sud mesure 6 à 7 pieds de haut sur 4 de large. Elle porte en sa partie supérieure un écusson et au-dessous un second écusson.

Il y a une grande vitre au pignon sud du choeur.
La fenêtre de l’autel Sainte-Anne possède deux blasons.
La fenêtre de l’autel Saint-Yves est blasonné de Kerret de Coatlus .
La fenêtre voisine de l’autel de Sainte-Marguerite a trois blasons, alliances Châteaufur et Kergounadec’h, Châteaufur, Kerjean Barbier et Châteaufur

1747,  lors de l’agrandissement« le sieur de Kergreac’h se chargera du vitrage moyennant 588 livres ; »Ch Pérennes. Plounévez-Lochrist. 1943.

1935, le 15 mai, incendie obligeant à une reconstruction. et détruisant les vitraux datant de la fin XIX°
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6 mars 2008 4 06 /03 /mars /2008 20:40
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PLOUNEVENTER


Eglise Saint-Néventer.  XVII° XVIII° siècle

 

1783, travaux d’un vitrier du nom de le Roy.

  1784, travaux de Nicolas Deniel maître vitrier.

A Sizun, passe un marché avec la fabrique pour réparer     les vitres.
ALanarvily, à l' église Saint-Gouesnou,est payé << pour avoir vitré l'église.>>
           


1790, travaux de la veuve de Vincent Gardehot.


Gaedeshaut, Gardehot, Vincent,
maître vitrier, de Landerneau, , né vers 1735, mort à Saint-Houardon le 7mai 1779, épouse Marie Jeanne Quimerch qui lui donne 4 enfants,et qui après sa mort, continue à tenir l'atelier, travaillant à Landerneau, 29, Saint-Thomas, Elle et son mari sont relevés travaillant dans une dizaine d'églises.



Edifice actuel de 1874.

YAN D’ ARGENT
vrai non: Cudargent.1824-1899.
Employé des chemins de fer, vient à Paris, âgé d'une trentaine d'année, entre dans l'atelier de Jobbé Duval, se fait remarquer par l'originalité de ses conceptions, vieux chênes squelettiques, salon 1861, lavandières de nuit, que Emile Souvestre raconte dans le Foyer breton. Collaborateur du Magasin Pittoresque et directeur de la Semaine Illustrée oû il reproduit la plupart des fresques de la cathédrale de Quimper; illustrations de nombreux volumes de Paul Féval etc. Il se fait construire entre Saint-Pol et Roscoff une villa Creac'h André. Mort à Paris 20 Nov. 1899. 1907, exhumation du cadavre déjà momifié. L'abbé Guivarch, recteur, coupe la tête avec un couteau pour la mettre dans l'ossuaire, scandale, cf Le Goffic: L'âme bretonne.




Baie 0 du chevet

.  4 lancettes trilobées de 4,80 sur 0,60, 6 panneaux par lancette, réseau de 6 mouchettes, 4 soufflets,et 2 trilobes. Vitrail signéYan d’Argent.1874, l' exécution,de l'atelier Hirsch,restauration  en 1992 de l'atelier Jean-Pierre Le Bihan  Quimper

Hirsch,Charles,Emile,     né à Metz en 1832. Obtient à 12 ans le 3e prix au concours général des Ecoles de dessin de la ville de Paris. Israélite, il se convertit au protestantisme, puis au catholicisme.
    Aux Beaux-Arts, atelier de Théodore Rousseau, Delacroix, d’Ingres, Flandrin, expose à partir de 1852 au Salon de Paris/


Le sujet en est unePassion


La scène se déroule dans un encadrement formé par une niche à dais s’étalant sur les quatre lancettes et socle portant un entrelacement de phylactères avec textes en latin  en grisailles vertes et jaune d’argent sur verre incolore.

Le Christ se trouve dans la lancette C (la troisième lancette) et  est exécuté en verre rose, seul son nimbe reçoit du jaune d’argent. Sa tunique est importante et remonte haut sur son corps. Il domine les témoins de sa crucifixion.

Marie Madeleine, à genoux à droite de la croix, enlace le bois de la croix, ses longs cheveux lui tombe très  bas dans le dos sur son manteau vert. Derrière elle, apparaît le visage nimbé d’un saint personnage, probablement une sainte femme. Plus haut, toujours derrière elle, un larron qui semble tourner un tant soit peu le dos..

En seconde lancette,,  à gauche de la croix, Marie , debout, de profil, tend les bras vers son fils, robe violette et jaune sous manteau bleu doublé de brun, elle porte des chausses rouges. Elle se détache sur un  cavalier romain qui brandit un oriflamme rouge portant gravé SPQR.

Saint Jean est dans la lancette A  ( la première), poignets serrés il regarde le Christ. Il porte un manteau rouge et une robe verte à passementerie jaune et violette. Derrière un larron.

Avant restauration, ce personnage comme la moitié des grisailles de cette verrière  avait disparue avec le dessin.


Baie 2,  première du côté sud.elle est composée de 2 lancettes de 3,40 sur 0,75, de 6 panneaux,  et d'un réseau de deux soufflets et 3 écoinçons. auteur Yan d’argent  restauration  en 1993, JPLB


baie 3, 1874 auteur  atelier Florence,

sujets Nativité et Fuite en Egypte, don des familles Joseph et Soubigou.


Transept, baie à 2 lancettes cintrées de 6 panneaux et réseau composé de 2 soufflets et 3 écoinçons. 
sujet la transfiguration

Dans le réseau,  on trouve deux sujets :

la Cène, avec,  vu le peu de place, que trois apôtres à table, dont saint Jean affalé sur la table et qui regarde le Christ, et un serveur ou un Judas qui s’en va. et la remise des clés à saint Pierre,

<<Yan d’Argent invenit, don de la famille Jean Prigent.>>

Dans la lancette de gauche, le Christ, en pied et de profil, de banc vêtu repose sur une nuée bleue, sa tête au nimbe cruciforme blanc et jaune rayonne de lumière jaune et blanche, il tend sa main gauche. A ses côtés, assis et de profil  Elie et Moïse, ce dernier, tout de bleu vêtu, reconnaissable aux Tables de la loi qu’il tient. Elie porte une robe verte et un manteau rouge. Les trois  apôtres Pierre, Jacques et Jean, sont les deux premiers à genoux et le troisième debout.

baie 5,  2 lancettes en plein cintre  de 2, 45 sur 0,72, de 4 panneaux, réseau de 2 soufflets, 3 écoinçons.1931, Deschamps, Saint-Servan. Dans niche à double dais, la Samaritaine. Don de la famille Alain Queinnec, bonne grisaille et bonne cuisson, restauration JPLB

baie 13, oculus de 0,80 sur 0,55 le Christ, visage de beau gosse, robe blanche, manteau rouge posé sir l’épaule, bâton en main, pointe la main gauche vers la Samaritaine et dresse  son doigt. Elle est près du puits à l’architecture carrée. Elle pose sa main droite sur sa potiche, l’autre main se lève, elle regarde l’arrivant. chemise blanche, voile épinglé sur la tête et tombant dans le dos. robe bleue, manteau violet ramené à la taille, pieds nus. Derrière, échappée avec deux personnages et un village entoure de mur.

Baie de 2 lancettes cintrées à 4 panneaux et réseau de 2 soufflets et  3 écoinçons, Grisaille à bas de quatre-feuilles au centre bleu léger et filet d’encadrement rouge et blanc.

Baie à 3 lancettes en arc brisé à 5 panneaux et réseau de 5 soufflets et 2 écoinçons, montage dit « tranchoir en lozanges » où l’octogone est grisaillé sur verre incolore portant le dessin d’un quatrefeuille, grisaille bleu gris,  et le losange en verre jaune et grisaille. Filets orange et rouge d’entourage.

Meme auteur et même graphisme dans la baie 1 de la chapelle Saint-Sébastien en Saint-Ségal,.

Baie à 2 lancettes cintrées de 5 panneaux et réseau de 2 soufflets et 3 écoinçons. En l’honneur de saint Joseph.  Grisaille à motifs floraux en enlevés et jaune d’argent. Double filet. Dans chaque lancette, deux cartouche avec SJ, ainsi qu’un oculus. Dans celle de gauche,  l’ange venant réveiller saint Joseph. Celui-ci, allongé, enveloppé dans son manteau violet dort ainsi que Marie avec l’enfant dans les bras. Dans l’autre Oculus, la fuite en Egypte sur fond bleu, le palmier traditionnel se trouve en dehors du champs, sur la gauche exécutée en jaune d’argent sur verre bleu, soit vert. Marie enveloppe l’enfant dans son ample manteau bleu, saint Joseph, à la hauteur de l’âne se retourne vers Marie pour lui montrer l’Egypte au loin ;atelier Lobin 1874

Florence, Jean Prosper, Atelier actif de 1883-1917 à Tours, Florence et Cie, 36, rue Mirabeau, 35, rue des Ursulines, 17, rue Aviseau. Frère de l’épouse de L.L.Lobin, collaborateur de Lobin dès 1874, avant de    lui succéder en 1892, il a comme collaborateur Bigot et Henrich.


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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 05:15

                PLONEOUR-TREZ, EGLISE SAINT-PIERRE 1945-1946


1945, vitraux  de 1898-19OO endommagés par les explosions de mines d’un croiseur américain.




1945, 16 septembre,

Monsieur Conq, recteur écrit à Monsieur  charles Grall, peintre verrier de la maison Saluden de Brest pour savoir où en sont les travaux sur ses vitraux ;

« Mme Saluden m’écrivait que dans une quinzaine de jours elle allait vous installer à Landerneau et que je pouvais donc compter sur mes réparations. »
Je suppose qu’elle a l’assurance de trouver les plombs et autres matériaux nécessaires sans plus tarder. »


Ces travaux le recteur les a commandé depuis 9 mois, soit février 1945.

La perspective de « panneaux en tôle ou bois » pour boucher les dégats, en attendant ne lui sourit pas. Il termine en signalant que l’évêque, Monseigneur Cogneau, lors de la confirmation, « fut surpris de trouver  des vitraux en pareil  état »
il insiste, « les intérêts sont trop graves pour qu’on attende davantage malgré la répugnance que j’éprouve à m’adresser à une autre maison qui me servirait tout de suite »


  Le31 10 1945

le recteur signale que « la tempête a touché quelques peu nos vitraux provisoirement réparés. Au grand vitrail qui domine le maître autel, quelques vides, quelques fentes se sont produites .. et ce n’est pas pour nous étonné, car Mr Grall n’a pu que rapprocher les morceaux. 
Au grand vitrail latéral sud, la base de la tour de saintCorentin est tombée de nouveau, et en de nombreux morceaux. Le reste a tenu. Hier j’ai regardé en passant  la grande verrière de l’église de Goulven : c’est fort combiné comme plombage, et je ne suis pas surpris que ça n’a pas bougé malgré le déminage. A bientôt et bien à vous.
»

le 28 12 1945,
facture de 7948,65 pour travaux de réparation de vitraux à l’église, écriture d’Yves le Bihan de l'atelier Le Bihan-Saluden, l'atelier est alors à Quimper rue Elie Fréron en attente de locaux, à la maison des chanoines.

02 01 46
« L’église appartenant à la commune, c’est la mairie qui fait les frais des réparations des vitraux ; cette fois leur détérioration étant dues à peu près exclusivement aux exercices de tir des gros canons américains et aux opérations de déminage. Le maire les a mis à la charge de l’état. »  signé Monsieur Conq , recteur/

le 08 01 46  même facture expédiée à la Mairie, signée le Bihan-Saluden.

NOTE:
La maison Saluden   installée à Brest depuis le début du XX°  a été rasée par les bombardements.Elle n'a pas encore trouvée de locaux où s'installer.

Madame Saluden propose que l'ouvrier Charles Grall, peintre vitrier, éxécute les travaux de restauration  des vitraux endommagés dans une maison de Landerneau, rue de Daoulas, ancien lieu des ateliers des ancêtres Saluden depuis 1793.

Autre problème: la matière première  pour la restauration est introuvable  en 1945 47, que cela soit : étain, plomb, verre, fer, huile de lin, blanc de meudon, ferrures, chaux

Les travaux semblent terminés au début 1946, Yves le Bihan, gendre de madame Saluden, ancien prisonnier de guerre, a pris en main la maison qu'il installe   à Quimper.6 cité de l'Odet, renommé rue Michel Marion
archives de l'atelier Jean-pierrele bihan vitraux


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5 mars 2008 3 05 /03 /mars /2008 04:38

PLOUNEOUR -TREZ

Eglise Saint-Pierre.    Edifice actuel de 1889.

            1614, procès verbal de prééminences de Carman

En la maîtresse vitre composée de quatre lancettes trilobées,  de deux panneaux,

où sont figurées :
un Crucifiement avec panneau par panneau la Vierge,Le Christ en Croix, saint Jean.

Saint Pierre est dans le panneau supérieure de la lancette de droite,

tandis qu’une sainte sans attribut visible, peut être Marie Madeleine, se voit dans le premier panneau de la deuxième lancette.

Les trois autres panneaux sont vides.

Dans le réseau, six quadrilobes sont aux armes de Carman alliées avec celles de Chastel et de la Forrest. Les sept écoinçons sont vides.

1712, de cette date à 1722, Le Roy Guillaume accommode les vitres et divers travaux.

1738, Louis Coateval maître vitrier, 76 livres.

1742, 1751, 1760, 1766, travaux d’un François Le Cann.

1745, Michel Bourbon fournit une vitre et accommode la vitre de ( la chapelle) Saint-Anne. 59 livres 10 sols.

François Michelot maître vitrier, d’abord à Lesneven puis Landerneau et Brest, travaille pour l’église en 1748,(36 livres), 1749 ( 45 livres), 1753, 1771 ( 60 livresi) 1776, 1781 ( 18 livres)

1783, 83 livres de travaux pour Jean Le Roy.

1784 (4livres), 1786 (15livres) et 1788 (171 livres), Maurice Cam, vitrier de Saint-Pol-de-Léon.

1788, Yves Poder ou Poudeur maître peintre et vitrier à Lesneven,  payé 105 livres.

1790, le même pour vitrage et peinture des fenêtres et portes de l’église et de la sacristie, 81 livres.

1792,  le même,12 livres pour quatre panneaux de vitre en plomb et réparation des autres vitraux.

1793,  le même, 48 livres 10 sols pour quatre panneaux  neufs en plomb.
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4 mars 2008 2 04 /03 /mars /2008 06:11

PLOUNEOUR MENEZ

Eglise Saint-Yves.
    Edifice reconstruit en 1649.


1739, travaux de Jacques de Kergarch maître vitrier à Landerneau.
1771, Guillaume Le Cann pour 73 livres.
1775, Jean Joseph Gailhac peintre vitrier à Morlaix.

1777, Jean Baptiste Le Cam de Morlaix pour 44 livres, en 1782, pour 84 livres, en 1786, pour 5 livres 8 sols et en 1792 60 livres.

Abbaye du Relec.XII° XIII° XVIII°siècle

1543, il fut payé 11 livres 5 sols à Thomas Quémeneur vitrier à Morlaix « pour accoustrer l’église et le chapitre de l’église avec mettre un escu des armes de Monsr. »
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