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PLOUNEVENTER
Eglise Saint-Néventer. XVII° XVIII° siècle
1783, travaux d’un vitrier du nom de le Roy.
1784, travaux de Nicolas Deniel maître vitrier.
A Sizun, passe un marché avec la fabrique pour réparer les vitres.
ALanarvily, à l' église Saint-Gouesnou,est payé << pour avoir vitré l'église.>>
1790, travaux de la veuve de Vincent Gardehot.
Gaedeshaut, Gardehot, Vincent,
maître vitrier, de Landerneau, , né vers 1735, mort à Saint-Houardon le 7mai 1779, épouse Marie Jeanne Quimerch qui lui donne 4 enfants,et qui après sa mort, continue à tenir l'atelier, travaillant à Landerneau, 29, Saint-Thomas, Elle et son mari sont relevés travaillant dans une dizaine d'églises.
Edifice actuel de 1874.
YAN D’ ARGENT
vrai non: Cudargent.1824-1899.
Employé des chemins de fer, vient à Paris, âgé d'une trentaine d'année, entre dans l'atelier de Jobbé Duval, se fait remarquer par l'originalité de ses conceptions, vieux chênes squelettiques, salon 1861, lavandières de nuit, que Emile Souvestre raconte dans le Foyer breton. Collaborateur du Magasin Pittoresque et directeur de la Semaine Illustrée oû il reproduit la plupart des fresques de la cathédrale de Quimper; illustrations de nombreux volumes de Paul Féval etc. Il se fait construire entre Saint-Pol et Roscoff une villa Creac'h André. Mort à Paris 20 Nov. 1899. 1907, exhumation du cadavre déjà momifié. L'abbé Guivarch, recteur, coupe la tête avec un couteau pour la mettre dans l'ossuaire, scandale, cf Le Goffic: L'âme bretonne.
Baie 0 du chevet
. 4 lancettes trilobées de 4,80 sur 0,60, 6 panneaux par lancette, réseau de 6 mouchettes, 4 soufflets,et 2 trilobes. Vitrail signéYan d’Argent.1874, l' exécution,de l'atelier Hirsch,restauration en 1992 de l'atelier Jean-Pierre Le Bihan Quimper
Hirsch,Charles,Emile, né à Metz en 1832. Obtient à 12 ans le 3e prix au concours général des Ecoles de dessin de la ville de Paris. Israélite, il se convertit au protestantisme, puis au catholicisme.
Aux Beaux-Arts, atelier de Théodore Rousseau, Delacroix, d’Ingres, Flandrin, expose à partir de 1852 au Salon de Paris/
Le sujet en est unePassion
La scène se déroule dans un encadrement formé par une niche à dais s’étalant sur les quatre lancettes et socle portant un entrelacement de phylactères avec textes en latin en grisailles vertes et jaune d’argent sur verre incolore.
Le Christ se trouve dans la lancette C (la troisième lancette) et est exécuté en verre rose, seul son nimbe reçoit du jaune d’argent. Sa tunique est importante et remonte haut sur son corps. Il domine les témoins de sa crucifixion.
Marie Madeleine, à genoux à droite de la croix, enlace le bois de la croix, ses longs cheveux lui tombe très bas dans le dos sur son manteau vert. Derrière elle, apparaît le visage nimbé d’un saint personnage, probablement une sainte femme. Plus haut, toujours derrière elle, un larron qui semble tourner un tant soit peu le dos..
En seconde lancette,, à gauche de la croix, Marie , debout, de profil, tend les bras vers son fils, robe violette et jaune sous manteau bleu doublé de brun, elle porte des chausses rouges. Elle se détache sur un cavalier romain qui brandit un oriflamme rouge portant gravé SPQR.
Saint Jean est dans la lancette A ( la première), poignets serrés il regarde le Christ. Il porte un manteau rouge et une robe verte à passementerie jaune et violette. Derrière un larron.
Avant restauration, ce personnage comme la moitié des grisailles de cette verrière avait disparue avec le dessin.
Baie 2, première du côté sud.elle est composée de 2 lancettes de 3,40 sur 0,75, de 6 panneaux, et d'un réseau de deux soufflets et 3 écoinçons. auteur Yan d’argent restauration en 1993, JPLB
baie 3, 1874 auteur atelier Florence,
sujets Nativité et Fuite en Egypte, don des familles Joseph et Soubigou.
Transept, baie à 2 lancettes cintrées de 6 panneaux et réseau composé de 2 soufflets et 3 écoinçons.
sujet la transfiguration
Dans le réseau, on trouve deux sujets :
la Cène, avec, vu le peu de place, que trois apôtres à table, dont saint Jean affalé sur la table et qui regarde le Christ, et un serveur ou un Judas qui s’en va. et la remise des clés à saint Pierre,
<<Yan d’Argent invenit, don de la famille Jean Prigent.>>
Dans la lancette de gauche, le Christ, en pied et de profil, de banc vêtu repose sur une nuée bleue, sa tête au nimbe cruciforme blanc et jaune rayonne de lumière jaune et blanche, il tend sa main gauche. A ses côtés, assis et de profil Elie et Moïse, ce dernier, tout de bleu vêtu, reconnaissable aux Tables de la loi qu’il tient. Elie porte une robe verte et un manteau rouge. Les trois apôtres Pierre, Jacques et Jean, sont les deux premiers à genoux et le troisième debout.
baie 5, 2 lancettes en plein cintre de 2, 45 sur 0,72, de 4 panneaux, réseau de 2 soufflets, 3 écoinçons.1931, Deschamps, Saint-Servan. Dans niche à double dais, la Samaritaine. Don de la famille Alain Queinnec, bonne grisaille et bonne cuisson, restauration JPLB
baie 13, oculus de 0,80 sur 0,55 le Christ, visage de beau gosse, robe blanche, manteau rouge posé sir l’épaule, bâton en main, pointe la main gauche vers la Samaritaine et dresse son doigt. Elle est près du puits à l’architecture carrée. Elle pose sa main droite sur sa potiche, l’autre main se lève, elle regarde l’arrivant. chemise blanche, voile épinglé sur la tête et tombant dans le dos. robe bleue, manteau violet ramené à la taille, pieds nus. Derrière, échappée avec deux personnages et un village entoure de mur.
Baie de 2 lancettes cintrées à 4 panneaux et réseau de 2 soufflets et 3 écoinçons, Grisaille à bas de quatre-feuilles au centre bleu léger et filet d’encadrement rouge et blanc.
Baie à 3 lancettes en arc brisé à 5 panneaux et réseau de 5 soufflets et 2 écoinçons, montage dit « tranchoir en lozanges » où l’octogone est grisaillé sur verre incolore portant le dessin d’un quatrefeuille, grisaille bleu gris, et le losange en verre jaune et grisaille. Filets orange et rouge d’entourage.
Meme auteur et même graphisme dans la baie 1 de la chapelle Saint-Sébastien en Saint-Ségal,.
Baie à 2 lancettes cintrées de 5 panneaux et réseau de 2 soufflets et 3 écoinçons. En l’honneur de saint Joseph. Grisaille à motifs floraux en enlevés et jaune d’argent. Double filet. Dans chaque lancette, deux cartouche avec SJ, ainsi qu’un oculus. Dans celle de gauche, l’ange venant réveiller saint Joseph. Celui-ci, allongé, enveloppé dans son manteau violet dort ainsi que Marie avec l’enfant dans les bras. Dans l’autre Oculus, la fuite en Egypte sur fond bleu, le palmier traditionnel se trouve en dehors du champs, sur la gauche exécutée en jaune d’argent sur verre bleu, soit vert. Marie enveloppe l’enfant dans son ample manteau bleu, saint Joseph, à la hauteur de l’âne se retourne vers Marie pour lui montrer l’Egypte au loin ;atelier Lobin 1874
Florence, Jean Prosper, Atelier actif de 1883-1917 à Tours, Florence et Cie, 36, rue Mirabeau, 35, rue des Ursulines, 17, rue Aviseau. Frère de l’épouse de L.L.Lobin, collaborateur de Lobin dès 1874, avant de lui succéder en 1892, il a comme collaborateur Bigot et Henrich.