Département du Finistère
Mellac, église Saint-Pierre-aux-Liens. 1451,le 21 février. Il y a transaction sur procès par laquelle Jean De Talhouet s’oblige de rétablir à ses frais les armes et écussons du seigneur de Kernault qui était Yves de Lescoat dans le pignon du levant de l’église de Mellac, armes que Jeanne de Hautbois, son épouse, avait fait arracher.
.Moelan-sur-Mer, église Saint-Melaine.1494-1495. Transaction entre le seigneur de la Porte-Neuve et le seigneur de Kermagoer au sujet des prééminences dans la maîtresse vitre. Les Porte-Neuve se prévalent du côté de l’évangile et au plus haut et éminant lieu, quant au second, du côté de l’épître et au plus haut et éminant lieu que celles du précédent. BSAF 1885 .
. 1451,le 21 février. Il y a transaction sur procès par laquelle Jean De Talhouet s’oblige de rétablir à ses frais les armes et écussons du seigneur de Kernault qui était Yves de Lescoat dans le pignon du levant de l’église de Mellac, armes que Jeanne de Hautbois, son épouse, avait fait arracher.
Morlaix, Saint- Melaine. 1640, procès des le Blonsart contre François de Kermabon au sujet des prééminences et le droit d’apposer son écusson au plus haut soufflet de la vitre toujours dans la chapelle Saint-Isidore. Ce dernier revendiquait, comme représentant la branche aînée des Le Blonsart. BSAF 1909
. 1640, procès des le Blonsart contre François de Kermabon au sujet des prééminences et le droit d’apposer son écusson au plus haut soufflet de la vitre toujours dans la chapelle Saint-Isidore. Ce dernier revendiquait, comme représentant la branche aînée des Le Blonsart. BSAF 1909
En 1606, est payé 4 livres 11 sous 6 deniers " pour une moitié de vitre qui est en la chapelle de Monsieur Saint Yves appartenant à monsieur du Val Pinart.. en considération qu’elle avait esté desmoli durant la guerre.
Morlaix, Chapelle des Jacobins, 1673, le 1er août, P.V de Goesbriand.
1673, le 1er août, P.V de Goesbriand. Dans la vitre du maître autel il y a deux écussons aux armes de Goesbriand.
Lors de ce P.V. de Goesbriand accuse les religieux d’avoir détruit deux cavaliers portant ces écussons et qui étaient dans la maîtresse vitre. Le Père Prieur note que si les deux cavaliers ont disparu de la maîtresse vitre c’est sans doute par la violence du vent. Les Goesbriand n’en ont cure et ont fait maçonner les endroits déformés ; ce qui d’ailleurs était nécessaire pour affermir le pignon et assurer l’église
. Motreff, église Saint-Pierre.1767-1768, construction de l’église. et on y place le 17 août les armes de Tymeur. Dans la maîtresse vitre, armes de Kergourlay, Laval, Rochefort et Monfort.
1769, le 29, décembre, Antoine Ruault, vitrier à Carhaix, fournit deux écussons de la maison de Blossac, pour les deux vitres du sanctuaire. Il devait en même temps, près des armes de Blossac, les deux anciens écussons des armoiries de Ploeuc et de Kergourlay. Il se rendit à Motreff pour les poser et y trouva un huissier, expédié par madame du Bot, du manoir de Brunolo, qui fit opposition à son projet. Cette dame, apparentée aux de Saint Luc, demanda qu’on lui soumit les titres du seigneur de Tymeur. Le 19 avril 1770, elle mande par lettre qu’elle cessait toute opposition.
Plomelin, église. 1684, Madame de Sévigné revendique les prééminences en la vitre du pignon oriental où elle a les mêmes armoiries qu’à Pont-l’Abbé.
église. 1684, Madame de Sévigné revendique les prééminences en la vitre du pignon oriental où elle a les mêmes armoiries qu’à Pont-l’Abbé.
Plogoff, église Eglise Saint-Colloban.1628 le 29 Décembre. Procès de Prééminences.Dans la chapelle quy est du costé de l’epistre en ladicte église, y a quelques esqussons en vittre tellement vieulx que nous n’avons peu blazonner, ny remarquer les coulleurs, ni les figures, fors en la vittre qu’y est au pignon méridional de ladiste chapelle avons veu deulx escussons en l’applassement desqueks l’on a mis depuis peu d’années et freichement du verre blanc.La suite indique que cela est arrivé lorsqu’un certain habitant de la paroisse se serait avancé de poser, il y a quelques années, ses armes à la place de celles du seigneur de Kergaradec.. Le receveur de la seigneurie, Yves le Sodec, l’ayant appris, les a fait ôter et en attendant d’y remettre celles de Kergaradec, y a fait mettre du verre blanc.
1628 le 29 Décembre. Procès de Prééminences.Dans la chapelle quy est du costé de l’epistre en ladicte église, y a quelques esqussons en vittre tellement vieulx que nous n’avons peu blazonner, ny remarquer les coulleurs, ni les figures, fors en la vittre qu’y est au pignon méridional de ladiste chapelle avons veu deulx escussons en l’applassement desqueks l’on a mis depuis peu d’années et freichement du verre blanc.La suite indique que cela est arrivé lorsqu’un certain habitant de la paroisse se serait avancé de poser, il y a quelques années, ses armes à la place de celles du seigneur de Kergaradec.. Le receveur de la seigneurie, Yves le Sodec, l’ayant appris, les a fait ôter et en attendant d’y remettre celles de Kergaradec, y a fait mettre du verre blanc.
Plougonven, église Saint-Yves.1665, Jean Le Lagadec achète le manoir de Corvez avec ses prééminences. Aussi fort de son droit, il voulut remplacer, dans la maîtresse vitre, les armoiries des anciens seigneurs par les siennes. La dame de Kermellec s’y oppose, mais on lui reproche d’avoir remplacé les armes de Bretagne par les siennes ( Kergloaguen) tout en conservant la couronne ducale pour en coiffer son propre blason.
, église Saint-Yves.1665, Jean Le Lagadec achète le manoir de Corvez avec ses prééminences. Aussi fort de son droit, il voulut remplacer, dans la maîtresse vitre, les armoiries des anciens seigneurs par les siennes. La dame de Kermellec s’y oppose, mais on lui reproche d’avoir remplacé les armes de Bretagne par les siennes ( Kergloaguen) tout en conservant la couronne ducale pour en coiffer son propre blason.
Plougoulm, église Saint Colomban. 1477, enlèvement d’armes en la principale vitre et remplacement par celles du duc ; SHAD. 199i, p. 231.
église Saint Colomban. 1477, enlèvement d’armes en la principale vitre et remplacement par celles du duc ; SHAD. 199i, p. 231.
Primelin, Chapelle Saint-Tugen.1616, " comme Daniel Filly, masson, hostoit la vittre du vieux pignon y remarqua entre autre un escusson où il y avoict trois fleurs de lictz et une roue desperon rouge sur une vistre jaune ainsin . . . et estant la vittre descandue fuct mise en la chambre quy est auprès de la chapelle où elle est encore à présent, dir le scavoitr pour l’avoir veue dimanche dernier. "
Chapelle Saint-Tugen.1616, " comme Daniel Filly, masson, hostoit la vittre du vieux pignon y remarqua entre autre un escusson où il y avoict trois fleurs de lictz et une roue desperon rouge sur une vistre jaune ainsin . . . et estant la vittre descandue fuct mise en la chambre quy est auprès de la chapelle où elle est encore à présent, dir le scavoitr pour l’avoir veue dimanche dernier. " "Jean Sinquin, meunier, dépose que vingt ans sont ou environ il a veu en la viitre de la chapelle de Saincte Barbe estant du côté méridionale de la chapelle de Sainct They, trois fleurs de ly et une roue desperon quon disoict estre les armes du deffendeur.. "
" Missire Eutrope Carval dépose que dimanche dernier apprès l’office le deffendeur demanda où on avait mis les armes et vistraiges qu’on avoit hostés de la vittre quy estait antérieurement au vieux pignon oriental de la Chappelle, desmoly depuis trois ans sont ou environ, et sur ce, Yvon le Bourdon tira de la chambre quy est auprès de la Chappelle, ladicte vittre en laquelle il y avoit seulement un éscusson des armes du déffendeur quy porte d’or à trois fleurs de liz et mollette de gueule et avoir ainsi de tout temps vu ladiste vittre avant la démolition du vieux pignon. " BSAF 1910.p.146 .
Saint-Jean-du-doigt P.V. de 1613 à 1619 et enquête de 1630, PV du 29 septembre 1629." les gens du duc de Retz, seigneur de Bodister, enlevaient les écussons des famille rivales, qui à leur tour brisaient les armes de Bodister et quelques panneaux voisins.
P.V. de 1613 à 1619 et enquête de 1630, PV du 29 septembre 1629." les gens du duc de Retz, seigneur de Bodister, enlevaient les écussons des famille rivales, qui à leur tour brisaient les armes de Bodister et quelques panneaux voisins.
Saint-Pol-de-Léon. 1578, le 21 mars, sur la requête de Messire Rolland de Neufville, évêque de Léon, le parlement ordonna que ceux qui avaient droit et étaient en possession d’armoiries et vitres dans les églises de l’évêché, eussent à les faire réparer dans trois mois et à les entretenir à l’avenir, faute de quoi les fabriques les remplaceraient par des vitres en verre blanc, avec défense d’y apposer ci-après aucunes armoiries.
. 1578, le 21 mars, sur la requête de Messire Rolland de Neufville, évêque de Léon, le parlement ordonna que ceux qui avaient droit et étaient en possession d’armoiries et vitres dans les églises de l’évêché, eussent à les faire réparer dans trois mois et à les entretenir à l’avenir, faute de quoi les fabriques les remplaceraient par des vitres en verre blanc, avec défense d’y apposer ci-après aucunes armoiries. 1658, le 9 décembre, traité passé entre le chapitre et Jean Oriot, sieur du Runiou par le quel il est autorisé à mettre ses armes dans les deux vitres étant à la chapelle Saint-Joseph du bas côté sud, pourvu qu’il les entretienne an bonnes réparations
Départements.Ille et Vilaine et Côtes d’Armor
Cintré.35.1429, bris à deux reprise de la vitre portant les écus d’Yves du Plessis par Raoul de Bintin, procès devant la cour de Rennes. SHAB 1991, p.231 ;
.1429, bris à deux reprise de la vitre portant les écus d’Yves du Plessis par Raoul de Bintin, procès devant la cour de Rennes
Langourla, 22.1477," démolition " des écussons sur les vitres SECDN, 1924.
.1477," démolition " des écussons sur les vitres SECDN, 1924. Lézardrieux, 22.1491, rupture à deux reprises des écussons aux vitres des Arrel de Kermarquer, la première fois par le seigneur de Plusquellec, la seconde " par les gens du sieur de la Hunaudaye ".
.1491, rupture à deux reprises des écussons aux vitres des Arrel de Kermarquer, la première fois par le seigneur de Plusquellec, la seconde " par les gens du sieur de la Hunaudaye ". Le Gourray,22. 1453, " fraction et rupture des armes… et des vitres " de messire Jean du Parc, chevalier, qui est en la sauvegarde du duc, par Jehan Goyon, fils Labcelot, Jehan Le Moine et " leurs adherez " SHAB 1991, p.231.
. 1453, " fraction et rupture des armes… et des vitres " de messire Jean du Parc, chevalier, qui est en la sauvegarde du duc, par Jehan Goyon, fils Labcelot, Jehan Le Moine et " leurs adherez " SHAB 1991, p.231.
Plestin,22. 1517, bris des vitres portant en éminences les armes de Coëtmen appartenant à Jean d’Acigné et Gillet de Coëtmen, qui sont seigneurs de cette paroisse, remplacement par les armes royales, le roi étant fondateur. ADCA E 2516.
. 1517, bris des vitres portant en éminences les armes de Coëtmen appartenant à Jean d’Acigné et Gillet de Coëtmen, qui sont seigneurs de cette paroisse, remplacement par les armes royales, le roi étant fondateur. ADCA E 2516. Tréguier,22.1504, église Notre-Dame, rupture dans une chapelle, du vitrail avec armes et portraits des Artel, seigneurs de Kermarquer en Pleumeur-Gautier, par Jean de Kerjagu, seigneur du parc en Pleudaniel.
.1504, église Notre-Dame, rupture dans une chapelle, du vitrail avec armes et portraits des Artel, seigneurs de Kermarquer en Pleumeur-Gautier, par Jean de Kerjagu, seigneur du parc en Pleudaniel. Uzel, en Merleac. 22 Vers 1440, vitres armoriées des armes de Jean Valydine, évêque de Vannes, "D’Azur au chef de gueules chargé de 3 quintefeuilles d’argent percées d’or " cf., Vie des Saints, 1901,p.117.
Vers 1440, vitres armoriées des armes de Jean Valydine, évêque de Vannes, "D’Azur au chef de gueules chargé de 3 quintefeuilles d’argent percées d’or " cf., Vie des Saints, 1901,p.117.
( cette liste, ne présente que des cas que j’ai relevé) Jean-Pierre Le Bihan
. 1451,le 21 février. Il y a transaction sur procès par laquelle Jean De Talhouet s’oblige de rétablir à ses frais les armes et écussons du seigneur de Kernault qui était Yves de Lescoat dans le pignon du levant de l’église de Mellac, armes que Jeanne de Hautbois, son épouse, avait fait arracher.. 1640, procès des le Blonsart contre François de Kermabon au sujet des prééminences et le droit d’apposer son écusson au plus haut soufflet de la vitre toujours dans la chapelle Saint-Isidore. Ce dernier revendiquait, comme représentant la branche aînée des Le Blonsart. BSAF 19091673, le 1er août, P.V de Goesbriand. Chapelle Saint-Tugen.1616, " comme Daniel Filly, masson, hostoit la vittre du vieux pignon y remarqua entre autre un escusson où il y avoict trois fleurs de lictz et une roue desperon rouge sur une vistre jaune ainsin . . . et estant la vittre descandue fuct mise en la chambre quy est auprès de la chapelle où elle est encore à présent, dir le scavoitr pour l’avoir veue dimanche dernier. " P.V. de 1613 à 1619 et enquête de 1630, PV du 29 septembre 1629." les gens du duc de Retz, seigneur de Bodister, enlevaient les écussons des famille rivales, qui à leur tour brisaient les armes de Bodister et quelques panneaux voisins.. 1578, le 21 mars, sur la requête de Messire Rolland de Neufville, évêque de Léon, le parlement ordonna que ceux qui avaient droit et étaient en possession d’armoiries et vitres dans les églises de l’évêché, eussent à les faire réparer dans trois mois et à les entretenir à l’avenir, faute de quoi les fabriques les remplaceraient par des vitres en verre blanc, avec défense d’y apposer ci-après aucunes armoiries..1429, bris à deux reprise de la vitre portant les écus d’Yves du Plessis par Raoul de Bintin, procès devant la cour de Rennes.1477," démolition " des écussons sur les vitres SECDN, 1924..1491, rupture à deux reprises des écussons aux vitres des Arrel de Kermarquer, la première fois par le seigneur de Plusquellec, la seconde " par les gens du sieur de la Hunaudaye ".. 1453, " fraction et rupture des armes… et des vitres " de messire Jean du Parc, chevalier, qui est en la sauvegarde du duc, par Jehan Goyon, fils Labcelot, Jehan Le Moine et " leurs adherez " SHAB 1991, p.231.. 1517, bris des vitres portant en éminences les armes de Coëtmen appartenant à Jean d’Acigné et Gillet de Coëtmen, qui sont seigneurs de cette paroisse, remplacement par les armes royales, le roi étant fondateur. ADCA E 2516..1504, église Notre-Dame, rupture dans une chapelle, du vitrail avec armes et portraits des Artel, seigneurs de Kermarquer en Pleumeur-Gautier, par Jean de Kerjagu, seigneur du parc en Pleudaniel. Vers 1440, vitres armoriées des armes de Jean Valydine, évêque de Vannes, "D’Azur au chef de gueules chargé de 3 quintefeuilles d’argent percées d’or " cf., Vie des Saints, 1901,p.117.