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13 octobre 2010 3 13 /10 /octobre /2010 10:16

L’AUTEUR ET LES COMMANDITAIRES. cD3 - 636

Pour l’auteur, nous ne pouvons souscrire à la proposition de Monsieur Le Men  offrant « Un peintre verrier de Quimper, nommé  Jean Soyer ou Souhier, dit Jamin y travaillait, pendant ces trois années. 11

A la page 302 de son opuscule, il ajoute que « le premier peintre de cette famille est mentionné en 1418 », cela au sujet d’un marché pour la restauration des vitraux de la cathédrale et de la chapelle neuve, que Le LeMen reconnaît comme étant la chapelle  absidiale.( pro reparacione vitrorum cappelle nove).

Depuis lors, tous les articles ayant trait au Vitrail et à la cathédrale de Quimper, donnent la paternité à ce « Jamino » de 1418 et au « Johannes, seu Jaminus Sohier, vitrarius, civis Corisopitensis »,  de 1474, car il faut bien donner un auteur à une œuvre connue.

Je ne souscris pas plus à l’assertion de l’abbé Alexandre Thomas 

« je dois ajouter que les vitraux eux-mêmes furent faits en 1417, 1418 et 1419, par Jamin Sohier,, père de l’artiste du même nom qui peignit les verrières de la nef et du transept » Nous verrons par la suite  que ce transept et cette nef ont nécessité  la présence de plusieurs ateliers, comme il en estt le cas pour ce choeur.

 

Les donateurs  se présente à genoux en avant de so,n saint patron. Les fenêtres di côté nord, évangile, leurs armoiries ont été détruite lors de la Révolution. de 1769, Ces vitraux seront restaurés par l'Etat

 

Ces vitraux du choeur,  ce sera aussi le cas pour les autres, ont été payés, pour ainsi dire de la main à la , par des commanditaires donateurs, ici des membres du clergé , des évêques , entre autre Bertrand de  deRosmadecet des seigneurs,  à un ou des  peintres verriers, cela en dehors des comptes de la fabrique. Peut-être était-ce un don en échange d’une fondation perpétuelle ou tout autre chose  que nous verrons avec la baie 113.  C’est pour cela que jusqu'à maintenant, aucun marché les concernant, en dehors de la baie 100, ne nous soit parvenu, en espérant qu’un jour ou l’autre, ils sortiront de  leur silence.

En tout cas, dans le choeur, nous nous trouvons devant un programme cohérent de vitraux,

 

Au sujet de la baie 123, de la nef, côté nord ci-dessus, dite Vitrail de Saint Maurice de Carnoêt,  il est constaté pa de Blois en 1820 que ce vitrail est bien endommagé Notre restauration de 1998 nous a poussé à remplacer sa défroque du moine à genoux de couleur noire par une blanche correspondant plus à l'iconographie des habis des  moines.

mis à part quelques apports étrangers et postérieurs, d’une grande qualité et qui est, sans doute, un témoignage intéressant de l’art du vitrail au tout début du XVe siècle.

La durée d’exécution assez courte,  la composition et opposition Nord Sud, le choix prédominant de la lumière, bien dans l’esprit de l’époque pour un choeur ne peut qu’y contribuer.Le chef d’orchestre de ce programme de vitraux ne peut être qu’un personnage hors du commun, car le seul fait  de réussir à réunir sur un même plan, sans tenir compte des prééminences et de la hiérarchie, des seigneurs, un évêque, des chanoines, devait être un pari fou et peut révéler un véritable talent de médiateur. Ce pourrait être l’évêque de l’époque, Bertrand de Rosmadec, s’il s’agit bien  de lui, qui s’est glissé humblement comme donateur  dans la baie 105.

 

 

 

 

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