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9 juillet 2007 1 09 /07 /juillet /2007 05:19
                CATHEDRALE SAINT-CORENTIN DE QIMPER.
                             BAIE 121

             DITE  DE
                    SAINT CHARLEMAGNE


 FACADE OUEST DU BRAS NORD DU TRANSEPT

   

    Dans cette baie à cinq lancettes, les personnages, au nombre de 7, non compris les anges du sommet des baies, s'étalent sur deux panneaux en hauteur,  le second et le troisième.
Les dais prennent les trois panneaux du haut, alors qu'en bas, les socles, entièrement du XIXe siècle, occupent un seul panneau.

Le réseau, comme dans toutes les baies, de cette cathédrale,  une exception près, est du XIXième siècle.(photo en fin du blog.)

   
        Les descriptions du XIX ième siècle

A cette baie, aucun nom n'avait été donné par les trois historiens de la cathédrale. J'entends par là,Messieurs de Blois du registre de Boisbilly 1,  R.F. Le Men 2 et l'abbé Alexandre Thomas.3. Tous les trois  donnent, à ces baies de la cathédrale, des numéros qui varient suivant l'endroit par où ils commencent leur inventaire.
Le patronage de saint Charlemagne a été donné lors de la  sortie en 2OO5 de l'ouvrage sur « les vitraux de la cathédrale » dû à la Société Archéologique du Finistère, 

Aymar de Blois relève : << Les panneaux (lancettes) de ce vitrail représentent un chanoine, saint Pierre, Notre Seigneur Jésus Christ, saint Paul et un autre chanoine : rien n'indique plus à quelques familles appartenaient ces deux chanoines. >>

Le Men, qui indique bien dès le départ qu'il y a cinq panneaux, 4, ne décrit que quatre, avec en premier << un chanoine à genoux présenté par un saint évêque. Son camail porte : parti d'or à une aigle d'empire de sable et d'azur à trois fleurs de lys d'or ; même armes dans le tympan. En second, saint Paul ; apôtre. En 3, un chanoine à genoux, présenté par un saint qui tient une épée. En 4, saint Pierre, apôtre."


Quant à l'abbé Alexandre Thomas, dans ses deux plaquettes sur la cathédrale, décrit ce que nous avons sous les yeux actuellement, et en place depuis 1873-1874.

 <<saint Pierre, un chanoine présenté par un saint évêque, saint Charlemagne portant en alliance les armes de l?Empire et les armes de France, un chanoine présenté par un saint, saint Paul. >> Il ajoute, au bas de la notice du livret le plus ancien, qu' avant 1873, le panneau 2 e occupait la place du panneau 1 e. Celui-ci et le 5 e avaient été transférés dans l'abside depuis 1837. >>


Un saint Charlemagne, acte politique.

Il en ressort, d'après  les  deux premiers témoignages, que  ce saint, canonisé le 28 décembre 1164, n'existait pas dans cette baie. Leurs écrits ne peuvent être mis en doute.

Mais en juin 1851, paraît un mémoire qui sera complété en 1862, du baron de Guilhermy, membre de la Commission des Arts qui visita la cathédrale le 2 octobre 1848, puis, devenu membre de la Commission des monuments historiques, séjourna à Quimper du jeudi soir 28 octobre 1862 au samedi 3 à midi. Mémoire qui confirme la présence de Charlemagne à cette époque. Il relève :Un personnage, peut-être Charlemagne, barbu, couronne en tête, sceptre en main, manteau bleu à fleur de lys d'or ; Un saint évêque. assistant un ecclésiastique en chape. La couronne a disparu lors d'une des restaurations postérieures à ce mémoire

Mais d'où peut-il provenir  puisqu'il n'existait dans aucune autre baie ? Guilhermy ne l'indique pas.  En 1892, lorsqu'il écrit son opuscule sur la cathédrale, Thomas l'a bien vu.
 Est-ce une découverte fortuite de quelques pièces, un acte politique que l'actualité a remis au premier plan ? Un hommage en l'honneur d'un empereur qui mourut en 1873 ? Car c'est bien l'année de la restauration de cette verrière. J'entends Napoléon III.
   
Le Men signale bien  ces armoiries sur le camail5 du premier chanoine. Il indique bien d'Empire et de France.

Mais l'aigle ne doit-il pas porter la couronne d'empereur sur le crâne ?. Ce  qui n'est pas le cas  ici. Ce n'est pas moins sûr comme nous montre le Saint Charlemagne d'Issoudun.  Par contre le restaurateur du XIXe siècle s'est empressé de mettre  ces couronnes sur les blasons qu'il a inventé dans trois têtes de lancette. .

 Venons en donc à Issoudun . On peut y voir, au musée Saint-Roch, un saint Charlemagne, du tout début XVIe, époque très proche du nôtre, en armures portant le globe terrestre à trois continents de la main gauche et une épée de l'autre. Ses armoiries présentent bien le même aigle non couronné

  
  Peu de pièces d'origine

 Comme nous l'avons laissé entendre, de ce Charlemagne, il n'y a que peu de pièces d'origine: la tête, le petit collet blanc, le haut du sceptre et deux petits éléments du manche du même sceptre, sans oublier ce blason.

Dessous , comme par hasard, dans un texte de gothiques, qui existe toujours, le restaurateur avait inscrit : restituerunt, encadré par A Lusson, Lefèvre'.. anno domini mdccclxxiv.
( 1874)

Le visage

Le visage, du XVième, sur verre incolore, est travaillé à la grisaille noire, les enlevés sont fait, au bois pour les cheveux, à la pointe pour les poils, avec des hachures fines et épaisses de grisaille pour les sourcils. Les enlevés à la brosse caressent les joues, et la conservation de cette pièce est très bonne, en dehors de la face extérieure qui est parsemée de cratères.Ici, à gauche, avant notre dernière restauration.

Que dire  de plus sur la présence de ce Charlemagne dans la cathédrale, et en voit-on ailleurs ?

Le Moyen âge n'acceptait pas, ou très peu, autant en sculpture qu'en vitrail, la représentation de rois, évêques, ou empereurs, si ce n'est qu' en tant que donateurs bien figurés, exception faite de saint Louis, et de Charlemagne et de la première croisade dite «  croisade Charlemagne »6 ou alors dans des oeuvres narrants des  légendes.

 Un vitrail du XIIIe siècle a été offert par les pelletiers de Chartres sur  Charlemagne et sa légende. Un second sur la même légende est signalé  ayant existé à Saint-Denis.  A Strasbourg, du XIIIe siècle, le musée de l'oeuvre Notre-Dame présente un empereur assis que l'on dit être  Charlemagne, portant globe terrestre et sceptre

            Saint Pierre.

Personnage monumental, très droit, dont le mouvement est encore accentué par la verticalité de l'immense clé double7 opposée parallèlement à la retombée de la manche rouge que termine la main droite. Tout cela est accompagné par la masse descendante du manteau gris.

Comme saint Paul, que l'on trouve à l'extrémité de la baie, il tourne le visage vers sa droite. Cette baie étant sur la façade Ouest du bras Nord du transept, les deux apôtres regardent donc la croisée du transept. 

Son visage

La pose de cette tête, qui semble être indifférente à ce qui se passe sur sa gauche, est contrariée par son corps, qui tourné de biais, nous conduit, comme une invite, vers cette gauche Ses deux petits yeux noirs accentuent cette impression. La barbe vient compléter ce mouvement. Il est intéressant de relever que ce mouvement en diagonale est repris par le manteau dont la partie haute monte quasiment jusqu'aux cheveux.

Ce visage de grisaille brune sur verre rose ne présente pas le stéréotype du saint Pierre. La mèche de devant, ordinairement puissante, est ici juste indiquée, et bouclée. Boucles que l'on retrouve non seulement dans les cheveux, dans la barbe, mais aussi au bout des moustaches avec deux boucles, l'une remontant vers le haut, la seconde, vers le bas.. La robe rouge, qui descend jusqu'au sol, laissant apparaître les deux pieds, est ouverte, au col, sur cinq centimètres et possède un bouton à droite et un à gauche.

Le livre des écritures

La tache bleue et rectangulaire du livre des écritures apporte un plus à cette dominante rouge. Sa couverture nous livre la moitié d'un décor composé de cinq  quadrilobes et de parallèles offrant une forme rectangulaire et se croisant au centre. sa tranche est jaune et peu épaisse. 

Les clés

 Immenses en verre bleu clair, couleur du métal chauffé et recuit, avec rehaut de jaune d'argent, la clé de saint Pierre, ou plutôt les clés, car elles sont bien deux, mesurent ensemble 54 centimètres de longueur, alors que la tête du saint Pierre ne  fait  que 24 centimètres. Ces clés symbolisent non seulement le pouvoir de saint Pierre d'ouvrir et le pouvoir de fermer, mais aussi le pouvoir spirituel dont il est investi.

 Le symbole est aussi bien expliqué,  lorsqu'on regarde la main gauche qui les porte, avec le petit doigt en arrière, et cela malgré la lourdeur de ces clés. Petit doigt tendu pour boire une tasse de thé !  Cette main, comme la seconde, auxquelles ont peu ajouter le pied droit qui est ancien, sont en verre rose et traités en grisaille brune.

Le manteau,

Ici, un morceau d'étoffe grossière et lourde, dont l'aspect gris est donné par un verre violet plaqué sur un bleu très clair, est jeté en travers de l'épaule.  En suite il descend le long du dos pour réapparaître sous la main droite à la paume ouverte. Ce manteau est repris par-dessus le bras droit pour redescendre le long du corps jusqu'au sol de couleur bleu balayée de zébrures au pinceau.

Ce vêtement nous offre une étude de plis que nous n'avons jamais rencontrés. Ces plis sont cassés, très nerveux, avec courbes, angles droits, obtus, accentués par une ombre portée très forte. Moins apparente dans la robe rouge, cette façon de travailler se retrouvera dans le manteau de saint Paul.

Derrière le personnage, une tenture verte avec damas, enlevé à la brosse et ce, du côté intérieur, tombe avec feston sur un sol bleu. Des cratères, petits mais nombreux, s'étalent sur la face extérieure de ce rideau. La trame horizontale a pris la proportion de 24 centimètres sur 24.

Le chanoine donateur et le saint évêque.
 
Le panneau inférieur étant du  XIXe siècle, nous ne voyons rien à en dire, ce qui n'est pas le cas pour le panneau au-dessus où sont groupés les deux personnages.

Visages au même dessin

    Pour les têtes, sur un verre plus violet que rose, l'auteur a repris le même dessin, par transparence. Cette façon de procéder  nous l'avons trouvé dans la baie 116 et la retrouverons ailleurs.  Visages au nez pointu, petits mentons. La différence vient des cheveux bouclés et un front dégarni pour le donateur, alors que ceux de l'évêque sont raides, bien coupés et écrasés sous la calotte qui apparaît sous la mitre, dont les deux cornes ne sont pas anciennes. Un seul des deux fanons, extrémité du galon frontal, retombe sur le devant.

        Par contre, dû à leur place dans la hiérarchie ecclésiastique, le costume n'est pas le même. Chez l'évêque, la chasuble verte, symbolise son indépendance ; Elle  est ornée au collet par une suite de perles auquel s'accroche une croix dont le centre est décoré d?une patère dont l'avant-dernier anneau est de perles. Trois autres emplissent les bras de la croix, sur un semis toujours de perles. Le jaune d'argent joue sur un verre incolore. Un foulard, qui semblerait être l'amict,  est glissé, croisé, sous ce vêtement.

 La main gauche, est habillée du gant blanc de cérémonie, remontant jusqu'au coude, et portant un pompon, terminal du lacet de serrage. Un gros bijou est posé sur le dos de la main et une bague s'enfile  sur l'annulaire. Cette main tient la crosse, dont le n'oeud prend la forme d'une petite construction. L'autre main, comme cette dernière, sort de dessous la chasuble.  Le revers de celle ci est parcouru de cercles enserrant un quadrilobe sur jaune d'argent, et s'ouvre à plat à l'arrière du donateur, dont l'orfroi présente un saint Pierre dans une niche. La chape bleue, dont nous n'avons qu'un petit morceau, est brodée de motifs végétaux. Le mors de chape prend une proportion excessive, et est faite, semble-t-il de tissu. Deux éléments de la soutane violette apparaissent au collet et aux manches, d'où sortent les deux mains jointes, pour qui il a été utilisé le verre du même violet que pour les visages.

Le chanoine donateur et le saint à l'épée.

De Blois parle bien d?<<un autre chanoine>>. Le Men, d?un<< chanoine à genoux présenté par un saint qui tient une épée. >>,  Alexandre le Grand<< un chanoine présenté par un saint>> De ces deux personnages, il ne reste quasiment rien, si ce n'est une pièce de la chape au dessin bien usée.

        Saint Paul.

Dernière lancette de cette baie, le personnage ne manque pas de stature, posé devant la tenture bleue au damas exécutée au pochoir sur la face intérieure. Cette tenture, comme les quatre autres, prend une forme concave dont la courbe est indiquée et par le galon supérieur jaune et par la franche inférieure de la même couleur.

Robe verte, dont on ne voit que la partie haute et le bas. Longues manches, dont la gauche est même retroussée. Chute très longue, aux plis cassés, traînant sur le sol  et ne laissant entrevoir que les doigts du pied gauche, et un élément du second .

 Manteau violet, et non morceau d?étoffe, jeté sur l?épaule comme pour saint Pierre, fermé au cou avec une broche jaune, tout en laissant apparaître un petit triangle du vert  de la robe.A gauche, élèment du manteau après restauration. Les plombs de casse ci-dessus ayant été supprimés et remplacés par des incrustations et collages

 L'auteur y a utilisé la même technique de pliures très ombrées et cubistes, mais en moins grand nombre que pour le manteau de saint Pierre, la retombée de ce vêtement ne le permettant pas. Le pan gauche de ce manteau est remonté sous le bras droit, et, est, semble-t-il, coincé par ce dernier, dont la main s'ouvre vers le sol. La main droite, au bout d'un bras gauche relevé à l'horizontal, tient obliquement l'épée dont la lame est exécutée dans un verre bleu très clair. Jaune sont les quillons et le pommeau de l'épée.

Le visage, qui prend la même direction que celui de saint Pierre, nous donne l'impression d'être plus allongée, cela grâce à la barbe plus longue et pointue et aux cheveux moins épais qui tombent le long du cou. Comme on la vu pour le donateur chanoine et le saint évêque, pour dessiner les grands traits du visage, le verrier a pris le parti d'employer le même poncif, tout en se laissant une certaine liberté. Ici la barbe et les moustaches sont moins bouclées, plus effilochées, emmêlées, les yeux levés sont sans lourdes paupières, les cheveux bien plus bouclés, et sur la joue gauche pousse une grosse verrue  d'où sortent cinq poils. Tout cela sur un verre rose, repris pour les mains et les pieds, sur lequel joue une grisaille brune.

Les dais.

Tout d'abord, il faut exclure les deux dais des extrémités, chacun composé de trois panneaux, puis les trois têtes de lancettes centrales, dont la présence de bustes d'anges ne semble pas être une pure invention.

 Sur  les panneaux inférieurs nous découvrons le bas de leur aube ou robe d'origine. Mais le fait qu'ils jouent des instruments de musique et tiennent le blason timbré d'un aigle, ici couronné, doit être de pure invention, aucun texte ne nous l'indiquant. Le restaurateur du XIXe siècle aurait-il trouvé une pièce ancienne pour s'en inspirer,  pourquoi alors n'aurait-elle pas été restituée ? Pourquoi avoir mis cette armoiries sur les trois têtes de lancettes ? Une, au dessus de Charlemagne aurait suffi. Nous sommes en 1873.

La courbe de ces premiers étages de dais  se retrouve dans les baies 123 et 126. Comme ceux de ces deux baies, la baie 121 offre aussi au milieu un gable accompagné tout au long de sa monté, et jusqu?au sommet, de fleurons. Ce gable s?appuie sur un balcon dont les balustres, ajourées de quadrilobe, et de formes losanges séparés par deux montants. Sur la tablette court une succession de fleurs de lys. Deux colonnes avec pinacle calent le tout.

Le deuxième étage démarre en retrait sur une base triangulaire qui monte jusqu'au haut, encadré de deux éléments arcs boutants avec claire voie  surmontés de deux baies cintrées. Aux extrémités, démarrent les deux colonnes, de nouveaux accrochées par un arc boutant, qui supportent les anges. La partie centrale, percée de deux baies de deux lancettes trilobées, donne assise à un socle ou terrasse sur laquelle se tient un personnage qui pourrait être David jouant de la harpe. Le seul d?origine étant celui de gauche. Le restaurateur, se trouvant devant un manque des deux autres personnages a, semble-t-il, pris la parti de répéter cet hypothétique David deux autres fois. De plus il ne savait rien des architectures de la première et dernière  lancette et encore moins de la présence possible de personnages.

 Dans cette architecture les pièces étant identiques de coupe et de dessin, seules des marques de repères les différenciant lancette par lancette, David pouvait être à n'importe quelle place. Il porte un chapeau, à front de tricorne et bombé sur l'arrière. Une barbe collier très fournie, colorée au jaune d?argent, encadre le visage qui est un peu incliné. La main droite, dont le bras sort d'un manteau à larges ouvertures pince les cordes de la harpe.

Le rideau à décors de losanges s'enfonce en biais dans la niche, laissant apparaître sur le galon une suite de lettres dont nous n'avons pu éclaircir le sens. Il s'agit d'une suite désordonnée  de E, de M, de H, de M de A répétée quatre fois dont deux, ceux de droite, posées à l'envers.

Au-dessus, foisonnement de gables, de pinacles couronnés de fleurons à l?inévitable jaune d'argent, qu'entourent deux robes d'anges exécutées chacune dans une seule pièce de verre mais de teintes différentes, verre verdâtre pour l'ange de gauche du panneau C5 et verre d?une teinte d'ocre léger  pour celui qui lui fait vis à vis7

Sur ces robes on relève quelques gravures de repères : G pour le panneau c5, 6 pour le panneau b5, w pour le d5 et des 9 sur le panneau d4. Le ciel, ou fond, prend alternativement des couleurs de violet rouge ou de vert.

 
   

Notes,

1, Arch. Dioc. Quimper, Registre de Boisbilly, 8 L 1.op. cit., p.121.
2, R.F.Le Men, op.cit., p.131.
3, Abbé Alexandre Thomas, Visite de la cathédrale de Quimper. Op.cit.p. 107.La cathédrale de Quimper, op.cit.p 47
4, par panneau entendre lancette.
5 Le Men appelle camail ce qui est en fait une chape ; Note de Castel.
6, « Le Vitrail Roman » Grodecki, Brissac, Lautier, p. 94-95.
7,dans la baie 124, on retrouvera une double clé, mais un peu moins grande et de couleur jaune.
8, Sur la robe d'un ange, on relève une tache de jaune d'argent. Elle provient, lors de la cuisson, de la superposition de deux couches de pièces, le lit de plâtre les séparant n'ayant pas empêché la projection, à une certaine température, d'éléments de jaune d'argent. La pièce posée au-dessus se révèle, par le dessin, être un pinacle, et de plus, d?une dimension inférieure à la première.

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