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26 décembre 2007 3 26 /12 /décembre /2007 10:52
COMMUNE DE GUILER SUR GObaie-oow.jpgYEN

 Eglise Saint-Valentin. 1884.




l’ancienne église, qui semblait avoir comme saint patron: Saint-Justin,  était garnie d’une verrière datant de 1614,

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                        Actuellement, dans les trois baies du chevet et dans grisailles de              baie-c-w.jpg                   Jean.Louis. Nicolas,verrier Morlaisien, de 1885, présence de six médaillons                     composés de huit têtes ou bustes anciens. Auxquelles pièces on peut                             ajouter quelques têtes, mains et morceaux de vêtements.

                        Trois époques marquent  ces pièces.


Les plus anciennes semblent être une bure et une peau de bête  ainsi que les pièces du bas du médaillon de la  baie 1. Elles peuvent être datées du XVe.

Nous nous trouvons peut-être ici en présence d’ éléments d’un saint Guénolé et d’un saint Jean-Baptiste provenant d’un Jugement Dernier

 Avec les autres pièces plus récentes, 1614 ?,

                                                l’on pourrait voir, dans l’un des personnages, un saint          baie-a-W.jpg                           Jean, (lancette b de la baie 1) à cause de ses cheveux et du manque                             de pilosité. 

En baie 2, lancette B, du même atelier, deux saints non identifiables.

La troisième époque serait le milieu XVIe et concerne exclusivement la baie 0 avec 3 personnages sur 4.

Ces verrières  de grisailles de Nicolas, avec l’incorporation des vitraux anciens, ont coûté en 1885 la somme de 35 francs le mètre carré.

Il va sans dire que ces restes ne sont qu’un pale miroir des vitraux que nous présentaient les églises des XV et XVIe siècles du Cap.

Autres baies, vitrerie de Nicolas.

Renseignements sur la présence de vitraux aux XVII° et XVIII° siècle.


 Sur ces vitraux anciens, peu de renseignements, si ce n’est
'en 1674,lors d’un relevé de préminences, la baie du chevet est garnie d’un vitrail de la même date.
On y  trouve les armoiries des Jegado, sieur de Kerollain, ainsi que celui des Kerlot de Plomelin.

Un autre acte indiquait en 1637, toujours dans la maîtresse vitre,(baie du chevet) des vitraux anciens avec armoiries.

A signaler aussi en 1726 la présence d’un écu royal.

Sur le sujet possible du vitrail de cette baie, aucune indication, que des suppositions.



Le père Jean Louis Nicolas, auteur de la restauration des panneaux anciens et des autres vitraux a alors 68 ans et le travail n’est pas d’une très grande recherche. Il est vrai qu’il n’a que 26 francs du m2 pour les baies du chevet et 35 pour celles du chœur. A la même époque, le verrier Hucher du Mans proposait 50 francs pour une grisaille et 150 à 200 pour une restauration.


Restauration des baies du Chœur avec conservation du mobilier et objets d’arts, Melle Gargadennec, par l'atelier de vitraux quimpérois Jean-pierre le bihan

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