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26 septembre 2007 3 26 /09 /septembre /2007 05:20
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                 BODILIS.L’ EGLISE NOTRE-DAME
                    SES VITRAUX DISPARUS.

                les travaux de vitraux au XVII° et XVIII°


De l’époque de sa construction, 1564-1574, nous n’avons aucun signe de la présence de vitraux de cette fin XVI°, si ce n’est des travaux d’entretien qui commence dès 167O. On peut noter  que ce relevé indique que l’édifice possède au moins un blason,  d’un seigneur se prévalant entre autre de Plougar dont Bodilis était la trève.

.        Les sources sont, en dehors de livres m’appartenant, la bibliothèque de l’évêché, la bibliothèque de la Société Archéologique du Finistère, le fond Abgrall de la bibliothèque municipale de Quimper, des articles de Pierre-Louis le Maître dans Le Progrès,

 
Actuellement restes de vitrerie XVIIe dans fenêtres bouchées lors de la pose du retable, 1695-1701.
1670, La Fleur de Landerneau répare les vitraux pour 39 livres 10 sous, ainsi qu’en 1672, pour 36 livres.

1672, Kerandel , maître architecte, maçon picoteur et peintre vitrier, accommode le châssis de pierre de la grande vitre qui donne sur le jubé.en1677, Kerandel aplanit le réceptacle et le soutien de la vitre neuve au bas de l’église.

1687, Robert Gellin, sieur de Traoulen,     écuyer, maître vitrier, expert blasonneur,  vitre les fenêtres de la sacristie et répare les autres vitres de l’église, 73 livres 45 sols.

La même année, Claude Grall peint les plombs des vitraux de la sacristie.

1690, le sieur de le Dourguy,  est autorisé à placer ses armes dans un vitrail. En 167O, il se prévalait de huit générations, références et montres de 1443à14481, paroisses de Plounévez-Lochrist, le Minihy et Plougar.

1693, Etienne Barazer    écuyer, sieur de Traoulen, maître vitrier, expert blasonneur, travaille pour l’église, 44 livres et 9 sols.  

1697, le même Robert Gellin répare des vitres pour 15 livres 9 sols. En 1702, il touche 124 livres 7 sols pour de nouvelles réparations aux vitres , et en1704, signe un marché «  pour entretenir les vitres de l’église et de la sacristie pendant le cours de six années à conditions d’être payé chaque année 10 livres. »


De 1708 à 1735, Jacques de Kergrach fait pour au moins 460 livres 10 sols de travaux.

1753, François Michelot entreprend des travaux, 55 livres, suivis d’autres en 1756,  1757, 25 livres 8 sols. Michelot. Maître vitrier (vers 1715-1788) dit Michelot l'aîné, est installé à Lesneven, , au moins de 1744 à 1752, puis à Landerneau, 29, paroisse de Saint-Houardon de 1753- 1758 et enfin à Brest, 29, 1777-1788, rue de N.D de Recouvrance, 7 livres de capitation.


En 1777, ( Jean)Baptiste Le Cann,  de Morlaix, avec des travaux importants, 330 livres, en 1781, 82 livres 16 sols, en 1782, 264 livres.


1786, 1789, Yves Poser de Lesneven, 105 livres et 75 livres.

1789 et 1790, Maurice Cam, travaux de vitrage pour 75 et 37 livres. De ces travaux, seuls les éléments signalés au début subsistent.

   

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