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16 septembre 2010 4 16 /09 /septembre /2010 17:01


Gruber,Jacques,     né à Sundhouse (Bas-Rhin) en1871, mort en 1936. Nancy, 4 rue de la Salle.1919, Paris, 10 villa d’Alésia. Atelier ouvert en 1893. Boursier de la ville de Nancy, éléve de Gustave Moreau, professeur à l’école des beaux Arts de Nancy, épouse une de ses éléves. 1894-1897, crée des modèles pour Daum,1900-1912, atelier de meubles à Nancy, 1902, Se consacre au vitrail, 1903, vitraux pour la villa Majorelle, Nancy, art en rupture avec le vitrail conventionnel.
1926, vers, Ploërmel, Morbihan, église Saint-Armel, bas côté sud, travail avec des verres américains, des Typhany, des verres rouges à teintes diverses et dégradées, des oranges très recherchés, des roses plaqués.
Certaines pièces de teintes claires ont éclaté, résultats de recuissons ou dommages de la guerre 39-45, verres doublés pour obtenir une teinte, plombs de plusieurs largeurs et épaisseurs, grisaille partant après 50 ans, très belles gravures à l’acide fluorydrique, graphisme très simple en avance sur l’époque, architecture de l’armature des barlotières hors du commun.
1932, Josselin, Morbihan, basilique Notre-Dame, bras nord du transept, grande verrière,  offert par le duc de Montmorency Chabot en souvenir de son épouse Anne de Rohan Chabot. Représente le courage.

 

 

GRUBER, ,Jean Jacques, né en 1904, le 1er janvier, fils de Jacques et frère du peintre Françis. Etudes littéraires qui lui permettent de se consacrer à des travaux d’histoire du haut Moyen Age avec F.Lot, et d’histoire de l’art sous la direction d’Henri Focillon dont il devient un des assistants.En 1925, seconde son père dans l’atelier parisien de la villa d’Alésia.Les verrières de la cathédrale de Verdun seront ses premières créations. En 1936, suite au dècès de son père, prend l’atelier familial….

 

Pendant la guerre 39-45, en liaison avec l’inspection des Monuments Historiques, il s’emploie au sauvetage de vitraux anciens et à leur  restauration clandestine dans un atelier installé dans un donjon du château de Niort. Confert,Catherine Brisac, Universalia,1988, extraits. Chef d’atelier, Emile Zentel, qui restaure entre autre l'église deGuengat Finistère
Son fils aîné, Jacques Gruber, pour la restauration et la création,

sa fille Jeannette Weiss,Quimper église Notre-dame de Kerfeunteun. pour la création, sa collaboratrice, Josette Mahuzier travaillent avec lui  à des travaux d’accompagnement au voisinage de vitraux anciens. église dePont-Croix

 

Premier salon du vitrail, Chartres,auGrenier de Loens, du3 juillet-au15 septembre 1980. Préface de Jean-Jacques Gruber.

 

Restaurateur de verrières bretonnes,


1955-1965,Quimper, Finistère, Cathédrale. Baies hautes de la nef qu(il  restaure en partie.

 
 Pont-Croix, Finistère, Notre-Dame de Roscudon, baie sud.
1950, Guengat, Finistère, église Notre-Dame,  toutes les baies XVIe dont la Passion
1950, Quimper, Finistère église Notre-Dame de Kerfeunteun,restauration Arbre de Jessé

1981,Quimper, Finistère, Cathédrale création de la baie des fonds baptismaux dont le sujet est l'eau.


1951,Pluguffan, 29, église Saint-Guffan, Chevet, pose avec composition, 1968, restauration corps du Christ.
 1953, Plogonnec, 29, église Saint-Thurien, restauration Passion, Transfiguration, Saint-Sébastien.
Trégourez, Finistère, église Saint-Idunet, baies du chevet, Passion, ,Jugement dernier, baie 2, Martyre de Saint Sébastien. avec accompagnement Paiement de 1.043.430 F. à M.Jean-Jacques Gruber pour la repose et la restauration des vitraux. Le devis du 22 octobre 1951 dressé par M. Lisch, architecte, prévoyait : « Nettoyage à l’eau claire. . .Pièces patinées cuites. Pièces peintes légendaires.. repiquage pièces patinées ; repiquage pièces peintes. RBT.p.176
1954,Quéméneven, Finistère, Notre-Dame de Kergoat,
 Brennilis, Finistère, baie du chevet et baies, 1 et 2,avec accompagnement, ( vitrauxofferts par madame Pompidou ,suite à sa présence à la messe le jour de l’inauguration de la centrale atomique, mais.... il ne fut pas prévu assez d’argent pour terminer les autres baies.) .
 Le Faouët; 5Morbihan,chapelle Sainte-Barbe, 1956.
Gouézec, 29, Notre-Dame des Trois Fontaines, 1977-1979,.Dossier commune. baies 3, 4 et bras sud du transept.
Création, pour les dernières, un différent, existe, Josette Mahuzier se réclamant la paternité de certaines œuvres


Pont- Croix, 29, , Résurrection et Sainte-Famille ; 1977-1978. Dossier commune Baie 11, création Jean-Jacques Gruber.  B5C5BACA : Annonciation - B2C2B3C3 Nativité – B4C4B5C5A6 père et enfant. Réseau : anges de résurrection, anges avec balances, Vierge Marie, saint Jean, la Sainte Trinité.
Baie 12, création Jean-Jacques Gruber.  B5C5B4C4 Mise au tombeau -  B3C3B2C2 Résurrection – A6B6C6D6 Marche dans le désert – A5A4 la Manne – D5D4  Moïse – A3A2 saint Martin – D3D2 le bon Samaritain – A1 Tobie – D1 saint Paul dans son panier. Réseau « travaux et saisons » :  maréchal ferrant, labours et semailles, moisson,  pêche, procession, enfants chantant, mère faisant le pain, prêtre enfournant le pain, pélican.
Quimper, 29, Cathédrale, fonds baptismaux, Baptême du Christ,  1978-1981. Dossier commune
Guengat, 29,église,  1976-83, baies 6 et 8. NF.  Dossier Commune,
Création autres, parfois avec Jeannette Weiss Gruber, plus souvent avec Josette Mahusier.
1952, Saint-Gildas de Rhuys, 56, église.
1964-1968. Merlévenez, 56, église.Notre-Dame de la Joie, baies 0,1,3, nef,  et ouest, Naissance, Assomption de la Vierge, Nativité et Adoration des Mages
1966, Penmarc’h, Notre-Dame de la Joie, baie chevet : poissons, pécheurs, ancres, filets etc.
1967- 1968, Morlaix, église Melaine, 1973-1975, Scènes de la Passion, de la Vie de la Vierge, parallèle entre Eve et Marie.
1984, Redon, 35, église Saint-Sauveur.
1974, Saint-Pol-de-Léon, cathédrale Saint-Paul-Aurélien, Moïse et la Terre promise, Apocalypse de saint Jean ?
Vitraux d’accompagnement de vitraux anciens,
Gouezec, 29, chapelle Notre-Dame des Trois Fontaines. baies 3,4 et 6. La 0 de Jean-Pierre Le Bihan.
Guengat, 29, église Saint-Fiacre, baies 3 et baie ouest.
A propos de Morlaix, 29, église Saint-Melaine, et vitraux Gruber.
1984, Redon, 35, Eglise Saint-Sauveur.
Avril 1988
Lettre de Monsieur Daniel Lefèvre, ACMH, au laboratoire de Champs concernant des<< panneaux de vitraux restaurés par l’atelier Gruber, provenant de l’église Saint-Melaine de Morlaix, seraient entreposés au château de Champs-sur -Marne »
Article de journal ( non identifié) transmis par mairie de Morlaix,  en demande d’explication.: <<Des vitraux morlaisiens retrouvés près de Paris : Les vitraux de l’église Saint-Melaine, de Morlaix, avaient été démontés lors de la dernière guerre et nul ne savait depuis où ils se trouvaient. Le mystère vient d’être éclairci, puisque le « Grand Atelier français de vitraux » vient de découvrir une partie de ceux-ci à Champs-sur-Marne, près de Paris, dans des magasins de stockage spécialisés dans le vitrail. Certains d’entre-eux ont même été restaurés. Reste maintenant à savoir combien de temps faudra-t-il pour que ces œuvres d’art retrouvent leusr places respectives dans l’église de Saint-Melaine>>
Il s’agissait de deux à trois malheureux panneaux d’essais contemporains de la main de Gruber ou..
Aux Laboratoires de Champs , monsieur Bettembourg contacté, sur la demande la mairie, déclare ne pas être pas au courant,  il en sera de même pour Roger Barrié. A Rennes, on s’affaire, le suspense demeure. Suite à conversation avec Catherine Brisac, je découvre qu’elle voudrait que « Papie » Gruber puisse terminer cette église avant de mourir. Elle lui avait promis sur son lit de mort. Il est vrai que ce dernier , depuis plus de dix ans me demande s’il y avait quelque chose pour lui.
Octobre 1989, trois panneaux de vitraux de Gruber arrivent au Musée de Morlaix avec étiquetage  au nom de Saint-Melaine. A la demande de ce musée, je vais les voir, et les détrompe. Il ne s’agit que d’échantillons.

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