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28 novembre 2006 2 28 /11 /novembre /2006 06:11

Les restaurations post XV° des vitraux de la nef.

de la cathédrale de Quimper

Sur les divers comptes et marchés de travaux, il est difficile de différencier ceux ayant traits aux fenêtres hautes de la nef et les autres baies.

Le marché de 1474 avec Jamin Sohier et sa pension annuelle de cent sous passée par la fabrique, pour la réparation, ne peut intéresser que les vitraux dont la fabrique a l'entretien.

Si l'on tient compte du silence sur la fabrication des fenêtres hautes du choeur, si ce n'est la 100, on peut estimer que toutes les verrières avec donateurs ecclésiastiques ou laïques comme les seigneurs sont de leur ressort propre, création et entretien.

Cependant, en 1524, suite à une tempête, qui n'a pu probablement toucher que les fenêtres hautes, il est alloué 4 sols 6 deniers, puis 27 sols et enfin 100 sols pour les réparations.

L?année suivante, encore 100 sous pour réparer les dégâts d?une tempête.

 

En 1537, mais ici sur tous les vitraux, et certains sont bouchés par les maisons accolées, un marché, d?une valeur de 5O livres monnaie, est donné à Guyon Le Gwen, sans la fourniture et pose de chaux pour les solins, ni les échelles. Ces dernières ne peuvent indiquer qu'il s'agira obligatoirement de fenêtres hautes, qui du côté extérieur sont accessibles par les toits et dont la pose est extérieure. Du côté intérieur, les coursives ne permettent pas d'atteindre les fenêtres, les solins intérieures ou calfeutrement et certaines repiques peuvent être exécutés qu'à l'aide d?échelles. Il s'agit ici probablement de grandes échelles couplées pour atteindre intérieurement les réseaux .

Le 24 octobre 1579, on paye 108 livres 5 sous monnaie pour la réparation que Jean le Corre a fait jusqu'à ce jour autour des vitres de église, ainsi que pour les matériaux qu'il a fournie.

Aux alentours de 1599, le peintre vitrier Pierre Sortès décède. La fabrique de la cathédrale, qui a à l?époque, des problèmes financiers, est obligée de gager deux plats d'argent de 9 marcs et 6 onces, pour la somme de 52 écus qui leur restait à payer à la veuve sur le marché de réparation des vitres de la cathédrale.

 

1620. Constructions de certaines maisons autour de la cathédrale "  pour la conservation des vitraux " ! Il s'agit des derniers.

Mars 1621, le sieur Jean Brient, devant tout le chapitre, promet, avec la somme de cent livres tournois, de rhabiller, avec des vitres de Flandres, les fenêtres de la cathédrale, " grandement endommagées  Set mois plus tard, Jean Brient restitue la somme à la fabrique.

En 1632, des travaux ont lieux avec Pierre Camus pour 32 livres tournois, mais il s'agit de fenêtres de la chapelle de la Trinité . De même, en 1634, on le trouve sur la fenêtre de la Chapelle Saint-Sébastien.

1657,il est perçu, le 5 octobre, 270 livres par Jean Riault pour avoir réparé les vitres de la cathédrale suivant son mémoire de travaux

 

Le siècle suivant voit le passage d'un Guillaume Le Bodolec et d'un Noël Rogerons, vitriers.

Du XVIII° siècle, on ne recense pour le moment aucune archive, mais le 26 juin 18O9, le conseil de fabrique organise une visite de l?édifice et, dans leur rapport, signale, entre autre chose, qu'ils " ont vu clairement le mauvais état des vitraux et le mauvais état qu'on y a fait " ; " Il est donc indispensable d'y remédier ".Il s'agit des verrières hautes, car se heurtant à l'administration, dont la surveillance des travaux dépend, ils ajoutent que " ce travail n'est pas toujours facile à faire ". " et que la machine de M. Moregeac paraît bien entendre ce genre d'ouvrage est fait pour l'accélérer ".

La suite :

" Des restaurations postrévolutionnaires des vitraux de la cathédrale de Quimper " a paru dans le Bulletin de La Société Archéologique,1998, tome CXXXVII ;

s.af-www ;lefinistère.org

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