les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
Un autel gallo-romain à l’église Sainte-Claire de Penhars.
On peut voir cette stèle de 1,16 métresl
elle
- l'un des objets les plus anciens sauvés de la démolition de l'ancienne église en 1893.
La première fois qu'on en parle,
c'est en 1854 lors d'une séance de la Société Archéologique du Finistère où un membre "signale un bénitier de l'église de Penhars qui a la forme
d'une stèle antique, sur laquelle on remarque une amphore sculptée en relief ”.
A la même séance, et en réponse, un autre membre,
Aymar De Blois dit "qu'il a déjà remarqué ce bénitier dont l'origine romaine ne peut faire de doute". Il pense que "cette stèle fait partie de quelques tombeaux élevés sur la voie romaine qui traversait Penhars pour se rendre de Quimper à Penhars" continue-t-il.
Puis c'est le silence complet.
L'église est démolie et l'architecte, Monsieur BIGOT, dans son rapport de travaux, mais n'en fait pas cas. Il signale certes les arcades du Xllème siècle dans une église
qui est "plus proche d'un hangar" et "d'une chapelle qui ne laisse rien à désirer".
Aucun inventaire du mobilier ne semble avoir été fait alors.
En 1904, dans un livre intitulé "L'Architecture bretonne, les monuments du diocèse de Quimper", le Chanoine Abgrall, qui était aussi architecte, fait part de notre bénitier :
"les deux plus anciens bénitiers du diocèse se trouvent en l'Eglise de Penhars et au Cimetière de Gouesnac’h" écrit-il. Il en relève les dimensions et continue : "ces deux stèles ne sont autre chose que deux autels gallo-romains, et, la cuvette creusée au sommet est un foculus ou foyer dans lequel on allumait un feu ou bien l'on y déposait des charbons ardents pour brûler l'encens et offrir des sacrifices païens".
A la même époque,
un autre personne, ami du recteur de Penhars, l’historien Le Guennec, malgré de nombreuses visites à Penhars, dont il fait des croquis, n'en fait pas cas dans ses nombreux ouvrages sur le Finistère.
Il faudra attendre plus de cinquante ans pour qu'on reparle de notre stèle gallo-romaine et nombreux sont ceux qui entrant à l'église, ont durant ce temps trempé leur main dans l'eau bénite sans y faire attention ou du moins y apporter une attention particulière.
Aux alentours de 1968,
on en reparle lors de la découverte au Village de Laurice en Pouldergat et adossé à un vieux penty, d'un autel gallo-romain dont les dimensions correspondent à celles de Penhars On pense que cette cette stèle faisait partie des quelques tombeaux élevés sur la voie romaine qui travarsant Penharq, allait au Cap Sizun.Le quartier de Prat ar Rouz n'est pas en reste.
Des urnes funéraires furent Mises au jour ainsi qu"un établissement gaulois occupé au cours du 1er siècle avaNT Jésus-Crist et ensuite habité jusqu'à la fin du deuxième siècle après jéSUS cHRIST. On y signale aussu des morceaux de murs anciens enfouis sius la terre, ainis qu'une tête pro-romaine;