les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
Réflexion sur les donateurs. et les fidèles
deLa cathédrale de Quimper, les donateurs et les fidèles.des XIV au XVIe siècle
Les donateurs et leurs armures.
Pour Michel Mazèas.
« C’est aussi une indication sur les façons de penser de cette fin du XVIe siècle en Bretagne.
Cette coutume d’inscrire les noms relève du principe catholique du « Salut par les œuvres » auquel Luther oppose « le salut par la foi ». C’est un aspect de mentalité optimiste qui récuse le pessimisme de la prédétermination, la hantise du doute, l’inquiétude luthérienne et sa perpétuelle interrogation. Elle est une forme « d’indulgence » dont les abus ont été l’un des révélateurs des autres formes du détournement des enseignements de la bible.
Pour René Jean, "Les arts de la terre". 1911
« Le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom
d’un riche personnage que des légendes saintes. »
Pour Roger Barrié thèse paqe 113
,p.113.
La présence du donateur et son droit à la figuration sont justifiés par sa position dans la système féodal, de même que le droit d’afficher les armoiries dans les verrières.
La signification sociale de ces figurations peut être considérée comme une réaction compensatoire au malaise généralisé du féodalisme. Au moment où la centralisation du pouvoir monarchique donne à nouveau les moyens d’existence à la classe nobiliaire fortement ébranlée par les crises du XIVe et XVe siècle, il ne reste plus au seigneur qu la puissance théorique de l’image pour affirmer par analogie sa place au sein de la hiérarchie sociale dont il sent confusément la structure en voie de modification.
On peut aussi y voir que le don à une église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du jugement dernier.
Les mérites que le saint protecteur présente effacent l’interrogation personnelle devant la mort, la crainte du néant. Il ne faut pas négliger le souci de gloire éternelle.