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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Penhars et la langue bretonne au début du siécle ou les enfants de 9 et 10 ans parlaient-ils le français

Le 29 décembre 1902,  Combes, président du Conseil et ministre des Cultes voulut que le traitement des prêtres bretons soit désormais lié à l'usage ou non de la langue bretonne Ces derniers, les prêtres,  à cette époque, étaient assimilés aux fonctionnaires et émergeaient au budget de l'état

 

 

La langue bretonne était itilisée par les prêtres comme langue de l'instruction religieuse; sermons, catéchismes et dans la lecture d'ouvrages religieux comme le "BUEZ AR ZENT" qui était lu le soir dans les veillées.

 

Ce ministre voyait dans les prêtres bretons des personnes qui voulaienr tenir leurs ouailles dans l'ignorance"...

Les bretons ne seront républicains que lorsqu'ils parleront le français.

 

Pour répondre à cette " manoeuvre, l''Evêque de Quimper lança une enquête sur l'usage des langues, le français et le breton dans les sermons et au catéchisme.

 

 

 

Le recteur de Penhars répondi à l'enquête du ministre. Il indiqua que sur les trentes enfants de 9 à 10ans, entrant cette année 1902 au "caté", trois seulement auraient pu apprendre le catéchisme en francais.

Cette proportion n'est certe pas celle des adultes mais indique bien que le parler en famille était bien le breton.

 

L'enquête confirme cette emploi du breton car tous les services de l'église Sainte Claire, sermons,,prônes enterrrements etc- étaient tous faite en breton comme 256 paroisses du diocèse. Seules 5 pr^échaient en français.

 

 

 

Qu'en était-il dans Quimper

 

A saint Corentin, sur 344 enfants; 4 eulement étaient incapable d'apprendre le catéchisme en français. La courbe remontait à Saint-Mathieu avec 10 sur 193. Par contre à Locmaria, les 18 enfants parlaient tous le français

 

 A Penhars les adeptes de la langue française qui habitaient les "bourgs de penhars: le Moulin-Vert,, rue et route de Pont-l'Abbé, le Corniguel étaient priés d'aler se faire instruire pour le caté et les offices dans les églises de Quimper.

 A Ergué-Gabéric, bien que 5 sur 53 pouvaient suivre le catéchisme en français, ils sont inscrits au catéchisme en breton.

 

Qu'advint-il de ces recteurs? Celui de Penhars passa au travers du filet et conserva son traitement, ceux de Kerfeunteun et d'Ergué-Armel furent condamnés pour usage abusif de la langue bretonne, et du coup se  trouvèrent au pains sec et à l'eau

 

d'après jl Floch la semaine religieuse 1979

 

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