les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
SYMBOLISME ET ICONOGRAPHIE DANS L’ART RELIGIEUX
Les origines du symbolisme sont très anciennes et remontent à la préhistoire.
L'empreinte de la main d'un homme sur le flanc d'une bête
est le geste symbolique de la possession.
Dans l'art égyptien,
bien avant l'apparition de l'art chrétien, tout prend une valeur symbolique;
ainsi le sphinx à tête d'homme, à pattes de lion, à croupe de taureau, aux ailes d'aigles, symbolise les 4 éléments; leur croix ansée est le signe d'une vie éternelle, comme le scarabée-amulette est l'emblème de la résurrection.
Il en est de même dans la mythologie grecque où chaque dieu ou déesse symbolise une chose ou une action. L'arc d'Artémis est l'image de la lune.
Les catacombes seront un exemple chrétien du symbolisme, agneau, poisson, ancre
Le Moyen-Age ramène, ou s'accapare tout, l'histoire, la nature, les héros,
même les héros de l'A.ncienTestament.
Les animaux réels ou chimériques sont interprétés comme des symboles christologiques.
L'église, édifice, est symbole du Christ cloué sur la croix,
c'est pourquoi le plan basilical
se transforme par adjonction de deux bras: les transepts.
Elle prend; un plan cruciforme.
Le XIXe siècle ne l'a pas toujours appliqué. Probablement ,
du moins pour certaines, pour une question de crédit, mais aussi de facilité.
Il faut voir que ces édifices au XVe, XVIe, ont été construits au fur et à mesure
des ressources.
D'abord l'axe central, nef et choeur
puis les bras de la croix l'un après l'autre.
mais il arrive parfois qu'un seul existe.
D'où proviennent les ressources?
Elles viennent des donateurs; souvent des nobles et seigneurs locaux.
Ils prennent en charge une participation à la construction et plus tard à l'entretien.
Cette participation leur donnera un certain droit de propriété
.
de nombreux procès émailleront au cours des siècles leur rapport avec le clergé et les autres seigneurs. Ces procès pourront durer des siècles.
L'orientation des églises;
A de rares exceptions, elles sont orientées, c'est-à-dire que leur chevet est tourné vers l'est, du côté du soleil levant. Cet usage se généralise à partir du IVe siècle.
C'est un souvenir des cultes solaires, etde l'antique adoration du soleil levant;
En Egypte et en Grèce, les fidèles se tournaient vers l'Orient pour adorer le dieu du Soleil; Morts ils se faisaient inhumer face à l'astre.
Dans le christianisme, le soleil n'est plus adoré comme un dieu
mais reste symbole du Sauveur.
Il faut ajouter aussi que l'Orient est, en même temps que la source de la lumière,
la direction de Jérusalem.
C'est aussi la direction de La Mecque vers laquelle s'oriente le mihrab ( niche placée au milieu du mur du fond) des mosquées. Il indique, comme l'autel des églises,
le point de direction des prières.
Si les musulmans prennent grand soin d'étendre leurs nattes et tapis de prières en direction de La Mecque, les chrétiens ne croient plus que le Dieu qu'ils adorent habitent le Sinaï ou Jérusalem. Ils le considèrent comme omni présent et leurs prières arriveront bien à destination qu'ils se tournent vers le nord ou vers le sud. Dès le IXe siècle, il a été formulé qu'il n'y avait aucune raison de se tourner dans un certain sens pour prier.
Mais bien qu'elle ait perdue, depuis lors, sa raison d'être, l'orientation des lieux de culte est une règle que l'Eglise n'a pas abolie.
Si l'Orient est considéré comme le symbole du Paradis, l'Occident ou Est est lui considéré comme de royaume des ténèbres, de la mort. Souvent le mur de ce côté présentera un Jugement Dernier.
Le Nord est la région des frimas et de l'obscurité, il est voué à Satan, au règne de la Loi. Le Sud, Le Midi d'où viennent la chaleur et la lumière évoque l'idée du Christ Sauveur.
Ceci s'explique en outre parce qu'en entrant les fidèles ont, en entrant dans l'église, le nord à leur gauche et le sud à leur droite. La gauche a toujours été réputée de mauvais augure. Le mot sinister a donné en français le doublet senestre-sinistre. La dextre a toujours occupé la place d'honneur