GRAVURES DE REPERE DES VITRAUX. DES XV° ET XVI°SIECLES
La localisation de ces gravures en est très diverse. Leur découverte est due essentiellement aux travaux de restauration des vitraux, panneaux par panneaux, qui après dépose, nous permettent de les avoir entre les mains, sur des tables de lumière et de les étudier sur les deux faces.
Ces gravures de repère se relevaient essentiellement sur la face extérieure,
Nos premières découvertes datent de la seconde moitié du vingtième siècle et les dernières de la fin de ce siècle.Ces gravures n’ont pas été trouvées dans tous les édifices des XV°et XVI°siècles que nous restaurions..soit: Briec à la chapelle de Garnilis,Saint Corentin du KreisKer, eglise deGouezec, Guengat,Tré,flévénez, Kerfeunteun en Quimper ainsi que la Cathédrale,et d'autres pour le Finistère. Du Morbihan on ne relève pas grand chose, de même en Ille et Vilaine et CÖtes d'Armor.
Le pourquoi de ce travail de gravure était à ,notre avis, un moyen de repérage, d’abord , lors de la manutention des pièces que l’on trouve lors de la coupe puis lors de leur étalage sur table après leur peinture, suivie d' une cuisson et de leur mise en plombs, Retrouver les pièces et leurs places étant important.
Ces gravures servaient aussi de repère lors de la pose des panneaux de vitraux.dans les baies.
La plupart du temps cette gravure était souvent grossière, exécutée avec un archet Sur certains vitraux il existe aussi un emploi de la grisaille sur la face extérieure mais aussi l’enlèvement de lcette grisaille dans le but de laisser apparaitre le dessin de la gravure. Ce qui était fait avant la cuisson.
Les vitraux de ces édifices étaient spécifiquement, comme on l'a signalé au début, des œuvres des XV° et XVI° siècles
La Cathédrale de Quimper avec ses 13 fenêtres hautes du chœur, ‘1417-1450),permet de retrouver sur toutes les pièces anciennes le même grafisme
Ce travail de gravure n’indique ni l’atelier ni l’auteur. Les auteurs de ces vitraux sont rarement connu.
Les fenêtres hautes du choeur présentent sur la face extérieure ces marques de repère, une par pièce d'origine. parfois, la même marque dans tout un panneau. d'autre fois, tout au long de la lancette, chaque lancette ayant ainsi son signe de reconnaissance. Ceci est relevé dans les fenêtres 106,108 et 110; on découvre aussi sur un panneau, la marque d'un restaurateur du XIX°siècle, dui est un M entouré d'un 0 Pour la 106, il est proposé un e, un c, un Obarré d'un l au centre, ainsi qu'un triangle. Sur la 112 deux O dont un couronnant une croix, ainsi qu'un 6 Si vous désirez un peu plus de notes, voir sur le bulletin de la Société archéologique d u Finistère de 1993, tomme CXVII" Gravure de repéres sur des vitraux bretons des XV° et XVI° siècles, auteur Jean-Pierre le Bihan.