les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
Réquisitions durant l'occupation
Suite à un ordre du 11 octobre 1941, modifié le 12 juillet de la même année et de nouveau modifié le 7 octobre de l'année suivante. La mairie de Penhars se trouve dans l'obligation de dresser une liste complète des logements dans les maisons particulières, logements qui sont aptes à recevoir les occupants.
La rue de Pont-l'Abbé est la première inquiétée. Les Allemands y occupent l'école de Pennanguer et l'école Sainte Bernadette
La mairie se doit de loger le corps professoral et les classes de Penanguer
Pour la première école, la Mairie doit se débrouiller pour trouver des solutions pour la continuation des cours et pour le logement du corps professoral. Aussi pour le logement des instituteurs expulsés de l'école de Penanguer, elle réquisition les salles de banquet de M. Vigouroux, 57 route de Pont-l'Abbé.
Parmi eux M. Yves Le Manchec, futur maire de Penhars, alors jeune instituteur à Pennanguer est logé chez M. Yves Le Hénaff, usinier au Paludec, où quatre pièces lui sont réquisitionnées.
En septembre 1941 la salle de banquet ainsi que la cour seront réquisitionnés pour le service des écoles publiques. M. Joncour, entrepreneur, devra aménager un local de 4 pièces dans la salle de l'ensemble Vigouroux pour une institutrice.
L'école Saint-Bernadette est, elle, aussi réquisitionnée
Quand cette école Sainte-Bernadette est réquisitionnée par les Allemands, les classes se font dans la salle de danse de Ludugris, chez Maurice; les classes étant séparées par des rideaux. Durant une certaine période, la salle de danse était occupée, par demie journée. tantôt par l'école Sainte-Bernadette, tantôt par l'école Penanguer,
Ensuite, pour palier à cet état de fait, des baraques furent construites à côté de l’église Sainte-Bernadette.
Dans le même quartier, sur le Halage, actuellement rue Michel Marion, pour leurs chevaux, les Allemands avaient réquisitionnés un atelier et un hangar de l'entrepreneur Guével. Le constat après leur départ montre qu'ils l'ont un peu modifié en y faisant des écuries et y installant des stalles.
L'école du bourg
L'école du bourg n'est pas oubliée et fut aussi réquisitionnée par les Allemands. On y monte 8 logements pour 4 hommes ainsi que 8 pièces dans une classe. On y aménagera aussi deux garages.
A la libération, retour des choses, des allemands prisonniers et employés par certaines fermes y seront logés. Un jour, mal surveillés, ils s'en échapperont.