les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
Procès verbal de la châtellenie de Morlaix-Lanmeur. Archives départementale Finistère
Procès verbal de la seigneurie du Juch. 14. 7. 1639.
Procès verbal des prééminences L’Honoré, registre de parchemin de 47 feuillets, en couleurs, coté 24 J 72. Archives départementales d’Ille-et-Vilaine.
Procès verbal de la châtellenie de Morlaix-Lanmeur. Archives départementale Finistère
Procès verbal de la seigneurie du Juch. 14. 7. 1639.
Procès verbal des prééminences L’Honoré, registre de parchemin de 47 feuillets, en couleurs, coté 24 J 72. Archives départementales d’Ille-et-Vilaine.
Prééminences de Carman.
Le fils de François, Charles de Maillé, marquis de Carman fit dresser un « Bref estat des Prééminences du marquisat de Carman et Comté de Sizploe de mesme qu’elles sont les églises, couventz et chapelles, tant en pierre, boys, vistres et aux listières en Léon. »Manuscrit qui contient les dessins au lavis de 72 verrières du pays du Léon exécutés par Jean Bourricquen en 1614.
Le document était conservé au château de la Ryais en Moreac, Morbihan, chez les du Plessis du Grenedan.
Le Guennec a calqué ce manuscrit.
A l’inventaire, il existe des photocopies faites par Yves Pascal Castel sur un document prêté par le docteur Laurent qui a connu Le Guennec Ce document n’est pas l’original. Sur toutes les feuilles, le texte est tapée à la machine sauf les pages 2, 6 bis, 8, 9 bis, 11, 19, 19 bis, 21, et 26, où le texte en vieux français cohabite avec la frappe. Couffon signale que le document était entre les mains de la Société Archéologique dont les ressources n’étaient pas suffisantes pour permettre l’illustration de cette notice. Si l’on regarde les Le Guennec reproduites dans son livre, le texte est en vieux français, cela signifie deux exemplaires.
Si l’on étudie plus loin, vers l’original, il semblerait que le dessin de l’architecture des baies est approximatif. Pour celles de Saint-Jean-Balanant en Plouvien, l’architecture des fenêtres ne correspond pas du tout à celles en place actuellement, et qui remonte bien au-delà de cette époque de 1614.. Pour les personnages cela dénote des restaurations et des abus de blason comme il en était la coutume jusqu’au XVIIIe siècle.
En 1941, le document a été entre les mains du vicomte Frotier de la Messelière qui en a copié un certain nombre avec une grande liberté. Ils ont paru dans certains livrets du chanoine Pérennes.
De Carman.
Alain de Villemavan +1253 ou 1263
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Béatrice de Kermavan, mariée à François de Lesquellen « Doue Araog »
Alain de Kermavan 1241 1294.
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_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ Tanguy de Carman épouse Eliette du Vieux Chastel.1407
Tanguy de Lesneven, marié à N.. de Rohan 1381
I
Alain de Kermavan, + 1407, marié à Jeanne de Rosmadec
I
__Tanguy de Kermavan 1418 1453, marié à Marguerite de Pennaneach.
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Tanguy 1488 Jean de Kermarvan
Marié à Marguerite du Chatel évêque de Léon de 1507 à 1514.
I
Tanguy, marié en 1510 à Louise de la Forest.
Les plus anciennes encore existantes sont les armes ducales de Saint-Méen, de la première moitié du XIIe.
Signes de reconnaissance, lors des dernières croisades, les armoiries passèrent très vite dans les vitraux, les illuminant de leurs couleurs vives.
Les nobles tiennent à leurs armoiries et à leur représentation car dans le système féodal, la figuration ayant une signification sociale qui essaye d’une certaine façon de compenser le malaise généralisé du féodalisme, fortement ébranlé par les crises des XIVe et XVe siècles. Ils veulent ainsi affirmer leur place au sein d’une hiérarchie dont ils sentent confusément une structure en voie de modification. Le don à l’église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du Jugement Dernier.(3)
Du simple blason, on passa très vite à la représentation en images du seigneur présenté par son saint patron., souvent accompagné de son épouse et de ses enfants. Leurs visages sont souvent stéréotypés, de même que la pose et des armures, ces dernières varient suivant les époques et les progrès des armuriers.
Le saint protecteur et intercesseur efface leur interrogation face à la mort et à la crainte du néant.(.4) La recherche du souci de gloire éternelle n’est pas à négliger, et, du coup, le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom de riches personnages que de scènes tirées des évangiles.
Tout cela semble se passer très bien du côté des curé, ou chapitre des églises et des cathédrales Il y a là source de profits. Leurs édifices se closent.
I I
Charles marié
Tanguy marié à Catherine de Rohan,
sans enfant. Françoise mariée en 1541 ( 1530)
Jean de Plusquellec.
«« autre ne veuille « qui obtient et reprend le nom de Kermavan.
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sans enfant. Françoise mariée en 1541 ( 1530)
Jean de Plusquellec.
«« autre ne veuille « qui obtient et reprend le nom de Kermavan.
____________________________________________________I___________________ I I + I
Claude +1614, héritière de ses frères Mariée à François Maillé
de Carman,
tué en duel en 1600 à Landéda
Par le seigneur Guillaume Simon
de Troménec.
Jean de Guermand noyé en
1565, à Malte, en prenant I
un bain avec de Guise ; I
Maurice épouse Claude Goulaine I
Charles de Maillé de Carman, marquis en 1612 mort le 24 6 1628.
Donatien, tué en duel le Vendredi-Saint1652, à Berrien, épouse en 1e noce le 19 1 1644 Mauricette de Ploeuc
Qui épouse en 2e noce Marquis de Montgaillard . Celui-ci tua Sébastein le Palp, chef de la révolte du Papier Timbré, à Poullalouen, en 1675. Lui-même tué en 1676 par un de ses lieutenants.
I I I
Fils tué en duel Sébastien, mort en1674 Henry, marquis de Carman 1650- . 12 à la bataille de Senel. Mort le 4. 12. 1728.
.marié en 1674 à Marie Anne du Puy de Murinais + 1707, amie de Mme de Sévigné, en 2e noce Louise de Kersaint-Gilly
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Donatien, tué en duel le Vendredi-Saint1652, à Berrien, épouse en 1e noce le 19 1 1644 Mauricette de Ploeuc
Qui épouse en 2e noce Marquis de Montgaillard . Celui-ci tua Sébastein le Palp, chef de la révolte du Papier Timbré, à Poullalouen, en 1675. Lui-même tué en 1676 par un de ses lieutenants.
les prééminences.dans Les diocèses de Cornouaille et le Léon
Jusqu’à l’époque révolutionnaire, la Bretagne peut se prévaloir d’être la région la plus riche en blasons et armoiries dans les vitraux et chapelles.
Dans la grande majorité des cas, ces marques honorifiques emplissent les réseaux des fenêtres. Leurs enlèvements en 1790 à 1792 (1), parfois avec des dégâts aux pièces environnantes,(2) est une perte irréparable pour notre patrimoine. Mais cela peut parfois tourner au drame, comme nous le raconte Roger Gardennec : le 22 mai 1793, un nommé Cabestan, monté sur une échelle, se met en devoir de briser les blasons des vitraux. Non seulement, il faillit se rompre le cou, mai évita difficilement de se faire lyncher par la foule des femmes en colère.
Cette époque met fin, du moins en partie, à cette mode, devenu un droit, d’étaler ses prééminences.
Depuis la fin du XIIe siècle, la noblesse veut ainsi afficher sa supériorité de rang, de dignité et de droits. Les plus anciennes
supériorité de rang, de dignité et de droits. Les plus anciennes encore existantes sont les armes ducales de Saint-Méen, de la première moitié du XIIe.
Signes de reconnaissance, lors des dernières croisades, les armoiries passèrent très vite dans les vitraux, les illuminant de
supériorité de rang, de dignité et de droits. Les plus anciennes encore existantes sont les armes ducales de Saint-Méen, de la première moitié du XIIe.
Signes de reconnaissance, lors des dernières croisades, les armoiries passèrent très vite dans les vitraux, les illuminant de couleurs
Dans le système féodal, la figuration ayant une signification sociale qui essaye d’une certaine façon de compenser le malaise généralisé du féodalisme, fortement ébranlé par les crises des XIVe et XVe siècles. Ils veulent ainsi affirmer leur place au sein d’une hiérarchie dont ils sentent confusément une structure en voie de modification. Le don à l’église accroît les mérites individuels et constitue un poids à jeter dans la balance du Jugement Dernier.(3)
Du simple blason, on passa très vite à la représentation en images du seigneur présenté par son saint patron., souvent accompagné de son épouse et de ses enfants. Leurs visages sont souvent stéréotypés, de même que la pose et des armures, ces dernières varient suivant les époques et les progrès des armuriers.
Le Saint protecteur et intercesseur efface leur interrogation face à la mort et à la crainte du néant.(.4) La recherche du souci de gloire éternelle n’est pas à négliger, et, du coup, le vitrail semble plus préoccupé d’instruire les foules du nom de riches personnages que de scènes tirées des évangiles.
Tout cela semble se passer très bien du côté des curé, Du chapitre des églises et des cathédrales Il y a là une source de profits. Leurs édifices se closent.
L’EGLISE PREND POSITION
Aussi à partir du XVe siècle, l’église veut y mettre le holà, et tente de définir les règles et les droits de la figuration. En 1407, l’évêque Henri Le Barbu(5) défend de laisser mettre au rang des usages dans les églises, le portrait de qui que ce soit, à moins que la représentation ne soit celle d’un homme ou d’une femme à genoux et qui prie.
Dans les mêmes années, l’évêque de Nantes réglemente la coutume féodale par laquelle le seigneur du fief ou le seigneur fondateur, s’autorisait à placer son effigie et ses armes sur les vitraux des églises. (6)
Dans les statuts de Tréguier de 1445, on note que « des nobles et des marchands de nos cités et de notre diocèse font poser dans les vitres de nos églises des armoiries et insignes, soit par dévotion, soit par ambition et vanité. Ils prétendent de ce fait que la vitre leur appartient, à eux et à leur héritier. Par les présents statuts, nous déclarons que cela ne leur donne aucun droit de propriété sur ces fenêtres, pas plus sur les tombes ou autres endroits des églises et chapelles .(7)
Les nobles, par leurs armoiries et leurs représentations continue d’envahir les édifices. Les peintres vitriers ne demandent pas mieux, le clergé aussi. L’église se doit une énième fois de menacer d’excommunication et d’amendes. En 1481, Pierre du Chaffaut, évêque de Nantes, tape plus fort en défendant à qui que ce soit, sous peine d’excommunication et de 1000 livres de monnaie courante, de faire peindre ses armoiries sans en avoir préalable ment reçu son autorisation » (8)
1499, Raoul LeMoël sort des ordonnances synodales devant l’invasion dans les chapelles des armoiries. Il faudra donc une autorisation de l’évêque, le consentement du recteur et des paroissiens et consentir un don.
Coup d’épée dans l’eau, Cela continue de plus belle, parfois dans le sang et devant ces fureurs homicides des seigneurs pour la possession d’une prééminence, une ordonnance de François Ier intervient en Bretagne à partir de 1539. « Avons ordonné, qu’aucun, de quelque condition qu’il soit, ne pourra prétendre droit, possession, autorité prérogative, ou prééminence, sinon à la condition qu’il soit patrons ou fondateurs d’icelles et qu’il en puisse promptement informer par lettre de noblesse ou titre de fondation.
ne pourra prétendre droit, possession, autorité prérogative, ou prééminence, sinon à la condition qu’il soit patrons ou fondateurs d’icelles et qu’il en puisse promptement informer par lettre de noblesse ou titre de fondation. »