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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

la place du vitrail comme lieu de mèmoire aux morts des guerres 14-18,39-45, 70

lE VITRAIL N'EST PAS SEULEMENT  DANS NOS EGLISES UNE IMAGE,COMMEMORATIVE SOUVENT RèALISTE
IL EST SEMBLE-T-IL AUSSI, DANS CES  LIEUX, UN SUPPORT POUR VIVRE  RELIGIEUSEMENT LE SOUVENIR DES PROCHES DISPARUS QUI FURENT, ET PAROISSIENS, ET  HABITANTS,


le vitrail a-t-il été un concurrent de poids, face à la sculpture.

La place de celle-ci est dehors, en dehors, en volume,
,occasionnellement, à l’intérieur,  comme en l’église Saint-Mathieu de Quimper.

le vitrail est un à plat où la couleur, la lumière et le dessin font vivre le sujet.

Elle est civile et laïque.

Mais il ne faut pas oublier toutes  les plaques commémoratives, scellées le long des murs de nos églises, rehaussées la plupart du temps d’une Crucifixion encadrée de soldats en uniformes et dont le plus grand fournisseur dans le Léon, avec quelques incursions en Cornouaille, fut un jean LOUIS Nicolas, de Morlaix.

 Dans le  Morbihan,
  c'estLaumonier, fils, peintre verrier fit de même avec un tableau au Hézo.

Le vitrail commémoratif est religieux, avec parfois des accents régionalistes,dans les costumes.


 mais pas avec autant d’idées régionalistes que la sculpture commémorative de cette guerre 14-18, qui fut une œuvre de commande, suite à une loi demandant à chaque commune de glorifier ses héros.

Cette œuvre de commande va aux plus grands sculpteurs:, Quillivic, Boucher, Beaufils, Guérin, Lenoir ; Nicot etc.,

Celà, semble-t-il,est né d’un mouvement régionaliste qui voulait prendre l’image d’un deuil collectif face au lourd tribu de la Bretagne dans cette guerre.

Ce mouvement sculptural a voulu montrer sa présence dans le monde étatisé et centralisé des « Beaux-Arts » face à la production de série des « poilus » provenant en grande partie d’Outre-Rhin.

Face à cela, le vitrail est confidentiel, et, semble même être occasionnel.  Au coup par coup.


Mais il est lui aussi régionaliste, avec ses costumes bretons, ses civils, ses religieuses, son clergé, ses églises, ses calvaires,ses scènes de combat, sur terre, dans les airs, sur mer, où l’armée française est celle du Christ, aidée en cela par saint Michel, Jeanne-d’Arc, le Sacré-Cœur.


L’ennemi, par ses couleurs,
la composition dans le vitrail, devient le mal, le mauvais, et par là l’AntéChrist. Il fuit.

Cela est dans la logique de l’époque. Il suffit de lire les cantiques, et de parcourir le dos des images religieuses de l’époque.


Le vitrail, au premier abord, propose une expression vivante et, très souvent, une idée originale.
Il est rarement répétitif.
Il n’y a pas d’atelier spécialiste, ou,  s’il existe fait son possible pour offrir une œuvre neuve. De plus ils sont nombreux et souvent étrangers à la région.
 Mais cependant Ce vitrail reste commémoratif et historique.

Le vitrail permet, plus que la sculpture, des tableaux fascinant et même terribles, comme à Saint-Thonan, avec ses charges héroïques au sabre et à la baïonnette, ses veuves, ses enfants et ses pères en costumes.

Ce commandant,dans ce vitrail de la cathèdrale de Tréguier  coulant avec son insumersible . et son équipage. Anges apportant des couronnes ou bouées de sauvetage,noires sur rayons jaunes et oranges, sortant des nuages qui dévoilentl'architecture dontla flèche  de la cathèdrale.

Le rôle du prêtre dans cette guerre est non négligeable en temps qu’acteur. Ainsi, à Beuzec-Cap-Sizun, il soutient un soldat. A Kernilis, à Callac, il dit la messe

La croix ou le crucifix est aussi utilisé.

Il est présenté à un soldat mourant par un camarade, ou encore le soldat mourant s’agrippe au pied d’un Christ en croix. Ce sujet est repris dans les images mortuaires.



Parfois, dans le vitrail, ce n’est qu’une stèle, imitant là les monuments aux morts civils, avec les noms des victimes , Le Croisty.56

On voit même à Bussy-le-Grand. 21, le Christ ressuscitant, illuminant par sa présence un cimetière militaire.

Le rapport du vitrail aux monuments aux morts, extérieurs existe aussi.
 A Messey-Grâce, le vitrail, à travers lequel on devine le monuments aux morts extérieur, représentent les survivants de la guerre se prosternant devant Jeanne-d’Arc..

Plus réaliste, de nombreuses fois, on découvre les portraits des chers disparus, avec leur nom, incorporés dans le bas des vitraux, suivant un procédé photogravure.

A Plounéour-Trez 29, où l'on trouve en plus cette scène de camaraderie.

A Férel,
morbihan,dans son église, il y en a plus de cinquante Visagesaccompagnés de leur nom,  en médaillons.


Mais ce genre d’œuvre commémorative, en vitrail, ne date pas de la guerre 14-18.

On trouve à Lanrivain, un vitrail de 1901 sur la guerre de 1870 et à Guingamp, un vitrail de 1873 sur la même guerre avec les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul.

Dès la fin du XIXe, les guerres de Vendée ont inspiré le Vitrail.

Mais la guerre 39-45 n’a pas laissé autant de trace dans le vitrail. Le seul dans le Finistère serait, semble-t-il, à l’église Saint-Martin de Morlaix, celui commémorant la mort d’une classe d’enfant sous les bombardements.

A retenir celui de la chapelle de Ty-Mam-Doué en Quimper kERFEUNTEUN.
 

« Souvenir reconnaissant des combattants de la guerre  1914-1918 ».  En hommage au 118iéme, avec soldatS et porte drapeaux.

Dans LES lancettes des allemands fuient devant  des soldats français, la plupart habillé en bleu,

 un blessé à la tête est habillé de marron et de guêtres bleues, derrière lui un autre, sans casque comme lui, porte un uniforme marron plus foncé.
 Derrière le groupe, sous la char Renault qui dresse son  canon, un dernier est coiffé d’un caque rouge.

 Dans le ciel deux  biplans ne portant pas d’insignes de reconnaissance semblent combattre.

Un soldat, coincé entre Jeanne d’Arc en  armures et portant pavillon blanc et l’archange Michel.

Lors de l’occupation, les allemands voulaient faire déposer ce vitrail, car voir des soldats allemands poursuivis par des français et la présence de Jeanne d’Arc  était de la provocation.
 Le réalisme était poussé à l’inverse de celui d’en face : avions, tranchées, fils de fer barbelés, armement, porte drapeau, habillement.


On trouve encore, des vitraux offerts avec un texte indiquant qu’ils sont offerts par des prisonniers  DE39-45.

 C’est le Cas dans l’ église de Guidel et à Plougastel-Daoulas, chapelle de la Fontaine Blanche.

Je n’ai pas trouvé de vitraux commémoratifs de la guerre 14-18 exécutés depuis 1970, alors que ceux en sculpture voient encore le jour.


INVENTAIRE

GUERRE DE 1870.



Guingamp,22,Eglise Notre-Dame
. côté nord,unvitrail de l'atelier Fialex,du Mans daté1873,leSujet est laguerre de 1870 avec des soeurs de Saint-Vincent-de-Paul.

.

En1873,l' atelier Jean Fournier fournit à l'église Notre-Dame, 2 baies figuratives du côtè nord dont l’une sur la guerre de 1870.




1873, Fialex, 2 baies FIG, côté nord dont l’une sur la guerre de 1870.avec soeurs de

 Lanrivain, 22, chapelle Notre-Dame du Guiaudet. vitrail daté1901, oeuvre del'atelierVermonet de Reims.


Morlaix, La Salette, 29
,
   baie à 2 lancettes avec dans chaque lancette une niche  en ogive où se passe une partie de la scène sur la guerre 14-18,. A droite, un soldat habillé de bleu, est tombé sur le sol, se soutient sur son bras gauche et de la main droite  lève sa casquette rouge. A ses côtés, un  habillé de marron gît, mort. Derrière, trois soldats, sur fond d’une troupe de soldats en tenue bleue, avancent au pas de charge. Le premier à gauche est un zouave pontifical, habillé de bleu, à la ceinture rouge brandissant une drapeau  bannière bordé d’un galon d’or et à glands rouges. Les deux  soldats à côté de lui portent  costume marron et casquette rouge, et fusils à la main. Dans la niche de droite,  un officier, à cheval, habillé de bleu à la ceinture rouge , brandit son sabre. Un obus éclate sur sa droite et projette des flammes. A ses pieds, en premier plan, un prussien est par terre et essaye de se relever. Derrière  l’officier,  au soldat bleu à casquette rouge, probablement à cheval, va dans l’autre sens tenant un drapeau roulé.  En fond ciel  aux nuages rouges et orange. La  pyramide d’un clocher bleu ardoises sort des nuages sur la droite.
 


guerre  de 1870, vitrail de Clech, Etienne, Verrier et professeur au collège de Saint-Pol-de-Léon, .
 Avec un  zouave pontifical QUI passe devant la porte d’une. église. DesPrussiens sont écrasés. Du délire.....

Cela rappelle le problème des états pontificaux et de la politique impériale après 1860 .  Plus de 300 jeunes nantais s’engagent dans les rangs des Zouaves Pontificaux pour être à la disposition de Pie IX.

 Le collège de Pont-Croix,29, aurait fourni plus de 10 zouaves parmi ses élèves.


GUERRE DE 14-18


Beuzec-Cap-Sizun,
29,. Prêtre soutenant un soldat , avec texte en breton.

Bouze les Beaune, 21, « deux frères réunis dans la mort » J.P Froelich de Dijon.

Bussy Le Grand,
21, 1920. Christ ressuscité illuminant un cimetière militaire.atelier Ch.Tournel et carton de P.Louzier.

Callac, 
22,   atelier L’Eglise de Paris 1916. Messe dans les bois.

Cléguerec, 56, 1932 ; « A la mémoire des soldats » vitrail avec J. D’Arc et St Michel.

Dinan,
22,  EgliseSaint Malo.peintre verrier Champigneulles. Paris.

Douarnenez, 29, collège Saint-Blaise, 1935-1936. Un vitrail offert par les anciens maîtres prisonniers.

Férel, 56, toute la nef avec les photos des soldats disparus.

Gueltas,
56, deux photos de disparus.

 Kernilis, 29, deux scènes dont messe, Champigneulles.Paris

 Le Croisty, 56, Champigneulles,  1917,Paris. Soldat tué et parents en pleurs sur sa tombe en habits bretons..

Lezinnes, 89, 1917.Une veuve portant un soldat mort dans l’esprit d’une Piéta  symbolise la France, vers qui le Christ dépose une couronne mortuaire, le tout sur fond d’incendie.  A.Delloux de Reims.

Noyal sur Vilaine, 35, non signé. Christ et soldat mourant.

Plobannalec,29, 1929, Dagrand deBordeaux. Vitrail témoignage des costumes de Plobannalec, bigouden, d’après le guerre de 14-18 et du costume des sœurs du Saint-Esprit. Don des paroissiens sous le rectorat du chanoine Jézégou qui ne passa que 39 ans dans cette paroisse. Son portrait y est.


Plounéour-Trez, 29,Champigneulles, Paris.
Quimper,chapelle de Ty-Mam-Doué,, 29, atelier Gaudin, Paris. «  en souvenir reconnaissant des combattants de la guerre 14-18 » Les allemands, lors de l’occupation, voulaient faire déposer ce vitrail, car voir des soldats allemands poursuivis par des français et Jeanne d’Arc était de la provocation.

Quiberon 56, Eglise.. Ex-Voto bateau de guerre.  Robin 1902

Raincy,
les taxis de la marne. Maurice Denis et Marguerite Huré.


Rohan, église,mORBIHAN
baie 3,   Lorin. 2 lancettes trilobées de 4 panneaux,
le panneau inférieur porte les noms des habitants morts à la guerre.
Dans le réseau,un  quadrilobe avec la Sainte Trinité recevant un soldat  et 2 écoinçons.  Dans les lancettes Piéta,  A droite, sur une nuée laque de garance rose la Vierge Marie est assise de face. Elle porte une robe  bleu indigo qui s’étale sur la nuée. Dans ses bras et sur son corps repose de gauche à droite le corps du Christ. Elle tient une main de son fils et lève  au maximum, le visage, de profil vers la Sainte Trinité.



 A ses pieds, une tombe fruste  simplement marquée d’une croix avec la cocarde tricolore du Souvenir Français. A gauche, sur fond d’un village dont il ne reste que des ruines en flammes, un groupe de cinq personnes est assemblé  de trois quart droite auprès de la tombe. Une femme en robe de deuil dépose une couronne, Derrière elle une fillette  aux cheveux bouclés or en robe bleu outremer, la tête droite joint les mains. A côté d’elle et en arrière, un femme, robe céruleum et voile indigo a enfoui son visage dans ses mains. Puis un homme à la barbe blanche courte, en complet ou manteau marron tient une gerbe de fleurs entre ses mains ; une jeune femme l’accompagne, les mains jointes.


Saint Aignan, 56.

Saint-Thurien. 29, signégp  Dagrand. Bordeaux.  ; 80 sur 2000 habitants de tués.Baie du chevet, 1925,  vitrail commémoratif guerre 14-18 avec charge héroique et Sacré-Cœur,  brochette de costumes bretons chez les veuves et les sœurs des soldats de 14-18 . « Charge héroïque  à la baïonnette avec costume breton »

Semur en Auxois, 1920, Paul Douzier et Edmont Socar.

  Taupont, 56, Egl. 35,

Vannes, cathédrale, 56, 1920, Desjardins. Angers, Paris. Christ et poilus.

Yevres, 43, 2 verrières de Champigneulle «  soldat mourant è qui un camarade présente la croix » « Soldat mourant au pied du Christ en Croix »


Guerre 39-45.


Guidel, 56 , église , offerte par les hommes pour la protection de la villle

Morlaix, 29, Egl. St martin. Bombardement 1942.atelier le Bihan saluden Quimper peintre Noêl

Plougastel-daoulas, 29, Chapelle de la. Fontaine Blanche  «  Prisonnier de Guerre »




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