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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

En la Cathédrale de Quimper,Les saints et les apôtres ouvrent-ils les portes du Ciel et ont-ils suivi Saint Augustin

APPROCHE D’UN DESCRIPTIF,

 

 Il a été souvent dit que les vitraux du côté nord des édifices étaient «  réservées pour les donateurs ecclésiastiques » et ceux du sud « des donateurs laïques ».10 Pour le Nord, cela n’est pas tout à fait vrai car, sur les six fenêtres,de la Cathédrale trois  seulement offrent un membre du clergé ; un évêque donateur en la baie 105  et deux chanoines donateurs en les  baies 107 et 111. N

 

Cette disposition, seigneur d’un côté, clergé de l’autre n’a pas été reprise  dans le reste de la cathédrale.

 

Les saints avec ou sans leur (s) donateur(s) sont tous  présentés dans des arcades ou niches. Celles-ci sont  au nombre de trois, pour les baies 100,101 et 102 et103 ou quatre  pour les suivantes.

 

Ces niches comportent un socle, des colonnettes, accessoires obligatoires des montants de l’ouverture où apparaît le personnage, et un dais architectural.

 

Cette façon de procéder n’est pas exclusive au vitrail, elle existe aussi en ensculpture pour présenter des statues. Cela fut, peut-être au départ, un style de présentation et une décoration en plus. Mais il est dit aussi que cette façon de présenter fait suite aux déclarations de Saint Augustin, ou à une transposition, lorsqu’il dit que ce sont les Saints et les Apôtres qui nous "OUVRENT LES PORTES DU CIEL".

 

C'était peut être cela au départ, mais c'est devenu très vite un style de présentation et une décoration spécifique d'époque, le rideau remplaçant la porte.. La scène se passe devant une tenture de couleurs souvent à damas dont le dessin en grisaille est posé du côté intérieur, sauf exception. Ce rideau n'est pas sans rappeler le rideau qui ferme le Saints des Saints, mais peut être aussi celui que l'on dressait devant le choeur lors des représentations de mystère. Ce rideau se retrouve dans tous les vitraux des XVe et XVIe siècles.

 

Au XVe siècle, cette présentation est quasiment omniprésente et les peintres verriers rivalisent d’invention, de recherches et de styles dans la construction de leur architecture, qui, cependant, n’est pas sans rappeler nos édifices, ils vont même jusqu’à créer des édifices imaginaires, un peu comme Victor Hugo, et ornent chaque baie de modèles différents. Ainsi, dans les fenêtres hautes de cette Cathédrale de Quimper, on dénombre dans les vitraux près de trente architectures ou dais différents.

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