1375,Cet édifice fut brulé par les Anglais qui avait pris la ville.
Il fut reconstruit en fin du mëme siècle. Des travaux eurent lieu par la suite
Son clocher fut frappé par la foudre en 1638, un 23 novembre.
Plus tard, Napoléon donna l'ordre de la restaurer ce qui fut fait au XIX° siècle
IVENTAIREDES VITRAUX ET DE LEURS DONATEURS DU XVI° AU XVII°SIECLE;
1578, En cette année à lieu une enquête.
« En la grande vitre, au-dessus du grand hostier, se trouvent les armes de Kermarvan avec une mitre au-dessus. Jean Bourriquen, peintre, croît que cette mitre est plus neuve et de beaucoup, que le parsus des armes.
En outre, neuf autres écussons des Kermavan avec leurs alliances ;
et aux côtés de la grande vitre, au pignon principal et oriental, un écusson de chaque côté, l’un de Kermavan, l’autre de Kermavan en alliance avec Goulaine.
Dans la maîtresse vitre du choeur, côté de l’évangile, se trouvait aussi,
au-dessus de la rose et premier panneau un écusson avec armes pleines de Crechgrizien. Dans la dite maîtresse vitre, dans l’écusson d’en haut les armes de Coatanfao, en alliance avec Kerouzeré ; dans le trèfle de dessus, un grand écusson des Coatanfao, en alliance avec Crechquerault en alliance avec du Châtel et dans l’ autre bas du trèfle, Crechquérault en alliance avec du Penhoat. »
La troisième vitre porte les armes des Keraly, la 4e aux Carman, la 5e aux Coetlosquet, la 6e est aux Keruzoret, la 7e est aux Carman.
De l’Ouest en Est, la 2e est armoriée à mme Lamarre de Morlaix, l 1601, le 9 janvier, Hamon de Kersaintgilly a ses armoiries dans les deux fenêtres du côté de l’épître, celles-ci auraient été brisées par l’impétuosité du temps, un peu avant les derniers troubles des guerres en ce pays, Il veut bien les remettre en état et donne 10 écus et un boisseau de froment.
1612, le 8 octobre, les Lannoznou, sieur de Kerhellec donne au gouverneur du Kreisker, entre autres, « le panneau du mital de la fenêtre au-dessus des orgues, au choeur, devers l’évangile, et ce qui était aussi en blanc au-dessus de la pierre croisade, et jusqu’aux soufflets ou relief dudit panneau » 1614, Procès verbal de prééminences. "En la grande vitre, composée d’une rosace et de six lancettes trilobées sont les armes de Carman alliées avec Maille, Luxembourg, Léon, Maillé, Dinan, Penanguer, Rosmadec, Coëtmen, le Chastel, la Forrest, Léon Vieux Chastel. Dans la rosace les blasons sont aux nombres de dix alliances entourant un grand blason de Carman. Au plus haut, armes de France couronnée et à droite blason de Bretagne faisant face aux armes de Bretagne . Au-dessous 7 autres blasons. Dans la rosace de la verrière du pignon sud composée de 18 trilobes , les armoiries de Carman et alliances, Maillé, Luxembourg, Léon, Goulaine, Rohan en emplissent 8. Celle du bas est accompagnée d’un heaume de tournoi surmonté du lion de Léon. La fenêtre de la chapelle Saint-Louis est composée de 4 lancettes trilobées et de 11 quadrilobes et 8 parties de ces derniers. Au milieu trône le Père Eternel portant son fils sur la croix. Dans le quadrilobe le plus haut le lion de Léon, et dans le plus bas et au milieu l’écu de Carman avec DIEU AVANT. La vitrerie des lancettes est en losanges. 1629, le 23 novembre, la foudre entraîne la chute en partie du clocher. 1642, chapelle toujours délabrée 1656, le 4 septembre, une expertise a lieu, pour les vitres, il faut 485 livres
1681, le 21 novembre, armes de Poulpiquet, seigneur de Kerment a ses armes dans la vitre occidentale.
1704, Alain Barbier possède deux panneaux en la grande vitre.
1720,La première vitre au-dessus de la porte du cimetière est à de Keruzoret, la seconde à madame de Coëtlosquet, La troisième à madame de Carman, la quatrième à de Keraly, la cinquième aux héritiers de monsieur. de Kersanton, la huitième vitre à de Kerman et plusieurs autres inconnus, la onzième de Coetjunval, la douzième à Mme Lamarre, la treizième est sans arme, la quatorzième est aux armes de Kerman 1726, le 12 décembre, la veuve du sieur de Keruzoret dit que s’il fallait faire réparer la vitre, où sont ses armes, la 5e du côté sud, « elle y consommerait ses revenus »
LES VITRAUX DES XVI° ET XX° SIECLES
1952, maîtresse vitre, vitraux du peintre verrier parisien Labouret, 1, remplaçant des vitraux du début XX° siècle,du peintre verrier Le Cleach, 2, de Morlaix. Une carte postale de la chapelle présentant l'édifice portait l'accent sur ce vitrail.
1.Clech, Etienne, Peintre verrier et professeur au collège de Saint-Pol-de-Léon, 29, il est aussi Ecrivain et graveur, il sort un livre sur la Cathédrale de Saint-Pol-de- Léon en 1907, chez Le Goaziou à Morlaix, 29, et aussi des lithographies sur les communes de Saint-Jean-du-Doigt, 29, Morlaix, 29, Plougastel Daoulas, 29. Il est imprimé à Paris et Morlaix.29. Ami de Pol de Courcy, il fait avec lui les plans de la Salette, en Saint-Martin-des-Champs, 29,
2. LABOURET, Adolphe, Joseph, Auguste, 1871-1964, 42, rue du Cherche-Midy, Paris, Atelier fermé vers 1965. A un collaborateur du nom d’Erdman. Né à Laon dans l’Aisne, en 1871, mort à Crozon, 29, le 13 février 1964. Travaux en Bretagne, en Champagne-Ardennes et Ile-de-France. Faculté de droit, école nationale des Beaux-Arts, fonde son atelier en 1902, président de la chambre syndicale des maîtres verriers durant 10 ans. Aurait « inventé » le vitrail en dalle de verre éclaté et cloisonné au ciment. D’après Tuarze( Voie de lumière) aurait restauré au début XX° les verrières de la cathédrale de 0Quimper.
lLES VERRIERES DU CÔTE SUD DE L'EDIFICE.
Ces baies sont toutes composéess de 4 lancettes trilobées de 4 à 5 panneaux de vitraux; et d'un réseau offrant des trilobes, quadrilobes et autres éléments d'architectures
Elles ont comme numéro, le 4 étant le premier, côté est, et les suivant 4, 6,8,10 et 12.
la baie 4 est animée avec un vitrail de bornes simplesen pièces carrées. la baie 6,c'est un bornes couchés au pochoir pointu.
la baie 8, c'est un borne simple debout.
la baie 10, c'est un borne simple en bornes carrées.
la baie 12 c'est un borne couché au tranchoir pointu.photos de 1991.
Tous ces panneaux de diffèrentes formes sont d'un style déjà présent au XVII° siècle;