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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Cathédrale Saint Corentin. les restaurations post révolutionnaires de ses vitraux

st corentin 1958-copie-1 

 

 

 

 

  extrait de l'article de Jean-Pierre Le Bihan du Tome CXXVII 1998 Société archéologique du Finistère,

 

Gouachede 1958 prise des hauts de la rue de Kergariou. Aupremier plan, les toitures des maisins de la Place au Berre.Alcetteépoque le Mont Frugy est couvert  d'arbres  du côté ouest   par contre, l'autre coté commence à oerdre la nature. La ville y grimpre.

 

Le 16juin 1809, le conseil de fabrique administré par le chapitre de la cathédrale organise une visite des tours et des "magasins de cet édifice. Un rapport fut alors  dressé le 26 juin par le vicaire général Jean-Marie- Dominique de Poulpiquet, alors vicaire général et  le chanoine Jérome Thiberge, trésorier. Une précédente visite est signalée le 17 février 1807. IL en ressort un rapport de deux  doubles feuilles de couleur grise, de format 18x29

 

Il s'agit d'un inventaire d des divers lieux devenus refuges de toutes sortes de matériaux et mobilier d'église. Ces messieurs lorsqu'ils arrivent sur les toits découvrent les mauvais états des vitraux et le mauvais travail qu'on y  a fait  de puis la Révolution. Celle-ci ayant provoqué le 25 septembre  un saccage des armoiries. Comparré avec les relevés du chanoine de Boisbilly et celui d'Aymar de Blois, il est alors constaté  en ce dixneuvième siécle que  les vitraux du XV° siècle  dépassaient à peine les 30 pour 100  de ceux en place.

 

Ce mauvais travail qu'on y  a fait nous a amené  à rechercher de qui étaient les travaux en cours. un dénommé François Leroux apparait dans ces archives en1810 avec une somme de 325,25 francs.  dans un état de dépense d'un total de 400 francs avanvées par la fabrique, pour les restaurations  intérieures et extérieures. ette somme de  4000francs fait l'objet d'un courrier entre le ministre de l'Intérieur, alors à Amsterdam, le 31 octobre 1811, et le préfet du Finistère. Le premier autorisait le second à faire faire le remboursement de cette somme aux administrateurs de la fabrique " en avance de l'arrivée d'es budgets, Thiberge était alors trésorier avec comme secrétaire, Gillet.

 

Ces travaux de vitraux on les trouvent dans divers mémoires et bons pour acquit  se terminant le 31 décembre 1811 puis l'année suivant avec la mention: " vitraux nouvellement restaurés. Il est précisé que dans les sommes  allouées n'ont pas été inscrit les frais qui aurait pu être occasionnés par les échafaudages. Ceux- ci n'étant pas à la charge de la fabrique. En plus des travaux sur les vitraux une somme de 99,25 francs étaient pour la toiture. La plomberie et la charpente  montaient à 96750.

 

Dans la désignation des objets qui devait faire l'objet de devis des réparations pour l'année1811 figure une quatrième position : " les réparations aux vitraux qui ont été de tous les temps massacrés, manquant de solidité sur toutes parties, ce qui donnait des ouvrages détestables et ridicules!

 

Dans le relevé des objets qui devaient faire l'objet de devis on trouve en quatrième position: des réparations aux vitraux.

 

Ce lietmotif sur  l'état desvitraux  semble avait été  tout simplement  une formule littèraire en vue de crédits futurs.

 

 

 

  La fabrique,lorsqu'elleavançàit les sommes des travaux , savait à quoi elle s'engageait. La même année le conseil général votait un vcrédit de 8000francs, suite de l'article 108  du décrêt impérial du 30 décemnre 1809. Ce budget était alimenté en partir par un prélévement de 10% sur les revenus de tout les proptiétaires de la commune. Pour Quimper celà s'élevait à une somme de 89,60 francs, ainsi que l'idique une lettre du maire qui fit l'erreur de transmettre cette somme au chapitre, et en réclame le remboursement.

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