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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

PAG3Cathédrale complèment,les vitraux du XV° en haut, le XIX° en bas

 Les vitraux des XV° eT XVI°cD3 - 634 siècles, qui sont les plus anciens, sont présentés, dans les baies hautes 

 

 Les voutes du choeur  remontent  au début du XVI°,  etces vitraux du temps  del'évêque Bertrand de Rosmadec que l'on retrouve en pied dans une des baies côté sud

l La Paix revenue, Il n’était malheureusement pas envisagé à cette époque d’après guerre des restauration  véritable de vitraux. Cette repose fut faite,  sur des ferrures, en majorité bien rouillées

 

Leur état en place était dramatique, les solins à la chaux n’avaient pas résisté aux intempéries, les tempêtes en avaient bousculé certains, les verres se déchaussaient, les plombs lâchaient, les attaches se rompaient. Depuis plusieurs années, nous avions dû intervenir pour panser et consolider cet état de fait, au coup par coup et avec le peu de moyens dont disposaient les Bâtiments de France.

 

Sous l’effet du poids supplémentaire des plombs de casse, les panneaux de vitraux prenaient du ventre. Depuis les origines jusqu’aux années 1970, le seul moyen de réparer une pièce brisée était d’incorporer un plomb dans la fente. Certaines pièces offraient, ainsi au fur et à mesure des restaurations et ce depuis leur origine, une dizaine de morceaux maintenus par des plombs de casse, qui, de plus enlaidissent et détruisent la lecture du vitrail.

 

Pour exemple, avant notre restauration, la moyenne du poids des vitraux au mètre carré était de 21 kilos. Après la restauration, et la suppression des plombs de casse, et malgré les doublages sur certaines pièces, cette moyenne était tombée à 13 kilos au mètre carré. Pour donner un chiffre, rien que pour les 5 fenêtres du côté Nord, nous avons supprimé 3551 plombs de casse, et cela uniquement sur des pièces  du XVe siècle.

 

Les verres XIXe avaient perdu leur grisaille, l’abbé Thomas dans sa plaquette La Cathédrale Saint-Corentin, le signalait dès 1904. En accord avec l’Inspection Générale, il avait été décidé de supprimer ces pièces. Il faut noter que celles-ci n’avaient pas une grande qualité et que la plupart était plus du domaine de l’invention qu’une copie sérieuse des pièces XVe. Je ne parle pas ici de la copie de Lusson de la Crucifixion.

 

Le travail de restauration.

 

Notre travail était donc de reconstituer ce qui avait disparu au cours des siècles sans tenir compte à priori  du XIXe siècle. Notre but n’était pas de faire de la copie de copie. Ce travail ne fut pas toujours facile.

 

Pour les éléments d’architecture, il n’y eut que peu de problèmes, car il nous restait assez de pièces d’origine dans chaque baie. Pour les pièces de visages, qui, dans la plupart des cas, avaient disparu, cela fut plus périlleux et amena une recherche constante. Heureusement, nous avions les verrières depuis longtemps entre les mains, et nous étions imprégnés de leur style et dont le verrier du XVe siècle travaillait. 

 

L’exemple de la reconstitution des donateurs est des plus significatifs. Ils suivaient un même carton. Aucun de ces personnages, homme ou femme, n’était au complet. Nous avions des pièces d’origine encore conservées ici et là, qui une main, un pied, un morceau d’armures, d’heaume, de visage, qui une épée, une dague etc

 

 La baie 125 qui est cI-dessus se trouve du côté sud,  dans la quatrième travée de la nef

 

lES VITRAUX du choeur de la Cathédrale Saint- Corentin sont au nombre de treize et du  début XV°siècle.

 

Tandis que les vitraux des XIX° et XX°siècles  se trouvent dans les  parties basses, , de la nef et du  choeur.En mi-hauteur pour les façades nord et sud des transepts.

 

Un vieux catéchisme breton demande que  chaque fidèle ou personne entrant dans une église  , doit prendre de sa main de l'eau benite,et se faire le signe de la Croix. Il doit aussi prier, tout en faisant  le tour de l'église et de ses vitraux ,  qui  devrait être... par là, un élément de l'enseignement. religieux

 

Les travaux qui ont eu lieu au   XIX° siècle n'empêchent  pas la disparition de pièces anciennes,  et leur remplacement par des oeuvres des peintres verriers sur le chantier de ce XIX°   celà va même  de la disparition vers d'autre lieu, d'un vitrail du début  XV°siècle ,Le cas  le plus marquant en est La Baie 100,"  partie dans Le Lot  aux alentours de1869  ainsi que deux verrières l latérales, celles-ci déposées et trans portées  à Châteaulin, probablement sous les ordres de l'architecte de cet édifice.

 

  

 

 

 Une copie très exact  du moins des places des pièces par le peintre verrier  Lorin  de Tours, avait été exécutée  et posée dans la baie pour la remplacer, et le tour fut joué.

 

La lecture de Jean Lafond dans son livre "Le Vitrail" de 1978 , édition Paris Fayard, nous avait permis de découvrir qu'il existait uneCrucifixion qui avait disparue depuis 1856 de la cathédrale,  qui  réapparaissaient après 1896 et avant 1932 au château deCastelneau de Bretenoux dans leLot

 

Nous avons signalé cet état de chose à l'architecte en chef des monuments historiques. Benjamin Mouton dont les travaux de restauration dans cette cathèdrale étaient sous sa direction.

 

noului avons proposé  de nous rendre  à ce château,  Un  premier voyage aller et retour nous a  bien revéllé que cette Crucifixion provenait de la cathédrale.

Nous proposâmes alors,  d'en faire une copie, Cette Crucifixion était dans une pièce de ce château dénommée oratoire. dernière étape des visites guidées

 l'état et la conservation  etait indentique aux autres verrières hautes du choeur. Les cratères des deux faces sont propres et peu profonds. Un verre de doublage le protège. Denombreuses pièces de plombs de casse nuissent la lecture, ces plombs et leur remises en plomb nous donne l'impression de remonter au années trente. Par contre un carreau de vitre remplace une pièce brisée dans la bas du panneau du Christ en croix.

 La place de la vierge marie et de Saint jean, inversée nous indiquait l'oeuvre de restauratioon ou de pose d'un confrère qui ne connaissait pas l'inconographie d"une Crucufixion.

 

 

 

 Nous eumes l'accord , et Antoine le Bihan, après un calque complet et des heures passées sur place, après avoir relevé une quantité de calques, de retour à l'atelier se mit au travail de la r&surrection de cette Passion  avec les compagnons.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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