CROQUIS LORS DES DERNIERES JOURNEES D'AVRIL. Les titres que je leur ai attribués pour les inventorier sont divers, suivant les lieux, bord de mer avec ses caravanes, ses lecteurs,les communes avec ses clochers, les villages avec leurs maisons, leur moulin à eau, leur hangar, les lignes de chemin de fer endormies où l'attente peut être longue, les rivières avec leur chantier de construction de bateaux, Autre construction, celle d'un viaduc autoroutier avec ses piliers. Ces lieux ont noms, Penhars, avec ses tours qu'on démolie, ses habitants qu'on déménage et qui s'éloignent de là où ils ont vécu. Keraval,en Plonéis, Douarnenez où se déroulent les régates du Petit Navire, Pont-l'Abbé sa rivière, son Menhir, ses bois,L'Ile Tudy avec son terrain de camping municipal, déjà plein de caravanes avec leur paraboles pour ne rien perdre des élections! sa plage, où l'on s'allonge des treize heures pour parfaire son hallage, lire son roman "pipeul"ou "le canard enchaîné", le Transbigouden dit aussi train à patates qui faisait dans le temps Le Cap Quimper, qui sifflait lorsqu'il passait devant chez nous; sans oublier le viaduc dit de Kermabeuzen qui enjambant la valléenous rapprochera de Brest et du Sud mais détruit une campagne et le champ à Conan où enfants nous nous promenions et parfois pêchions une truite.n'est-ce pas Antoine!
La petite ferme, dont cet ouvrage à empiété le terrain, cache son abandon,son âge avancé, derrière des arbustes. Les enfants n'auront plus peur de l'habitant qui grognait tout le temps, la solitude il a dû la trouver à l'heure actuelle. Le grognement des roues de camions et d'automobiles à 9O kmh ou + roulera dans la vallée et les bois de Kermabeuzen du manoir de Prat ar Raz jusqu'au Moulin-Vert.Les truites tout au fond du ruisseau se planqueront pour ne pas entendre. Si l'en reste encore!