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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

PEINTRE VERRIER TOUCHE A TOUT







                                LE PEINTRE VERRIER.,
                   PEINTRE VITRIER.

              auteur de portraits, de médailles,                     de décors, de sculptures,
                          des touches à tout .



    Sur le plan national, il y a, aux XVe et XVIe siècle, des peintres et des             peintres verriers ou         peintres vitriers, qui ont un point commun : la             peinture. Dans certaines régions, ils se retrouvent dans des corporations de     peintres, ou de confrérie des Maîtres es Arts, comme Alain Cap et Jehan         Bourricquen en Bretagne.

                            Il fournit des patrons à leur confrère.

Parmi les premiers, il semble qu?un certain nombre fournisse des patrons de vitraux aux peintres verriers, directement ou par l?entremise d?une fabrique ou d?un donateur. Ce travail du peintre peut aller de la maquette actuelle au carton grandeur nature, et parfois même les deux. S?il arrivait au stade de l?exécution, il rejoignait la qualification du second.

Il y a aussi le verrier, peintre verrier ou peintre vitrier, qui, par son métier, est peintre, qui exécute son propre projet, et à qui il arrive  parfois de travailler suivant un projet de peintre.



                     Il est peintre et acteur polyvalent.

Le peintre semble, à la lecture des marchés, être un auteur et acteur polyvalent, autant il peut faire des portraits, des modèles de médailles, de décors, de tapisseries, de sculptures, de retables, et de vitraux.  Pour les retables, les exemples viennent du sud de la France, entre autre de Perpignan au XVe siècle.

Pour le vitrail et la collaboration peintre et peintre vitrier, il reste quelques exemples ; mais hors Bretagne, pour le moment, et dans la mesure des découvertes, comme ce projet de vitrail de Hans Baldung Grien daté de 1512 et dédié à Ursula Zum Trubel, abbesse au couvent du Mont Sainte-Odile et dont le vitrail existe au Musée d?Obernai.

Le peintre verrier est lui aussi  polyvalent.  En Bretagne, on le trouve très souvent faisant des décors pour les entrées de personnalités dans des villes, il est appelé pour relever les prééminences, comme expert.
Il crée semble-t-il. Mais nous lorsque nous avons les noms, nous n?avons plus  ou très rarement les ?uvres
                Le peintre verrier et  les contrats.

« Dans un compte de Guillaume de Rosmadec, gouverneur de Vitré, on y voit que Guy ou Guyon Allain, 1543 av. 1551ap,.peintre vitrier, reçut 9 livres pour avoir exécuté 315 écussons armoriés pour l?enterrement de M.de Lesallain, frère du  vicomte de Rosmadec, qui fut entérré en haut du choeur de Notre-Dame-de-Bonne-Nouvelle, près de Rennes. » AAB


A Braspart, 29, en 1543, dans un contrat pour la verrière sud, le donateur indique bien au peintre vitrier Gilles Le Sodec le sujet :un Credo des Apôtres. Mais il n?est rien indiqué sur la façon de procéder : : copie, création ?

Par contre, en 1607, il est bien indiqué à Nouel Allaire dans le contrat qu?il doit fournir  une « Trinité suivant une feuille à taille douce qui lui a été bailli. »

Et autre exemple. En 1626 Yves le Stang, Hervé le Déliou et Ambroise Le Garro signent un marché pour la fourniture des «  images » des mystères de la Passion pour les soufflets de la Chapelle de l?Hôpital Sainte-Catherine de Quimper. Suite à une expertise, en 1631, on apprend qu?ils ont fourni aussi les « images » de sainte Catherine et sainte Marguerite. Ces images, qui avaient été mises dans deux panneaux, devaient être payés 66 livres tournois. En étaient-ils les créateurs ? On ne le saura jamais.
Grâce à la façon des premiers cartons, et en plus de l?exécution des vitraux en découlant, les ateliers peuvent être capables de  répéter les sujets et cela très vite et en grand nombre. Ces cartons peuvent être conservés et réutilisés, mais en Cornouaille la durée d?utilisation ne dépasse pas les cinquante ans, en étant optimiste. Les exemples de cartons semblables, que nous trouvons, donnent plutôt une vingtaine d?années. Les ateliers, les peintres et leurs réemplois, étalés sur ce nombre d?années, expliqueraient les diverses qualités d?exécutions et l?inégalité de la qualité des verrières.

                   

Les dynasties familiales, comme les Le Sodec, pour la Cornouaille, peuvent facilement aider la diffusion du même patron avec des exécutions de styles proches. La limite actuelle des départements n?est pas de mise dans une étude de leur dispersion. Il faut en revenir aux évêchés de l?époque. Le prêt est possible, dans l?éventualité, d?un atelier à l?autre, hypothèse, assez rare,  et pas du tout dans l?esprit actuel de la propriété artistique. Il est vrai que ces ateliers puisent,  pour exécuter leur carton, souvent ailleurs.

Il n?y a pas de création véritable. On utilise, sans parfois les copier exactement, les gravures  qui circulent alors, pour le XVIe siècle ceux sont celles de Durer  qui ont la faveur avec entre autres ses Passions.


Le peintre Valentin Bousch lors de sa mort lègue au chapitre de la cathédrale de Mets «  des siens patrons sur papier »( revue de l?Art, n° 103 1994,p.53-67.).


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