les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.
Antoine Le Bihan, qui emploie actuellement quatre artisans-verriers, attribue la situation au code des marchés publics : « C'est systématiquement le moins-disant (N.D.L.R. le moins cher) qui est retenu, ce qui veut dire des matériaux de moindre qualité... Les premiers surpris de la liquidation sont la Direction des affaires culturelles et l'Architecte des bâtiments de France. »
L'atelier avait restauré l'an passé la verrière de la Passion, à l'église Saint-Mathieu. Une verrière du XVIe siècle, signée Le Sodec, un artisan-verrier dont l'atelier quimpérois a restauré plusieurs vitraux en Cornouaille.
Le Bihan Vitraux travaillait dans toute la Bretagne. La palette de verres qu'il utilisait va à présent être dispersée dans la liquidation : « C'est une collection qui disparaît alors qu'il n'y a que quelques ateliers en France à disposer d'un pareil ensemble. »
Antoine Le Bihan compte pour sa part continuer son métier d'artisan-verrier au service d'autres entreprises. Mais ce ne sera pas à Quimper. Ouest-France