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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Faute de commandes.

L'histoire prend fin pour Le Bihan Vitraux
Antoine Le Bihan avait repris l'atelier créé par son grand-père et développé par son père rue Michel-Marion, au Cap-Horn. : Archives Ouest-France.Antoine Le Bihan avait repris l'atelier créé par son grand-père et développé par son père rue Michel-Marion, au Cap-Horn. : Archives Ouest-France.

Faute de commandes, l'atelier vient d'être liquidé. Il poursuivait une activité lancée sous la Révolution.

L'atelier Le Bihan vitraux met la clé sous la porte. Le tribunal de commerce a décidé vendredi la liquidation de cet atelier, actuellement situé au Cap Horn. Ili restaure des vitraux depuis des générations : Yves Le Bihan a installé l'atelier à Quimper après la Seconde guerre mondiale, relayé par son fils Jean-Pierre puis par Antoine. Mais l'origine de l'atelier est bien plus ancienne. Il a démarré dans le Léon sous la Révolution avec la famille Saluden.

Antoine Le Bihan, qui emploie actuellement quatre artisans-verriers, attribue la situation au code des marchés publics : « C'est systématiquement le moins-disant (N.D.L.R. le moins cher) qui est retenu, ce qui veut dire des matériaux de moindre qualité... Les premiers surpris de la liquidation sont la Direction des affaires culturelles et l'Architecte des bâtiments de France. »

L'atelier avait restauré l'an passé la verrière de la Passion, à l'église Saint-Mathieu. Une verrière du XVIe siècle, signée Le Sodec, un artisan-verrier dont l'atelier quimpérois a restauré plusieurs vitraux en Cornouaille.

Le Bihan Vitraux travaillait dans toute la Bretagne. La palette de verres qu'il utilisait va à présent être dispersée dans la liquidation : « C'est une collection qui disparaît alors qu'il n'y a que quelques ateliers en France à disposer d'un pareil ensemble. »

Antoine Le Bihan compte pour sa part continuer son métier d'artisan-verrier au service d'autres entreprises. Mais ce ne sera pas à Quimper. Ouest-France

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