Etant en Sicile, en Juin de cette année, nous avions deux propositions pour l’Etna . Nous avons préféré le découvrir à pied, avec un guide Le téléférique et les 4-4 n’étant pas notre gâteau.
Nous étions fous, ou excités Bernadette et moi, derrière le guide nous marchions, si l’on peut le dire, la main dans la main, dérapant souvent, buttant sur les laves, glissant sur la fine, le regard vers le haut.
Du vent, un peu frisqué, nous poussait sur cette façade sud, montant vers les 29OOmêtres.
,Nous sentions à peine le froid là où il n’y a plus rien en dehors de la lave, Plus de fleurs ni d’autres bouquets naturels que nous avions rencontrés etoù se nourrissaient de nombreuses bêtes dont celles dite du Bon Dieu, Le vide à droite. Franchir de petits murs de laves, reste de coulées de divers années, s’y accrochant à pleines mains , . Nous étions une petite vingtaine de marcheurs,ou grimpeurs,.Nos centcinquanteont donné l'envie de grimper à de plus jeunes; Le guide fournira de bonnes chaussures et chaussettes à ceuxqui ne l'avait pas prévu.
Ce guide, tout au long de la montée répondait aux les questions; sur toutes les pierres et leurs compositions. nous ouvrant à un autre monde où les cratères nos amis, étaient endormis pour l’éternité, ce qui n’était le cas de l’Etnat en activité..
Il y eu la descente. Le vide face à nous, le dos tourné aux 2900 mêtres.L’ordre d’y aller fut donné. Suivant et imitant le guide nous nous sommes jetés. Volant dans la descente vertigineuse, atterrissant successivement des deux pieds, jusqu’en bas, dans la poussière de lave. On en retrouvera dans nos chaussures et chaussettes, deux jours après notre retour,la douane n'a rienvu..
. Etrange et rapide chenille que nous faisions, attirés vers le bas et, au lointain les nombreux cônes des anciennes éruptions.