Eglise de Notre-Dame du Folgoët.paroisse depuis 1829.
Cet édifice fut fondé le 10 juillet 1409 par le duc JeanV.
Son successeur Jean VI (1399-1442) époux de Jeanne de France, aurait fait venir des ouvriers de toutes parts et les aurait fait travailler sans cesse.
Ce qui permit qu'elle fut bénite et consacrée à Notre-Dame en 1419 par Alain, évêque de Saint-Pol-de-Léon.
Louis XII( 1462), "Père du peuple", fit un voyage avec son épouse.Anne de Bretagne, Il donna alors une somme d'argent considérable pour que soit terminée la construction En 1506, la Reine Anne de Bretagne de passage en Bretagne y fit un pélérinage.
Baie du chevet dite aussi baie 0
. 1450, armes d’Alain de Coëtivy, abbé de Redon, évêque de Dol, puisde Cornouaille et de Redon, procure à la canonisation de Saint-Vincent Ferrier, cardinal du titre de Saint-Praxède en 1449,prélat légat du Saint-Siège de 1448 à 1474, date de sa mort à Rome. Ce Vincent est un dominicain catalan appelé en Bretagne en 1416 par le duc Jean V Son culte est dû aux dominicains, dont faisait partie Vincent qui fut un dominicain catalan appelé en Bretagne en 1416 par le duc Jean V et mort à Vannes en 1419.
Cette famille, des de Coêtivy est présente aux références et montres de1426 à1503, et sont les seigneurs des paroisses de Plouvien,Plouguerneau, Plouédern, Kerhuon et Guipavas.
1643, Cyrille. Les seigneurs du Chastel tiennent le costè de l’épître dans la grande vitre du choeur.charmoyée des armoiries de cette maison.
L’on voit encore jusqu’à ce jour , 1643, l’effigie d’un seigneur, probablement Tanguy du Chastel, à cheval, armé de toutes pièces, avec sa compagne à genoux,Marie du Juch, ayant auprès d’elle un escusson mi party du Chastel et du Juch.( 1501, date de leur mariage)
1606, le 10 juillet, « Le seigneur de Sourdeac, idem Rieux, illustre maison alliée à celles de Bretagne, trois d'entre eux furent gouverneurs de Brest de 1589 à 1631, put mettre et apposer ses armes en la grande maîtresse vitre de ladite église en la rose d’icelle, aux deux soufflets, estants en dessous de l’écusson de France et de Bretagne, my party estant du milieu de la rose. . 1614, Aveu de prééminences de Carman,
Vitre de la chapelle Notre-Dame au côté de l’épître, (baie 1) datant de la seconde moitié du XVIe.( 1565-1575).
La plus grande vitre de la seconde baie à droite (baie 4)est composée de six lancettes trilobées
dont les quatres centrales représentent une Nativité avec bergers et une bergère portant au bras et sur la tête un panier.
A l’extrême gauche, un seigneur Maurice de Carman, en orant, devant un prie Dieu avec son heaume à ses pieds. Il est présenté par saint Maurice. A l’autre extrémité, son épouse Jeanne de Goulaine, est devant un prie Dieu, et est présentée par saint Jean Baptiste La rosace au-dessus est aux armes des Carman, alliés au Goullaine, Léon, Dinan, Perrier, Vieux Chastel, Pennaneach, du Chastel, la Forest, Coëtmen Léon.
A propos de cette nativité et de cette bergère avec un panier sur la tête, le sujet me dsait, et me dit encore quelque chose. J'ai cherché et suis arrivé à la cathédrale de Quimper à la chapelle de Notre-dame des Victoires. Un vitrail de Stenheil daté de 1868. présente une femme, tenant de la main gauche un panier posé sur la tête, panier débordant de fleurs et tenant un enfant portant d'une gerbe de fleurs de l'autre main.Cela ne m'a passuffit.
La place des bergères dans le théâtre et mystère religieux du XV° siècle était fréquent. On les voit dans les heures de Simon Vostres à l'usage d'Angers, où elles sont deux, autour de l'enfant Jésus offrant l'une agneau, la seconde un fruit. Il en est de même dans le Mystère de la Nativité conservé à Chantilly où l'on retrouve les deux femmes, mais la seconde apporte des fruits, noix et prunes.Dans les deux cas, elles portaient le nom de Mahault et de Eylison.
1623, armes des seigneurs de Kermaon ou Carman. 1625, aveu du doyen Cuptif: « en la principale vitre étaient les écussons et prééminences de sa majesté. » Albert Le Grand
de CARMAN; Les premiers Carman s’appelaient Kermavan, les seconds Plusquellec et les derniers Maillé. leurs armoiries ont suivi les trois époques. 1° au lion d’or, sur champ d’azur , ou bien d’azur, à une tour sommée de trois tourillons d’argent, le tout posé sur une roue de même, contrécartelé d’or, sur lion d’azur, 2°d’argent s,surà trois chevrons de gueules, fond « 3°, d’or, à trois faces entées de gueules
La devise était,pour les plus vieux : Dieu avant Kermavan ou en latin :Antequamabraham puisset, égo sum !
1839.« La croisée du fond est garnie de vitraux de couleur très sombrequi contribuent encore à la majesté sévère de l’édifice » Voyage en Bretagne. Fortuné Abraham du BoisGobey.
Baie 1(Elle n’existait plus en 1838.)Description:
En la vitre au dessus de l’autel, armes de Guicquelleau en alliance avec Kergournaclech. probablement ou plutot Kergournadec'h, qui est présent aux références et montres de 1426 à 1543, Il est Seigneur de Kersaudy en la paroisse de Cléder, et aussi d'autres lieux en,Plounévez Lochrist, en Ploujean, Plouezoc'h et Plougasnou Sa devise était En diex est, et Chevalerie de Kergournadec'h.
Suivant une tradition rapportée par Albert Le Grand, cette famille aurait pour auteur un jeune guerrier de cléder, nommé Nuz, qui combattit au XVI° siècle un dragon, qui désolait le Léon, à qui Guitur, comte du pays, donna en récompense une terre qui en mémoire de son exploit, fut appelée Kergournadec'h, ( la maison de l'homme qui ne fuit pas).
Baie 2, En 1839, Kerdanet relève: Dans la fenêtre au dessus de cet autel sont encore les armoiries de l'illustre maison du Chastel . On y voit un chevalier (si ce n’est pas Tanguy du Chastel lui-même) mais cette fois à genoux, la tête découverte et prosterné devant un prie-Dieu. Il y avait, vis-à-vis de lui, le portrait de sa très chère compagne, mais ce vitrail a disparu. Quelques médaillons décorent en outre cette fenêtre.
Baie 4. Les armoiries de la Maison de Coëtivy occupent la fenêtre supérieure. Cette fenêtre est parsemée de petites étoiles roses peintes avec art. Là, figure un seigneur de Coëtivy, avec sa femme, son écusson et sa devise « Prest ve » ( Potier de Courcy donne « Bepret, » « Toujours ») En plus on remarque une Résurrection, avec des morts sortant de leurs tombeaux, le cardinal ( + 1474 lui même se levant au milieu de ce groupe, la tête couverte de son chapeaux à grands bords, à forme plate. Sa résurrection est glorieuse. La fenêtre lui a prété les jolis traits d’une femme. Kerdanet. 1839.
Le vitrail, avant 1866, était le seul qui vait survécu aux ravages du feu de l’incendie de 1708. Abbé Guillermic.
Le recteur Jean-Marie Lahaye (1859-1882) aurait vendu ce vitrail (baie 6) à Hirsch,peintre verrier, auteur des verrières 0,1,2,4,6, que l'on voit actuellement dans la choeur. Par la suite ill fait le même coup avec le curé de Landerneau monneyant ainsi la fabrication de vitraux de sa création. Ce peintre verrier est Bien vu du clergé et de l’évêque du diocése du Léon et de Cornouaille Il en fait le portrait en 1852. En 1864, l’évêque dit de lui qu’il est le seul verrier capable de composer un vitrail en rapport avec un monument gothique. « talent dejà bien connu et plus encore pour sa piété » Avant de lui confier la principale fenêtre de la basilique du Folgoët. Heureux du succès de l’œuvre, l’évêque continue : « je suis décidé à vous donner une nouvelle verrière pour le Folgoêt ; elle vous servira d’expérience. Je vous recommanderai à mon clergé. »
C.f. Travaux post révolutionnaire. Le Folgoët, 29, basilique >Notre-Dame, baie 6, restes du vitrail de Carman, XVIe« emporté et brocanté par un peintre verrier qui sut profiter de l’occasion » du temps de Jean-Marie Lahaye, recteur( 1859-1882)
Au XX° siècle,L'historien Le Guennec au XX° siècle confirme ce que nous avons dit plus haut; « Emporté et brocanté par un peintre verrier qui sut profiter de l’occasion. ».
En 1851,le marquis de Coëtlogon, dans sa brochure "Dessins Histoire et description de l'Eglise Notre-Dame du Folgoêt" indique une vitrerie à base de bornes avec pointes de couleurs en place dans la baie 0, 1, 2 et 4 et celle du porche Ouest.ci-dessous celle du chevet. Le dessin du plombage du réseau de cette dernière s’inspire de motifs floraux.
En 1929. L’abbé Guéguen, recteur du Folgoët, obtient pour le musée de son église, les débris du vitrail du cardinal de Coëtivy. Ilcommunique,à l’assemblée de la Société Archéologique du Finistère) les dessins des figures encore conservées. Ils représentent le cardinal, son père, sa mère et sa sœur.
Baie 6. La vitre est l’un des chefs d’œuvres de "ce renommé peintre breton" Alain Cap. On y voyait une très belle Nativité, qu’entouraient les donateurs Maurice de Carman et sa femme Jeanne de Goulaine présentés par leurs saints patrons. Prééminences de Carman. Feuillets 12 bis. Charles de Maillé aurait fait peindre cette verrière en 1623 par Alain Cap.
En 1708, un incendie abîme le vitrail sans le détruire et un dénommé Mentheour « rapetisse » et arrange dans la mesure du possible les vitres tant bien que mal. A la Révolution, comme toutes les autres verrières, la fenêtre disparaît par les soins d’un ouvrier à qui l’on donnait 900 livres pour détruire les vitraux et les statues.
Autre constat, celui de l'écrivain Quéffelec:En 1793-1794, la rosace est détruite et murée, puis les derniers restes de vitraux de toute l’église sont ensevelis « pas très loin de la tour nord ». Alain Cap Etait de Lesneven et y naquit le 11 novembre 1578 de Jean Cap et de Catherine Conestable. Il eut deux parrains et une seule marraine. Il excella dans son art et particulièrement dans la peinture sur verre. Une imagination vive, de la hardiesse dans le pinceau, de l’élégance dans les formes, de la fraîcheur dans le coloris, telles furent les qualités qui distinguèrent cet artiste. Il peignit, de sontemps, tous les vitraux des principales églises de Léon et Cornouaille. On admirait surtout celles de Quimper, de St Paul, de Rumengol, de Cuburien, de Folgoat, etc Cap mourut danq sa patrie le 4 avril1644, à l’age de 64 ans. Il laissa de son mariage avec Jeanne Théoden une fille, Adelice Cap née le août 1625 ;
Kerdanet « Les vies des saints », Albert Le grand, p.103.
Baie 8. « Dans l’aile qui conduit à la grande chapelle et croisée du Midy, armoiries des Coëtjunvel sur de très beaux vitraux. On y remarquera surtout les portraits d’Alain du Louet et de Claude de Carné (1569+1572). Autres fenêtres du côté sud. Ces fenêtres portaient les armoiries des seigneurs de Mezlean, Kergloff et Kerno. « En la nef du côté méridional, plus bas que la table où l’on pose les offrandes, à l’endroit où on a posé leurs armes en bosse, dans une chapelle fermée d’une clôture et éclairée d’une vitre armoyée de Kergolescoël. » « En la chapelle close, au bas de la nef est la vitre qu’y est, on peut voir les armes de la maison de Kernaou. » Cyrille. Dans la nef du côté nord, armes de messire Jean Prigent, évêque en 1436. N’est pas signalé par Missirien. Dans la nef, près des orgues, prééminences des Poulpry.
AuXIXe siècle. La nef présentait, jusqu’à la pose des vitraux de Labouret (1954), quatorze stations de Chemin de Croix de Jean-Louis Nicolas.atelier en activité de 1842 à 1912.
Baie 100. Sur les vitraux de la croisée ronde au-dessus du grand portail ouest était l’histoire héraldique de la maison de Poulpry. Kerdanet 1834.
Baie 102. Armoiries de Penmarch vu par Kerdanet en 1835. Tanguy du Chastel se voyait en guerrier à cheval de toutes pièces, son épouse modestement à genoux. Les anciennes armoiries sont la tête de cheval argenté. il s'agit probablement du Tanguy, grand maître de l'écurie du roi tué en 1477 au siège de Bouchain. Pour Jean-Pierre Pennaneac'h.
Relisant d'autres documents rapportant l'aveu de prééminences de Carman ' 1565-1575, je trouve parmi la liste, après de la Forest, un Lannuzouarn seigneur de Pennanec'h. J'ai cherché la présence des Pennanec'h dans le tome 1 du nobiliaire et armorial de Bretagne de P.Potier de Courcy, en vain, comme lesLannuzouarn, espérant trouver un dessin de ces armoiries.
A propos de la rosace je regrette de ne pas posséder de documents plus lisible.
Je pense qu'il faudrait que vous vous adressiez aux archives départementales d'Ille et Vilaine. En juin 1971 j' y ai photographié dans le fond Couffon, 57 planches colorées. Je n"ai pas dû prendre celle concernant le Folgoet
Il s'agit semble-t-il de la copie A, propriété de Le Guennec, probablement rachetée par Couffon. Dans ce même fond Couffon, il y trouve aussi des relevés sur parchemin par Claude Bourriquen, milieu XVIIe des prééminences des L’Honoré Regardait de votre côté je vais faire de même. Ci contre croquis, copie de Frotier dela Messalière-1949.
Dernière trouvaille Avant d'épouser François de Mailllé, Claude de Carman pouvait revendiquer parmi les titres de seigneurs, une bonne dizaine, dont celui de Pennaneach, seigneur de Plouénan.
Re.. je vais fournir un blog Plouénan, qui va suivre les armoiries en question, au XVI° siècle, en l'église paroissiale de Plouénan, sur la tombe du seigneur, de Pennaneac'h, ainsi que sur les vitraux. De plus en la chapelle de Notre-Dame de Kerellon, sont représenté Tanguy de Kerman et Marguerite de Pennaneac'h
Merci de votre commentaire, les armoiries recherchées au Folgoêt ne peuvent être découvertes, souvent accouplées avec d'autres sur le mêne blason. si besoin, mael:,jean-le-bihan@ wanadoo.fr