TREFLEVENEZ. Petite commune du canton de Ploudiry faisant partie du pays de landerneau.Elle fut une trève de Ploudiry
Comme ses voisines: Ploudiry, La Martyre, la Roche Maurice, elle possède, dans son église, un vitrail sur la Passion. Eglise Saint-Pierre.
Baie du chevet,La Passion, datée1560-1570, une proposition de Roger Barrié, Classée MH en 1974. 3 lancettes de 192 sur 45 et 6 panneaux, réseau de 5 soufflets aux étoiles filantes.
C'est une oeuvre qui a son intérêt, n'étant pas une oeuvre des ateliers de Quimper. On trouve ici une oeuvre d'un atelier du Léon.
On y voit de gauche à droite au bas, la scène, une tête d'apôtre, le Jardin des Oliviers, le baiser de Judas,puis au-dessus, en trois lancettes une Crucifixion
Au XVIIe ( 1676), le chevet,qui était à l’époque plat, est devenu polygonal à trois pans avec contreforts. Le vitrail avant cette date s ‘incorporait dans un mur de 4,50 mètres de long et maintenant de 2,60 mètres
En1842. restauration du vitrail du XVIe siècle et confection des verrières latérales Evêché, dossier alphabétique, lettre du 06 06 1851.
En1851, lettre à l’évêque annonçant que l' « on procéderait aux réparations des vitraux du sanctuaire »
En1925,L'atelier Anna Saluden de Brest, restaure la Passion avec ajout d’un panneau qui manquait ainsi q'une tête de Christ. Ce panneau a bien le Style de ceux de la chapelle de Saint-Eloi en Ploudaniel et de l’église de Saint Eloi.
Cet atelier est aussi l'auteur des vitraux des soufflets du réseau.
Le panneau de la Cène fait 0,76cm sur 0,42 .Celui du jardin des Oliviers 0, 70x 0,42 Celui de.L’arrestation de Jésus 0, 76 x 0, 42 Au-dessus des 3 lancettes, deux (celles des côtés) de 0,42 sur 1m10 et de1m21, pour la centrale, En 1986,Le réseau de soufflets est conservé lors de la restauration qu'effectuera l'atelier de vitraux Quimpèrois Jean-Pierre Le Bihan On peut relever que les panneaux des trois têtes de lancettes sont, d’une grandeur démesurée.
Dans la presse quand est-il dit de cette Passion
Le dernier répertoire des Eglises et chapelles de l’Evêché, 1988 signale«une Crucifixion d’assez mauvaise facture » alors que Roger Barrié, dans le bulletin de la Socièté Archéologique de 1975 note que: « la composition des scènes est plus servante et révèle une plus grande maîtrise que celle de beaucoup de verrières bretonnes. » L'historien Couffon dans le même bulletin, en 199O y voit : Suivant la Martyre, mais dénaturé, vers 1590, œuvre libre et naïf, intéressante."
Notes :
« vieux grand autel » déplacé en 179I, travaux de réfection d’après un dessin de Claude Leroux « peintre »1835, travaux sur le sol de l’églis. En1850, réfection de la toiture Arch. Depart. IV 557. vers les mêmes dates,peinture et dorure de l’autel de l’Ange Gardien. avec un tableau de l’Ange gardien signé MF Barret, artiste Brestois.
Une paroisse dont le recteur se lance vers une restauration du vitrail de son église.
Dès octobre 1972, ce recteur, ecrit de toutes parts, attends la venue d'un inspecteur général des MH, d'un responsable de la préfecture, de l'architecte des Bâtiments de France. Il voudrait qu'on classe sa Passion pour la sauver, espérant qu"il seront sensibles à la détresse où il se trouve, la commune étant écrasée par les routes,
la paroisse pourrait aider, et regrette que ces ouailles soient ignares et ne comprennent pas la nécessité de de vouloir sauver ce qui a le plus de valeur dans leur église.
Il a beau cogné à toutes les portes et attends.
Les propositions du peintre verrier qu'il a choisi lui plaisent.La préfecture lui conseille de faire une demande de subvention au Conseil Gènèral par le biais du maire de la commune. En avril 1974, il voit que le beau temps revient et pense toujours aux vitraux et pense que c'est le moment de s'en occuper. Il ade quoi régler la dépose du vitrail, ayant reçu un don de 1000f et étant assuré de recevoir un autre
La préfecture de Quimper lui conseille de constituer un dossier auprès de la préfecture de Brest.…La réponse est qu'il faut s'adresser au Département, mais cela après l'élection du nouveau maire.
Un agent de la Préfecture,chargé du patrimoine, à qui il avait écrit en novembre,lui conseillE de demander àu Département.Il doit aussi en parler au Conseil Général.à Quimper. Le nouveau maire appelé par le recteur constatE qu'une restauration est urgente. Il demande au peintre verrier de constater l'état, ainsi il pourra avec lui en parler au Conseiller Général.
LeSecrétariat d’Etat à la Culture lui répond le 3.Fevrier 1977 qu'il.a bien reçu sa demande de Crédit d’Urgence pour Tréflévenez et est prêt à l’apuyer mais il faut lui donner la somme d'une dépose et d'uneclôture provisoire. ;
Le 17 février1883 Monsieur Pierre.Marie Auzas. Inspecteur principal des Monuments Historiques.demande au peinte verrier de bien vouloir luiétablir un devis pour les travaux Ce devis devant inclure les frais de photographies avant, pendant et après travaux.
La présente lettre vous servira d’introduction auprès des autorités responsables de l’édifice dont est concerné.par François.Macé de Lépinay Inspecteur des Monuments Historiques.
Cette fois_ci, le brave recteur est sorti de sa peine,les travaux de restauration de cette Passion vont démarrer. Ces messieurs y sont passés. Mais il lui reste à lancer la restauration des baies de la nef.
Toutes les baie sauf 3, la troisième du côté Nord et la 4,la quatrième du côté Sud, offrent des vitraux à base de croix de Maltede couleur bleu à filet jaune et centre rond de couleur orange, les 4 pétales accrochées par filet courbe vert. de superposition d’hexagones bleus aux croisements violets, sur grands losanges verts et fond dépoli et anneaux jaunes et probablement dans les réseaux, plantes avec fleur. Saluden. restauration JPLB.
Côté nord, agrandies par le bas, à comparer avec celles du sud qui serait plus anciennes que la date portée sur le début du bas-côté sud –tour. 1616, date proche de l’ossuaire, 1611. Côté sud, au dessus petite porte, armes avec date de 1589 Du côté extérieur, les fenêtres indiquent 3 époques d’agrandissement de l’édifice. En 1er les 2 vers le choeur avant 1589, puis 1589, puis 1691 A noter que les dates sur pierre ainsi que les écussons peuvent provenir d’un château ou d’un manoir et ont été placés au plus juste et ce au XIXe siècle.