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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Les Vitraux disparus de Argol,Arzano,Audierne, Bannalec






ARGOL.
Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul.

       
« Le devis formulaire des ouvrages à faire à la maison abbatiale de Landévennec, publié en 1782, mentionne la présence d’anciens vitraux et donne les dimensions des nouveaux. »

1692, maître Jacques Le Rober fait une vitre neuve vis à vis du grand autel et raccommode les autres vitres 134 livres 6 sous.
Kersalé, Vieux papiers, Roger. Barrié, Arts de l’Ouest 1971.

ARZANO.
Eglise Saint-Pierre-aux-Liens.


En 1891, lors de la pose de vitraux neufs de JP Anglade, les vitraux « anciens » furent enfouis dans la terre. Interview de Monsieur Pigueller, maire en 1965.

AUDIERNE.

Eglise Saint-Raymond,


En 1607, Jean de Rospiec, seigneur de Kermabon consent la démolition de l’édifice en mauvaise état à condition que les armoiries soient remises en place. Dans le haut soufflet de la grande vitre : armoiries de Tymeur. Aux deux autres soufflets : Tymeur en alliance au côté de l’Evangile et côté Epitre avec Kermabon. Au-dessous, armes de Tymeur, au nombre de trois en alliance de Kermabon. Dans la vitre à côté de l’autel, côté de l’Evangile, étaient partout les armes de Kermabon.
En 1624,
Hélène de Clisson, héritière de la maison de Tymeur, ayant épousée Alain de Rospiec, sieur de Kermabon, porta ses armes en la maîtresse vitre aux endroist les plus éminents.
1665,
travaux de vitrage de Jacques Madec.

En 1782, il est reconnu que la seigneurie de Kermabon a eu de tout temps ses armes dans la maîtresse vitre. Il en est de même du Seigneur de Tymeur : ses armoiries étaient dans la maîtresse vitre et sont en supériorité de celles de Kermabon. On les trouve ensuite en alliance.
Actuellement vitrerie de l’atelier H.S.M. sous l’égide de Monsieur Cailleau , architecte des Bâtiments de France.


BANNALEC.

Eglise Notre-Dame du-Folgoët.


En 1737, aveu de  sieur de Tinteniac indiquant des armoiries dans toutes les fenêtres de l’église.

Chapelle de la Véronique.


Trois verrières dans le choeur portant la date de 1605 (1622) détruites par la foudre le 22 mars 1947.
en
Au début  du20e siècle,

on y relevait dans la baie du chevet, une Passion.
 En baie à droite du chevet  en une verrière à la Vierge, avec la Dormition et l’Assomption,

Dans la baieà gauche de la baie du chevet,  la Cène.

Dans le bas, dans des niches à plein cintre, un ange à droite, un second à gauche, nimbés portant la croix et le pic, encadrent la Véronique tenant la Sainte-Face et l’inscription Olivier Léostic vicaire.( recteur de 1622 à 1626).

A l’étage au dessus, la scène prenant les trois lancettes, la table est dressée. Au milieu, dans un plat ovale, l’agneau Pascal, entouré d’une coupe au pied fin et d’une miche de pain. A droite et a gauche de cette table, miches de pains, et verres.

Par terre, devant la nappe qui arrive au sol, et au milieu du panneau central, une cruche à grande anse est  posée sur un plateau.

Le Christ au milieu regarde vers sa droite dans la direction de sa main qui montre Judas.  Jean est coincé entre lui et la table, les bras croisés, il ne dort pas. La main gauche du Christ repose sur ses bras. Deux apôtres encadrent le Christ dans cette lancette. Les autres apôtres se répartissant derrière la table, cinq à gauche quatre à droite. L’un d’entre eux, debout, verse à boire. Un autre se croise les bras sur sa poitrine. Devant la table assis sur des tabourets, deux apôtres. A gauche, Judas tient sa bourse de la main droite.
  Dans le réseau, les armoiries étaient échiquetées de gueules et d’or, « chiquetées d’argent et d’azur, de sable à l’aigle à deux têtes aux ailes déployées d’argent. Pallé d’argent et d’azur. Il leur était reproché d’être un peu trop restauré et trop renouvelé lors d’une restauration récente. 1890, restauration de Hucher.


En 1947, certaines pièces furent sauvées et mises en caisse par un verrier parisien, sur ordre de monsieur Lisch, architecte en chef de M.H.. De la ferme proche où elles furent stockées, elles rejoignirent le presbytère, puis disparurent, malgré les appels lancées dans la presse.
Guiriec. Kervran. MSHAB. Peyron-Abgrall.

Chapelle Saint-Mathieu


Chapelle Saint-Mathieu.

Fragments d’une Crucifixion du XVIe, ainsi qu’une sainte Catherine et une Véronique datée 1550.
Dans les baies du choeur, au début 20e, on signalait un saint Louis et saint Tugen avec un chien en rage, ainsi que quatre blasons des Vestle-Mur-Quimerc’h.


Chapelle de Trébalay.


        Au début du20e siècle, 1920, la destruction des armoiries est signalée.

Chapelle Saint-Jacques.


 1975.Dans la baie 0, fragments d’une Passion XVIe avec blasons des Guengat-Livinot-Mûr. Au début 20e, il en était relevé huit, ainsi qu’un blason mi-parti de Guengat, et cela dans une fenêtre du côté sud.
Ottin. Peyron-Abgrall. Kervran.
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