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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Saint-Brieuc, Cathédrale. La Révolution en enlevant les armoiries a signé la mort des vitraux anciens.

Saint-Brieuc

La Cathédrale Saint Etienne, XIII°, XIV°, XV°, XVIII0 et fin XIX°siècle.

Elle était ornée de vitraux avant le XIV° siècle
Actuellement, elle n'en possède plus, les ans, les tempêtes, le vandalisme, et surtout la Révolution, en sont les causes.

Les documents concernant cet édifice et particulièrement ses vitraux, ont été  présentés par des historiens de la fin XIX°, en s'aidant des Archives Départementales.

Comme tout autres édifices religieux, même les plus humbles, cette cathédrale à bénéficié des écrits des
 inventaires ou procès verbaux ouverts par la noblesse  au cours des siècles, celle-ci voulant prouver et montrer aux fidèles leurs puissances et présence par leurs armoiries

Ici,  dans les documents, cette noblesse est représentée essentiellement du XIV° au  XVIII° par des membres du  clergé: évêques, recteurs.

Leur
s armoiries, et ces derniers présentés en orant , sont les seuls témoignages qui nous sont parvenus.

Lors des procès verbaux il n'est pas fait état  dans les vitraux d'autre sujets religieux ; nous ne trouvons pas , comme à la cathédrale de Quimper  devant la présence entre autre de leurs saints patrons.

Il semblerait  que dans ces documents il ne se trouvent pas de présence de donateurs laïques, comme il en est le cas ailleurs.où on les voit  avec leur épouse et enfants
Je le regrette, mais peut être des découvertes d'archives nous en révéleront.

Geoffroy de Rohan ,évêque de 1370 à 1375, avait offert un vitrail orné des armoiries de sa famille.
 Il se trouvait dans la première fenêtre du chœur côté évangile, et on père y était présenté  en donateur

L’évêque  Guillaume Anger, 1384 à 14O3, fait quant à lui,don d’un vitrail dans une baie du haut du chœur où il était représenté.Il avait aposer un texte, écrit en belles gothiques qui soulignait qu'il l’avait fait faire.

Autre évêque, Alain Léon, avant de mourir, fit construire une grande vitre  avec ses armoiries ainsi que celles des Rohan, sans oublier son portrait qui devait le représenter en orant  . D’après les historiens, ce vitrail devait  exister dans une chapelle où se trouvait au XIX° siècle les fonds baptismaux
 
L’évêque suivant Christophe de Penmarc’h, 1471 à 1505,quant à lui, fit faire des réparations importantes aux vitraux. aux alentours de 1494. Le peintre vitrier chargé de ces travaux étant Henri le Craquennec qui fit appel à  de la main-d’œuvre pour  l’aider à mater l’échelle, ainsi qu'à un Mathurin Hervé pour faire les goupilles et »adoublé les vaires pour réparer les vitres »


Au XVII°,  des vitraux existaient encore, car en 1652, un personnage qui était  le Monseigneur César de Bourbon, Duc de Vendôme et de Penthièvre et Amiral de France, lança une descente de justice, ayant appris que ses armoiries et marques de prééminences avaient été enlevées en partie dans les vitraux du chœur de la cathédrale.

Le procès verbal qui s’en suivit indiqua que  certaines baies étaient vides d’armoiries mais d’autres en possédaient :armoiries qui étaient:  couronnes d’or sur fond d’azur Par contre  un panneau présentait un homme à genoux habillé d’une chappe rouge parsemée des mêmes couronnes. Ailleurs, il s’agissait d’un chanoine,  aussi à genoux et  portant une chappe dont la couleur n’était pas signalée, mais  était parsemée des mêmes couronnes.

Ce document nous apprend qu’il existait alors  une douzaine de baies vitrées,  certaines avec les armes de Bretagne.

Dans une chapelle proche du chœur, une grande vitre du côté évangile, composée de de 36 panneaux armoyés des armes de Malestroit et de Rohan, dont I2 présentaient de personnages qui devaient être leurs donateurs.

Au milieu du XVII°, il est demandé au duc de Penthièvre de prendre en charge la restauration des vitraux,
En réponse, celui ci, lance un procès verbal de ses armoiries. On remarque alors que la baie principale n'avait plus que du verre blanc. Le pourquoi était qu'une tempête  avait sévie auparavant.
Cet inventaire reléve cependant  qu'il existait encore cinq vitraux du côtéNord évidemment avec les armoiries du Duc.

La Révolution.  donna l 'ordre de supprimer  toutes les marques de la féodalité.Cela se produisit plus ou moins bien suivant les lieux et les communes. Ici, l'ordre  fut donné et tout semble avoir disparu,vitraux et armoiries,



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