1541, vers, Jehan L’Honoré, époux de Jehanne Le Baud offre un vitrail. Relevé de Claude Bourriquen.
Baie à deux lancettes, un oculus et deux flammes.
L’oculus présente fond d’or au lion de gueule armé et lampassé de gueules de la baronnie du Pont entouré d’un collier de fleurs et de feuilles sur fond bleu.
Chaque tête de lancette est occupée par le blason des L’Honoré.
La seconde partie de la lancette de gauche offre une Piéta
le Christ a été assis par terre, et est soutenue par une sainte femme, la couronne d’épine de couleur verte étant posée sur le sol jaune.
La Vierge, au milieu et debout, joint les mains. Elle est habillée d’une robe blanche sous un manteau relevé de couleur bleue
Un troisième personnage nimbé est sur la droite.
Dans la lancette de droite Jehan L’Honoré est présenté en orant devant saint Jean-Baptiste. Le tout sur fond bleu.
Dans deux cartouches, l’une à droite, l’autre à gauche l’on peut lire : « Suivant de ses ayeux la trace Jean L’Honoré de qui la race Sort d’un tige bien éminant Honorant Dieu et son Eglise Sainte Dévote et bien apprise Le . . . . . lui offre humblement. »
1642, on y voyait toujours dans une des vitres l’effigie peinte d’un chevalier vêtu de la cuirasse et agenouillé que présentait saint Jean-Baptiste. Au-dessous, on lisait : Suivant de ses Ayeults la trace, Jean L’Honoré, de qui la race sort d’un tige bien éminant Honorant Dieu et son Eglise Saincte, dévote et bien apprise Ce don lui offre humblement. Le Guennec.
1730, 20 mars. Procès-verbal de prééminences.
Chapelle de l’autel de la Vierge, derrière le maître autel, armoiries des Trévannec dans les baies. En la principale vitre, au bout d’orient, et dans celui du bout d’occident, au-dessus du portal de lad Eglise de Loctudy, sont en supériorité les armes et écussons de ladite. Baronne du Pont.
Chapelle Notre-Dame-du-Croaziou, ou le Croëchiou. La Révolution détruisit les vitraux où se trouvaient les armes des Kervéréguin. Valentine de Penfentenyo.
Dans l’aile, côté évangile, où se trouve l’autel de Saint-Cadol, en alignement avec le maître autel, dans la vitre du pignon nord, il y a un écusson au premier soufflet supérieur, le second soufflet est sans vitrage, bouché par de la chaux, le troisième écusson aux deux partis dont la seconde est remplis de morceaux de vitrages peints, le reste de la vitre est en verre blanc ou images. La vitre de l’autel de Saint-Cadol, au pignon du levant, a un écusson au premier soufflet, attribué à Kerouan. Dans la maîtresse vitre ainsi que celle du pignon du levant , le premier soufflet est en verre de couleur raccommodé sans écusson, le second écusson en plein, au troisième, écusson mi parti dont la seconde parti ne présente que des morceaux de verre peints, le surplus de la vitre est en verre blanc ou en images.
Chapelle Notre-Dame de Langereguin
Procès verbal du 16 juillet 1736 en vue de la démolition de l'aile du côté Nord. Cette action ne semble pas plaire aux seigneurs et "déclare s'opposer à la démolition qui tend à priver et faire perdre une partie de leurs prééminences et droits honorifiques.
Il est donc décerné acte.Il est relevé: des écussons au nombre de 5 dans la vitre où est l'autel de saint Cado, des traces de mauvais entretiens comme le bouchage à la chaux d'un soufflet dont le vitrage s'était rompuet pour un autre, ce n'est qu'un ramassis de vitrage peint
La chapelle Saint-Jean .chapelle de l'Hôpital de Pont-l'Abbé qui faisait partie de la paroisse de Loctudy. Elle existait en 173O date d'un procès verbal et était située près du port au nord du château. Cette petite chapelle possédait au dessus de l'autel un vitrail en verre blanc, dans le haut un écusson d'or au lion de gueules. notices des paroisses du diocèse de Quimper et de Léon, Pèrennès et Abgrall.