Eglise Notre-Dame de Confort. édifice du XV°siècle
« Confort-Meilars qui a été défiguré par une restauration absurde. » J. J. Gruber Arts de l’Ouest 1977
1703, procès-verbal de prééminences : « en la chapelle de Saint-Michel, côte de l’épître, deux vitres, l’une au pignon de ladite église et l’autre sur le côté méridional de la dite chapelle, armoriées des armes de ladite maison de Kernomen ( Kernouen)» Parcheminou.
1840, le 26 avril, un mémoire est passé entre Cassaigne, peintre vitrier de Quimper et le conseil de fabrique dont une partie concerne la restauration des vitraux.
Il est proposé de « remettre à plomb neuf tous les vitraux de couleur qui sont au haut de la chapelle, derrière le maître autel, remplacer par du verre de couleur le verre blanc qui s’y trouve, mettre quatre panneaux de couleur dans les vitraux qui se trouvent des deux côtés du précédent, remplacer par du verre de couleurs les verres blancs qui se trouvent au haut de ces deux vitraux. Pour cela il sera permis de prendre tous les verres de couleurs des autres vitraux de la chapelle, moyennant de les remplacer par du verre blanc. » ( A l’époque du mémoire ci dessus l’église paroissiale était Saint-Mélar et ce jusqu’en 1910.)
La pose de verre de couleurs dans les baies latérales, les 1 et 2, indique une précédente restauration, qui, pour remplir ces deux baies, n’a pas hésité à couper en deux une Vie à Nazareth ainsi qu’une représentation de Jésus parmi les docteurs de la Loi. Vitraux qui lors de travaux en 1996 seront remis en état et posés dans une baie nord, comme toutes les baies par l'atelier Jean-Pierre Le Bihan de Quimper;Leur restauration en sera plus aidé par les deux gravures de Durer qui en sont l'origine;
Les panneaux incorporés dans l’Arbre de Jessé avant la restauration de 1994, nous offrent : une Résurrection et une Vierge Couronnée, deux personnages sans nimbes dont l’iconographie n’a pu être trouvée, deux anges orants, et une Vierge Marie tissant.
Ce morceau provient probablement d’une Vie de la Vierge lors de son séjour au Temple. Deux autres anges jouent de la harpe.
Certains écoinçons des baies de la nef ont conservé des pièces anciennes.
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Eglise Notre-Dame de Confort Restauration de la verrière du choeur 1995
Grâce aux documents que nous possédions, nous avons pu proposer une remise en ordre de l’Arbre de Jessé.Pour cela, il fallait en priorité retirer les panneaux et sujets d’autres provenances tel que le Christ ressuscité (A6) et la Vierge couronnée (ci).La donatrice Jeanne du Chastel (A5) devait retrouver sa place d’origine en (Ci), ce qui nous amenait à réouvrir les bas des trois lancettes, bouchées par de la pierre à une époque indéterminée et à agrandir les panneaux (Ai) et (B 1).
Les rois pouvaient retrouver un place qui nous semblait d’origine, les entrelacs
et le tronc de l’arbre nous y aidant. Aussi, David, du (C2) passait en (B2) et du coup Joram retrouvait se place en(C2).Le tronc de l’arbre et une partie de la coiffe de David nous amenaient à mettre Acham en (B3) et non en (B 5). Toujours ce tronc nous proposait OZIAS et ABIA qui remontaient de (B3) (B4) en (B4) et (B5).
Du coup, la lancette de centrale était complète. Dans la lancette de droite, nous avions trois rois dont deux Joatam et un Manassé. Leurs positions dans l’arbre étaient -~ bonnes mais le deuxième Joatam présentait une étiquette de la restauration du vingtième siècle. Nous avions dix rois avec étiquettes, il nous restait donc à choisir Ezéchias et Assa. C’est ce dernier qui a été choisi pour cette étiquette, poussé en cela par une texte du chapitre 14 de 2 ème livre des Rois où Assa faisait porter un message.
Pour la lancette de gauche, après la mise en réserve du Christ ressuscité et le déplacement de la donatrice, il nous manquait deux panneaux un roi et la Vierge de la crucifixion. L’ordre semblant exact et les liaisons avec la lancette centrale semblant réaliste, nous les avons remontés d’une case. Sur les conseils et à la demande de Monsieur l’Inspecteur des Monuments Historiques, nous avons composé un roi et une Vierge dans un style absolument différent, bien qu’il nous fusse possible de composer deux panneaux dans l’esprit de cet Arbre de Jessé.
Eglise Saint-Mélar.XIII° et XVI° siècle
1651, le nom du recteur A. Bronelec se voit au bas d’un vitrail,
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1703, prééminences des Rospiec-Kernoues, dans la chapelle côté épître dans deux vitres.
Autre vitre sur le côté méridionale avec armoiries des armes de la maison de Kernouen.
La baie du chevet a reçu fin XXIème siècle une composition de l'atelier Jean-Pierre Le Bihan