LANNEANNOU., une église aux vitraux remarquables
Eglise Saint-Jean-Baptiste.reconstruite au premier tiers XIX° Anciennement trève de Plouigneau.
1630.En la grande vitre, écusson au plus haut et en supériorité au premier soufflet armoyé des armes de la seigneurie de Goesbriand, dudit lieu et de Glahéra, paroisse de Plouigneau, en alliance avec celles du Ponthou armoyés à d’autres armes appartenant à divers particuliers. BSAF.1931-1932, p. 71.
1679, le 9 octobre, procès-verbal de prééminences
Dans la grande vitre, la rose offrait un écu mi-parti de Goesbriand et du Ponthou.
Au-dessous, les armes des Gaspern,
des Kervenniou,
des de La Tour,
des de Guerdavid, seigneur du Bourouguel, paroisse de Plouigneau. D'argent à trois châteaux de gueules ( sceau de 1419)
A l’autel de Saint-Mélar,
la fenêtre contenait des écussons aux armes des Toupin et des Jourdrain,
des Calloët. D'or à la face d'azur, surmontée d'une merlette, références et montres de 1427 à1543 paroisse de Plouigneau.
Dans la nef, une petite fenêtre avait un «écusson appartenant au De Quistillic.et un quart à Jean Salaun. Ce dernier, références et montres de 1427 à 1543, paroisse de Plouigneau et de Plougonven.D'argent à la hure de sanglier arrachée de sable défendue d'argent et couronnée d'or.
Deux Jean sont notés dans la nobiliaire de Potier de Courcy.. L'un était écuyer de du Guesclin en Espagne. Ce blason rappellerait un fait d'armes où un Salaun sauva, lors d'une chasse, le roi Henri II menacé par un sanglier.
Ogée, XVIII°, église remarquable par ses beaux vitraux coloriés, mais dégradée et mutilée par la Révolution.
1833, l 'édifice s'écroule.