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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Le Faou, Finistère, ses vitraux disparus

LE FAOU. Finistère, SES V ITRAUX DISPARUS

Eglise Saint-Sauveur
.

        Edifice en partie des XVI° et XVII° Siècle
       
paroisse qui n'était qu'une trève de Rosnoen et dont la population à la fin de la  royauté  ne dépassait pas les 900 communiants. ( habitants)

De la présence possible de vitraux.


Les écrits ne nous apprennent pas grand chose sur cette présence de vitraux dans cet édifice. Cependant, nous pouvons penser que la seigneurie  très puissante du Faou, qui devait  être  donateur de cette édifice, a dû  y poser au moins ses armoiries. 


       

                    1706
Premier témoignage écrit de présence de vitraux dans l’église.
    Le  vitrier, ou peintre vitrier, Guéguinou, on ne connais rien d’autre de lui, répare les vitres (vitraux) pour 14 livres. Ces vitraux pouvaient autant être du XVI ou XVII° siècle.



                     1767,

Travaux de Claude le Roy, maître vitrier à Landerneau.
     ,(1713-21.2.1769).
    Son épouse, Marie-Jeanne Hecquet, lui donne trois enfants entre 1741 et 1745, Ellle  lui survit de deux ans. Ce maitre vitrier Habite rue du Pont et paye 4 livres de capitation.

                    1781,

Jean-Louis Cavellier, maitre vitrier de Quimper, nettoie et raccommode les vitres pour 36 livres. Son père était peintre vitrier et aussi à Quimper.

                                            1791,

Travaux de Jean-Michel Michelot, maître vitrier de Brest.
 
Michelot, François, maître vitrier (vers 1715-1788) dit Michelot l'aînè
installé à Lesneven, 29, au moins de 1744 à 1752, puis à Landerneau, 29, Saint-Houardon de 1753- 1758 et enfin à Brest, 29, 1777-1788, rue de N.D de Recouvrance, 7 livres de capitation.
Un Michelot a signé aux cahiers de doléances du corps des vitriers et peintres de la ville de Brest, 29, le 1° avril 1789.
Un François Michelot, maitre verrier, Landivisiau, 29, signe au baptème de François Louis Magado, sculpteur du XVIII°, le 16 octobre 1752, cf BSAF 1977. Un des fils de Magado est intitulé doreur vitrier par la fabrique de Guissény, 29, en 1788, (arch.dep. Fin. B '4557 sous série 3 , régistres paroissiaux de Landivisiau.)

Dans dossiers des peintres vitriers Saluden, de Landerneau ,il existe un petit carnet, contenant des modèles de vitraux, au nom de Michelot.

            Travaux du XX ième siècle.

.Les baies 7 et 8, c’est à dire, à droite et à gauche du fond de la nef, présentaient des vitraux de  grisailles de  l'atelier Saluden de Brest vitraux proches de 1934, Très abîmées par vandalisme, ils furent remplacées en 1965 par une vitrerie borne de  l'atelier jean-pierre le Bihan de vQuimper.

Les vitraux du chœur et nef, probablement de la vitrerie, furent remplacés en 1932-34 par des figurations de l’atelier Saluden de Brest.
                        1984

Les fenêtres 3 et 5,  de Saluden, les seconde et troisième du cöté Nord, sont complètement pulvérisées à « coup de  carabine » en 1984. Le curé pensa que cet acte était une vengeance car il avait refusé un baptême.Restauration par atelier jean-pierre le bihan
 
Hors sujet : le vitrail sur saint Jaoua


  « saint Joua évangélise le pays du Faou ».

                                    Cette verrière est un don de la famille Saluden, probablement                                     1934. On y reconnaît le visage du chanoine Saluden dans celui de saint Jaoua. Le chanoine, mort l’année précédente, était un grand ami du chanoine Coeffeur, alors curé du Faou. La famille, possédant quelque argent de l’héritage du chanoine, et, en hommage au  chanoine curé-doyen, offrit cette fenêtre qui, de plus, présente un château du Faou au-dessus de la tête de saint Jaoua, dont on venait de retrouver quelques années auparavant les quelques pierres.

Il s’agit d’une bonne reconstitution avec mur d’enceinte mais d’après quels documents ? On peut relever aussi que  le chanoine Saluden étaithistorien et un amateur forcené de vieilles pierres. En haut, dais  dont l’ouverture est en ogive permettant à un immense arbre de s’épanouir. rappel de celui de saint Louis ! Saint Jaoua est debout en robe blanche et manteau et pèlerine marron. Il accompagne sa parole d’un grand geste de la main gauche tandis que la droite, dont le bras coince une canne avec crosse, bénit. A ses pieds sur la droite, .. deux femmes à genoux, l’une portant un enfant, toutes les deux accompagnés de fillettes en costumes. Un garçon et un grand-père apparaissent en second rang, devant  des hommes et femmes debout, en costumes bretons, écoutant ou priant.

En 1984,le secrétaire de mairie  me raconte que sa grand’mère et sa grande tante avaient servi de modèle pour un vitrail de l’église!

Eglise Notre-Dame de Rumengol.


 date des XV et XVI° siècle.
 En 1536, lorsque fut fondée  cette chapelle les armoiries s'y trouvaient!


En 1732 et 1740,
agrandissement de cet édifice.
  Les vitres durent être descendues. Des procès-verbaux rédigés par les juges de la vicomté du Faou «  rapportèrent état et situation des écussons qui se trouvaient dans les différentes verrières » Beaucoup  de ces écussons énumérés alors dans les vitres ne se trouvent plus.

1886.
Remplacement par des vitraux de Lobin de Tours, 1886,des scènes de l’Annonciation, de la Nativité et de la Présentation de Notre Seigneur, détériorées par le temps,

On peut penser que ces vitraux  étaient du XVI° siècle. On ne sait où les restes ont échoué. Dans la coutume, le peintre verrier ou peintre vitrier pouvait les récupérer, et en faire ce qu'il voulait. Ce fut le cas, de la baie 100 de la cathédrale de Quimper, à peu près à la même date et par le même verrier.

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Les Ecussons.Inventaire de Le Guennec . 1°, Armoiries de Bretagne,  2°, d’hermines au chef de gueules chargé de trois fleurs de lys d’or, 3°, d’azur au léopard d’or (qui est du Faou) ;4° d’or à la face d’hermines, 5°, d’azur à 10 macles d’argent, 4,3,2,1,  6°, mi parti de France et de Bretagne,  7°, d’argent à trois fascés de gueule ou de sable,  8°,partie France-Bretagne.  « Blasons restaurés et brouillés » Le Guennec, p. 581.





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 Photos des blasons dépouillés de leur accompagnement lors de leur restauration dans l'atelier de vitraux jean-pierrele bihan en octobre de cette année.
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