Cet édifice possède actuellement dans le chœur, 2 vitraux de fin XIX° , dans la nef 2, baies les 3 et 4, Les vitraux du fond, baies 7et 8, offrent deux vitraux avec éléments de la fin du XVI°. provenant semble-t-il de l’ancien chevet, avec des apports d’autres verrières.,
Supposition. Le choeur ( chevet) devait à l’origine être plat, avec une verrière au centre, probablement du XVIIIe. Transformation du chœur, d’où dépose des vitraux anciens,
la Passion que l’on retrouve au fond de l’église, ainsi qu’un Jugement dernier avec un Christ un gloire.
Baie 3 losanges en verre dépoli, avec ancre de marine, balconnet, fleurs. Dans le réseau, panneau de vitrail du XVI°, Lapidation de saint Etienne
Panneau à l’origine visiblement rectangulaire, ce qui se remarque avec le personnage de gauche qui est coupé en deux. Ce panneau a été restauré au XIXe avec des pièces bouche-trous plus anciennes. Entre autre des rouges. Les pièces des côtés garderont l’empreinte des solins de la chaux.
Saint Etienne est présenté avec tous ses attributs ; il est à genoux, les yeux ayant la vision du Christ, il porte la dalmatique, le vêtement des diacres, ce qu’il est, les pierres de la lapidation jonchent le sol.Les verres sont en très bon état, certains épais, comme la couleur verte, atteignent 5 mn, les bleus sont bullés et la coupe est faite au fer rouge
.Baie 4, dans oculus de 0,40x0,40 Sainte Hélène Datation fin XVIe, panneau de vitrail posé à l’envers à la fin XIX°. Relevé en1986 . Restauration début XIXe au plus tard par un atelier n’ayant pas de four, ni de grisaille, qui ne rabat pas les plombs. Pour le visage cet atelier met une pièce de verre dépoli et une pièce ancienne pour voile. Représe ntation : buste d’une vierge en prière, voile blanc et jaune d’argent, robe dans un bleu plaqué, deuxième robe brune aussi en verre plaqué. Nimbe au jaune d’argent. Sur la droite, deux mains jointes, sur la gauche, pièces de robe bleue qu’on retrouve à droite. Grisaille noir posée au trait, lavis en demi-teinte, sanguine sur certaines parties des mains et visage ainsi que sur pièces au jaune d’argent. Verre coupé au fer rouge. Même atelier qu’à Garnilis en Briec dont il ne subsiste que peu de pièces d’origine. Les pièces bouche-trous proviennent d’un jugement dernier proche de Kergoat.
Du vitrail fin XIX°, il ne reste même pas un quart en 1983. Sur fond de losanges, au centre une grande croix de couleur marron avec au croisement des bras de la croix un graphisme rappelant la couronne d’épines. De ci de là, dans losange, incrustation d’étoiles de couleurs jaunes. Têtes de lancettes avec graphisme rappelant le dais avec cul de lampe. Dans le réseau, sur fond de pièces bleues, genre couronne mortuaire de couleur verte d’où tombe une grappe de feuilles blanches.
INVENTAIRE DES TRAVAUX SUR LES VITRAUX.AUX DIVERS SIECLES. Travaux sur les vitraux au XVII°
1640, Mathieu Bernard, peintre vitrier, maître peintre verrier, aussi auteur de restauration avec son frère Yvon, à Plogonnec, répare les vitraux, 18 livres.
Travaux au XVIII°
En1709, Laflandre de Quimper fait pour 45 livres 12 sols de travaux.
En1751, Jean Dubois, peintre vitrier, fait dans cette chapelle 109 livres de travaux.
.La même année il est en l’ église Saint-Herlé de Ploaré, et ravaile sur les vitraux pour 109 livres. On le retrouve pour des travaux en Cornouaille, en1741, à Primelin,en la chapelle Saint-Tugen, avec des travaux se montant à60 livres pour la vitre du grand chœur. En 1748, il est à Pont Croix, en l’église Notre-Dame-de-Roscudon,une fois seul , une fois avec Villereux pour plomber la vitre du rosaire, 160 livres,Il y retourne en 1751 pour mise en plomb de la maîtresse vitre. Il est à Pleyben en 1754, , chapelle de la congrégation, 180 livres de travaux.
En1752,IL est relevé en la maîtresse vitre.
Ce vitrail remonte après 1532 date de incorporation de cette province de Bretagne à la couronne de France.
« Grand écusson en supériorité parti de France et de Bretagne. Plus bas côté évangile écusson d’azur au léopard rampant d’argent armé et lampassé de gueules, chargé au poitrail d’un losange d’or. Côté épître, écusson d’azur à l’éléphant d’argent chargé d’une tour d’or. Au bas de la vitre, côté épître, écusson d’azur à la tour d’or. Dans la vitre à gauche, côté épître, écusson d’azur au sautoir d’or cantonné de quatre croix d’or et du côté de l’épître d’azur à la tour d’or, idem à la sacristie." Sur ce document il n’est pas fait mention d’une figuration,telle qu'un donateur en orant seul ou avec son épouse. Ce vitrail devait remonter après 1532, l'écu France et Bretagne l'indique.
1983-84, restauration de l’ensemble des vitraux par l' atelier de vitraux Jean-Pierre Le Bihan,
photo,ici ci-dessous, de la verrière ouest qui présentait alors une vitrerie en très mauvais état,
la photo ci contre est celle du vitrail du même atelier qui la remplaça.