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les articles sur le vitrail, succèdent à des pages de croquis mémoires ou vise versa dans le but de ne pas fatiguer le blogueur.

Clohars-Fouesnant,église saint Hilaire, vitraux disparus.

 

Clohars-Fouesnant.
Vitraux disparus au cours des siècles. .


                Eglise Saint-Hilaire ©
 
            et ses vitraux du XVI° siècle.



« On voyait, au XVIIIe siècle:
le blason (une macle) des Tréanna et de Bodigno, 1505 et les effigies en armures de chevaliers et en surcots.
On voyait aussi quelques débris de vitraux anciens retouchés à l’excès.

Une Vierge et  un saint Maurice, existent encore, dans la fenêtre du transept gauche.»


 
Voilà ce que rapporte dans la 1er moitié du XXe siècle. l’historien Le Guennec.

 
En 1758,l’aveu de prééminences des Cheffontaine nous fournit cet inventaire des vitraux encore en place à cette date, où les seigneurs apparaissent en couple, en orant. Par contre, ne sont pas relevé leurs saints patrons.

 
« Dans la grande vitre immédiatement au-dessous des armes du Roy sont celles de Botigneau.

Dans la chapelle, côté de l’Evangile, sont les armes de Botigneau en supériorité dans la vitre au dessus de l’autel et dans la grande vitre du côté nord. Dans le second soufflet de la même vitre sont représentés Pierre de Botigneau et Marie de Tréanna, le dit Pierre portant sur sa cotte, l’aigle d’argent à deux têtes, et la dite dame porte party de Botigneau et de Treanna

En la maîtresse vitre, au second soufflet du côté de l’Evangile, sont les armes du Juch, dans le troisième, côté de l’Epître, armes du Juch en alliance avec celles de Bodinio.


En la chapelle de Saint-Maurice, côté de l’Epître, Juch en alliance avec Rosmadec et Bodinio, dans la chapelle de la Trinité, côté Est, Juch avec Bodinio et Rosmadec.


Que reste-t-il de ces vitraux du XVI° siècle!



Dans une baie et dans niche, sur fond de tenture en courbes, de couleur rouge à damas et ciel vert, une Vierge  à l’enfant, celui-ci posé sur le bras gauche. et déjà d’un bon poids,  le visage tourné vers sa mère, lui parle, de ses  deux mains, tandis qu’elle lui tient les deux pieds  serrés.
Marie, de face, le visage un peu tourné vers l’enfant, porte, sur des cheveux jaunes tombant sur les épaules, une couronne d’or. Elle est habillée d’une robe  violette dont des éléments sont visibles,  sous le manteau bleu, au-dessous du collet blanc et aux manches

Dans la lancette de droite, un moine blanc,  saint Maurice,  capuchon sur la tête, dans le même décor que la Vierge, portant canne d’abbé et livre des règles . Il S’agit bien ici ; de ce que relève Le Guennec.Par contre pour les « Quelques débris de vitraux anciens retouchés à l’excès » il pourrait s’agir de la seconde baie qui aurait subie une  première  restauration de l ‘Atelier Lobin  en 1890,puis une seconde en 1991 par l’atelier Jean-Pierre Le Bihan.
.
‘Dans une seconde baie , XVIe , Piéta et sainte Christophe, .
Cette représentation de la Vierge portant le cadavre du Christ, son fils, sur ces genoux, conformément aux textes de la représentation iconographique traditionnelle dite "Vesperbild", résumera, durant les XVe et XVIe siècle, l'idée nouvelle, datant du siècle précédant, d'une Passion de la Vierge, parallèle et semblable à celle du Christ, que les Mystères ne séparent jamais dans leurs méditations et que l'on retrouve dans certains livres d'heures.



Cette Piéta est des années 1490-1500 et est issue, ou vice versa, du même carton que celle Lanneleg en Pleyben, peut-être plus tardive, mais de très peu ; avec son dais renaissance. Pour remédier à la difficulté d'inscrire un corps de biais, dans la largeur d'une lancette, le corps du Christ est représenté souple, concave, de trois-quarts au niveau du buste, et la tête souvent à la hauteur de l'épaule de la Vierge, qui la soutient de la main droite. Mais, comme dans presque toutes les représentations, le bras droit  au poignet  fermé et les jambes du Christ effleurent le sol, ici vert avec plants et herbes.  Le linge  qui voile la nudité du Christ est très simple, seul un filet de jaune d’argent l’orne. La sanguine  ombre les corps.
 Marie porte  un chemisier blanc, un manteau bleu, une robe violette et des chaussures claires De la main libre, soit la gauche, geste qu’accompagne son visage, elle montre la tête de son fils, qui repose sur son bras droit, tête aux yeux  fermés, aux traits tirés, à la bouche aux plies concaves. Ses cheveux roux ont été peignés avec raie au milieu. Un nimbe jaune, aux rayons crucifères, pour lui,  entoure les deux têtes. Derrière se découpant sur un ciel rouge carmin, une chaîne de montagne et en avant, derrière un pan de muraille, le Saint-Sépulcre..

.De la main droite, posée très haut, saint Christophe tient son bâton, morceau d’arbrisseau à peine écoté  Il est habillé d’une robe verte à bouton et un manteau rouge. L’Enfant Jésus,  figure ronde entourée de cheveux blonds est assis sur les épaules du géant. Il regarde  et se baisse vers lui. De la main gauche, il  semble lui montrer le ciel où une direction. Sa petite  main  droite tient le globe surmonté d’une croix. Il porte un manteau violet, accroché au coup que le vent rejette sur la gauche, découvrant une robe verte. Un pied, le gauche se devine au ras du cou de saint Christophe, qui porte barbe et cheveux blancs et qui relève complètement sa tête, au cou fort, vers l’enfant. La partie basse, avec les jambes  dans de l’eau verte, n’est pas d’origine, mais de la restauration en 1991
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