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6 septembre 2007 4 06 /09 /septembre /2007 06:21




COMMUNE DE PONT-CROIX,
 EGLISE NOTRE-DAME DE ROSCUDON



TRAVAUX SUR LES VITRAUX
 DE 14O3 A L?AN 2OOO


Sur les XV et XVIième siècles  ,époque riche de vitraux figuratifs, pas de renseignements écrits sur leurs auteurs, on en connaît cependant les donateurs : des seigneurs locaux. De cette belle époque du vitrail, il ne reste plus que la baie sud et quelques éléments dans une baie nord. Sur la première, les portraits des donateurs,

Alain de Rosmadec


et



Jeanne du Chastel sont encore en place. Pour cette baie, il est plus que possible que l4auteur en soit l'atelier quimpérois Le Sodec
..

 1403,
Procès verbal du 8 décembre. Dans la maîtresse vitre,  disparue, dont le sujet des vitraux nous est inconnu, on voyait le portrait de  Sinquin de Pont-Croix , seigneur du lieu, offrant à la Vierge l'édifice qu'il avait fait agrandir vers 1280. Il était représenté à genoux et portait dans ses mains une forme de chapelle, « en semblance qu'il était fondateur d'icelle église ».

,Un saint Jean est actuellement visible dans la baie sud, il a toutes les caractéristiques d'une oeuvre du début XV°.

1528-1546,

Alain de Rosmadec et Jeanne du Chastel agrandissent le chevet
. Les fenestrages des chapelles sont refaits  et des vitraux probablement posés, dont il reste la baie ouest . Leur portrait en donateurs Y sont visibles, ou du moins des éléments, Cette baie recevra à une certaine époque, probablement au XVII° siècle, des vitraux d'autres baies.La Nativité qu'on y trouve est très proche , et du même atelier que celle de Spézet

1652, le 17 novembre, un aveu de Jean de Rospiec et de Marie du Disquay, son épouse, indique la présence de l'écusson de leur maison dans la chapelle Sainte-Marguerite proche du choeur. Il est aussi signalé que les écussons des Quenechbeuzec sont dans les vitres au côté de la maîtresse vitre.

Des seigneurs et de leur présence dans les vitraux de cette église, passons aux acteurs de l'entretien et fourniture des vitraux.de cet édifice.

 Nous ne sommes plus aux XVII° , aux verrières figuratifs, Plus de 150 églises ou chapelles ont subi des transformations dans le Finistère au XVIIe siècle. C?est un constat qui est parlant pour la survie ou perte de nombreux vitraux.  On les déplace plus ou moins bien, on les regroupe, on en fait un patchwork de couleurs et de sujets, c'est ici le cas de la baie sud .Il y a ensuite un analphabétisme  qui commence à se résorber. Les paroissiens, pas tous, mais de plus en nombreux, suivent la messe en lisant dans leur missel.L'invention de Gutemberg estpassée par là. D'où une demande de plus de clarté dans les églises.On supprime le réseau de la baie sud La catéchisation qui  se faisait avec le vitrail n'est plus nécessaire

Le Concile de Trente
apporte un changement de mentalité et une conception architectural différente. Il jette lentement mais sûrement  le discrédit sur les scènes représentées par les anciens vitraux qui sont jugées grotesques, indécentes, ridicules et voir hérétiques, parfois licencieuses. La verrière traditionnelle aux couleurs vives devient inadaptée.

Qui sont ces peintres vitriers qui travaillent sur cet édifice ?




,Le premier que les archives relatent,  est Charles Le Marchand, maître peintre et vitrier,  En 1656-1657,il fournit trois panneaux de vitre(vitraux) en la chapelle de la Madeleine et un à la lucarne sur le grenier, pour 17 livres 30sols. L'année suivante il plombe et accommode 19 panneaux de la vitre de Saint-Jean. En 1658-1659,accommode un panneau de vitre pour 2 livres. En1660-1661,apparait son fils Guillaume Le Marchand,  qui accommode les vitres
qui étaient  toutes rompues et brisées au su de l'un et chacun des habitants, moyennant 33 livres.
.Le même en 1666-1667reçoit 33 livres pour avoir accommodé les vitres et panneaux de l?église. Ces deux peintres vitriers ont peut-être un ancêtre en Le Marchand, Mathieu, que l'on trouve en1639-1640,  à Cléden-Cap-Sizun, 29, en la chapelle Saint-They,où il remplace 2 vitres,<< l'une dans le grand autel de la chapelle , l'autre devant sainte Barbe.>>


Il semblerait que ces travaux soient une campagne de restauration de l'ensemble des vitraux qu'un Marchand Charles commence et qu'un Madec pou
rsuivra.


 En1706, Pierre Vincent accommode trois panneaux puis un peu plus tard, avec Jean Dubois, plombent de neuf la vitre du Rosaire pour 180 livres Les mêmes, en 1750, accommodent la vitre de Sainte-Marguerite et fournissent une vitre neuve à la chapelle de Sainte-Barbe. Un an plus tard , Jean Dubois, peintre vitrier,  plombe la maîtresse vitre.


1764, Arrive Sébastien René le Roux  maître vitrier de Quimper possédant une maison rue du Sallé, qui, plombe et raccommode les vitraux pour 51 livres . En 1776, fait des travaux de vitrage pour 9 livres 16 s . Il est père de 18 enfants. Travaille sur le vitraux de Plogonnec.








1790, Clet Stéphan peintre vitrier, est noté deux fois pour des  travaux à l?église


1792, la direction de la ville échut à un ancien huissier ivrogne et incapable du nom de Louis Le Corre qui laissa perpétré maintes exactions dont le bris de vitraux.


1793, prélèvement de vitraux à Lochrist en Beuzec-Cap-Sizun pour remplacer, en l?église de Pont-Croix,  les vitraux armoriés, sacagés le 29 mai de la même année par un nomme Cabestran, l?un des volontaires de la ville, qui monté sur une échelle se mit à devoir briser les vitraux. Il faillit se rompre le cou et se faire écharper par les femmes.ref : Gargadennec.


Vers 1850,
les têtes de lancettes et les soufflets du tympan de la  baie du bras sud du transept, portant des armoiries, auraient été déposé pour donner plus de lumière et remplacé par des vitraux kaléidoscope, puis par du losange en 1839 et 1898 sous la direction de Just Lisch.

Des vitraux auraient été enterrés et enfouis derrière le choeur avant le dix-neuvième. Aussi en 1973, lors de travaux en cet endroit, le recteur surveille les fouilles mais en vain.



Dans la fenêtre du bras sud, nous trouvons des panneaux de vitraux  provenant de diverses fenêtres de l'église et de diverses époques , entre autres deux Passions, une Transfiguration, un Jugement dernier, une Vie de la Vierge : avec Annonciation, une adoration des mages et des bergers, une fuite en Egypte et une Dormition de la Vierge, ils seront restauré dans les dernières années du XX° siècles par l'atelier Le Bihan vitraux de Quimper. Les éléments de la seconde Passion d'après Durer ont rejoints la baie 3 du côté nord.

    Pour conclure,J'allais oublié François Viel sieur de Villereux, maître vitrier à Quimper et Rogeron qui en 1735 font quelques travaux, puis un peu plus tard, avec Jean Dubois, plombent de neuf la vitre du Rosaire pour 180 livres Les mêmes, en 1750, accommodent la vitre de Sainte-Marguerite et fournissent une vitre neuve à la chapelle de Sainte-Barbe.

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5 septembre 2007 3 05 /09 /septembre /2007 17:54
DE COMBRIT A L'ILE-TUDYALLER RETOUR PAR LES PLAGES LES 3, 4, ET 5 SEPTEMBRE .

SUJET: BLOCKAUSS, NUAGES,PLATEFORME, CIEL GRIS, LE CANOT MAREE DESCENDANTE, MAR BASSE, ILE TUDY BOUSCULE, LE DEFILE DE 16 HEURES.

 
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3 septembre 2007 1 03 /09 /septembre /2007 09:55




LA  RESTAURATION DES VERRIERES HAUTES
            DU CHOEUR
DE LA CATHEDRALE DE QUIMPER


 
Datant de 1417 à 1419, et au nombre de 13, elles subirent de nombreuses restaurations jusqu?à la grande remise en ordre de 1869, faite suivant les conseils de l?archiviste Le Men. Malheureusement, d?autres restaurations au coup par coup eurent lieu entre 1869 et 1941.


Notre  approche de ces vitraux commença en 1985, avec la commande d?une étude globale, photos, métré, de toutes les verrières  des XVe, du XIXe et XXe siècles de toute la cathédrale. En 1984, nous déposons, suite à tempête, le vitrail de la Vierge à l?enfant du transept nord qui, après une restauration, fera un tour des expositions ;

L?année suivante, en 1986, le laboratoire de Champs sur Marne, auquel avaient été confiés 3 panneaux du XIXe siècle du ch?ur, rendait son étude sur l?état physique et mécanique de ces vitraux.

Suite à la tempête d?octobre 1987,qui fait de gros dégâts sur certaines baies ouest, XIX°, nous déposons, après relevés, toutes les verrières hautes du ch?ur, pour lesquelles une salle fut aménagée dans la tour sud de la cathédrale. Les panneaux de vitraux étaient alors posés à plat par trois avec couches séparatives dans des caisses de bois faites à cet effet.

Les verrières basses du XIXe siècle des chapelles du ch?ur furent déposées à partir de 1991 et entreposées de la même façon dans la chapelle de La Victoire, désaffectée et sécurisée. Suite à l?avancement des travaux sur les voûtes,  les vitraux déménagent à la Chapelle Neuve où un nouveau local est monté.

Les verrières hautes de la nef ainsi que celles du transept, sauf une déposée auparavant à cause de son état critique, ont été déposées au fur et à mesure de l?avancement du chantier et stockées dans des coffres de notre atelier pour commencer aussitôt la restauration qui doit être terminée pour la « saint Corentin 1999 »

 L?état général de ces vitraux XV et XVIe dans les dernières années du XXe siècle  et le pourquoi.

Les verrières hautes du ch?ur étaient en très mauvais état, cela étant, pour les parties du XVe, essentiellement dû à leur âge,  Une dépose, par mesure de précaution, en 1941,par des artisans peintres de Quimper, de toutes les fenêtres hautes du ch?ur du transept et nef, a laissé quelques traces, bris et pertes  de pièces de verres, confirmées par les relevés  photos de ces travaux.  A cela s?ajoute, durant toute la guerre, leur stockage vertical dans des caisses de bois bourrées de ripes avec quasiment tous les vitraux anciens finistériens, en la chapelle Saint-Guénolé d?Ergué-Gabéric où l?humidité  inhérente à ce genre de lieu a régné. La Paix revenue, Il n?était malheureusement pas envisagé, à cette époque d?après guerre, de restauration  véritable de vitraux.

 Les ateliers manquaient de tout et les bons matières étaient insuffisants. Le mastic à base d?huile de lin, en période normal  reçoit de l?huile de vidange Il  en est de même pour le plomb, réalisé par les ateliers avec de la récupération. Le verre manquait et les stocks des mêmes ateliers avaient disparus.  


 La pose, après cette restauration fut faite,  sur des ferrures, en majorité bien rouillées, car datant du début XIX°.

Leur état en place était dramatique, les solins à la chaux n?avaient pas résisté aux intempéries, les tempêtes en avaient bousculé certains, les verres se déchaussaient, les plombs lâchaient, les attaches se rompaient. Depuis plusieurs années, nous avions dû intervenir pour panser et consolider cet état de fait, au coup par coup et avec le peu de moyens dont disposaient les Bâtiments de France.

Sous l?effet du poids supplémentaire des plombs de casse, les panneaux de vitraux prenaient du ventre. Depuis les origines jusqu?aux années 1970, le seul moyen de réparer une pièce brisée était d?incorporer un plomb dans la fente. Certaines pièces offraient, ainsi au fur et à mesure des restaurations et ce depuis leur origine, une dizaine de morceaux maintenus par des plombs de casse, qui, de plus enlaidissent et détruisent la lecture du vitrail.

Pour exemple, avant notre restauration, la moyenne du poids des vitraux au mètre carré était de 21 kilos. Après la restauration, et la suppression des plombs de casse, et malgré les doublages sur certaines pièces, cette moyenne était tombée à 13 kilos au mètre carré. Pour donner un chiffre, rien que pour les 5 fenêtres du côté Nord, nous avons supprimé 3551 plombs de casse, et cela uniquement sur des pièces  du XVe siècle.

Les verres XIXe avaient perdu leur grisaille, l?abbé Thomas dans sa plaquette La Cathédrale Saint-Corentin, le signalait dès 1904. En accord avec l?Inspection Générale, il avait été décidé de supprimer ces pièces. Il faut noter que celles-ci n?avaient pas une grande qualité et que la plupart était plus du domaine de l?invention qu?une copie sérieuse des pièces XVe. Je ne parle pas ici de la copie de Lusson de la Crucifixion.

Le travail de restauration.


Notre travail était donc de reconstituer ce qui avait disparu au cours des siècles sans tenir compte à priori  du XIXe siècle. Notre but n?était pas de faire de la copie de copie. Ce travail ne fut pas toujours facile.

Pour les éléments d?architecture, il n?y eut que peu de problèmes, car il nous restait assez de pièces d?origine dans chaque baie. Pour les pièces de visages, qui, dans la plupart des cas, avaient disparu, cela fut plus périlleux et amena une recherche constante. Heureusement, nous avions les verrières depuis longtemps entre les mains, et nous étions imprégnés de leur style et de la façon dont le verrier du XVe siècle travaillait. 

L?exemple de la reconstitution des donateurs est des plus significatifs. Ils suivaient un même carton. Aucun de ces personnages, homme ou femme, n?était au complet. Nous avions des pièces d?origine encore conservées ici et là, qui une main, un pied, un morceau d?armures, d?heaumes, de visages, qui une épée, une dague etc.. Tout cela  permettait  au restaurateur d?établir un donateur type, et de copier la pièce ou les pièces dont  nous avions besoin pour compléter chaque panneau.


Une autre aide à la reconstitution fut le fait que les pièces anciennes portaient au dos une griffe ou gravure spécifique de leur emplacement dans le panneau, la lancette, et la verrière. Nous avons pu ainsi remettre à leur place d?origine des pièces égarées, loin de leur place du XV°, lors de restaurations précédentes.

Autres aides, le livre de Le Men de 1877,
qui fut un peu le livre de chevet, mais il ne fallait pas négliger le manuscrit de de Boisbilly annoté par Aymar de Blois. Il donnait un inventaire des verrières en 1820.  Les publications sur l?iconographie n?étaient pas à négliger pour la découverte de certains saints patrons dont il ne restait pas grand chose d?origine et d?utile pour la compréhension.

L?altération des verres de la face extérieure.


Une altération très importante se révélait sur la face extérieure par de multiples cratères. Cette altération était due semble-t-il à une forte teneur en chaux et en magnésie de ce verre, probablement inclus dans le sable utilisé lors de la  fabrication du verre et cela aux alentours de 1600 degrés. Le calcium et le magnésium, auquel était ajouté, mais en plus faible quantité, du potassium, fut au cours des siècles, extrait du verre par l?eau de pluie. Cet ensemble entraînait une zone perturbée de couleur brunâtre très importante et très opaque dont l?épaisseur doublait presque le verre. Cette zone perturbée était recouverte de gypse, qui, lui aussi, était dû à l?action du SO2 atmosphérique sur le calcium. Le Gypse, qui est un sulfate de calcium hydraté et cristallisé, perdait son eau, lors de fortes chaleurs, et se transformait en une sorte de pellicule de plâtre très fragile.

Toujours du côté extérieur, en plus des coulées de la rouille des ferrures qui était fortement incrustées dans les cratères et le verre, le laboratoire de Champs sur Marne, découvrit, dans cette zone perturbée et opaque, une forte teneur en plomb. Celle-ci ne relevait pas de la fabrication du verre, et sa présence n?a pu être élucidée. Peut-être était-elle due à l?oxydation très volatile des plombs à vitraux, peut-être à une couverte de peinture au plomb non cuite, posée lors des siècles précédents. Il faut aussi se mettre en mémoire que lors de l?occupation toute lumière était proscrite et ces vitraux reçurent un voile de peinture bleue. Le mystère demeure. C?était la première fois que le laboratoire de Champs, chez qui passent quasiment tous les vitraux anciens, découvrait cette présence.

Sur tous ces verres s?accrochaient des algues et des mousses, plus nombreuses du côté Nord, végétation bien ancrée dans les cratères et qui, sécrétant des acides, continuait à attaquer le verre. Un lavage méthodique et répétitif au Muslik les fera disparaître.
la suie des bougies noircissant le tout, les plombs comme les verres.
L?altération de la face intérieure.

Cette face des verres était recouverte d?un important dépôt grisâtre dû à la condensation et à la poussière, en grande partie due aux bougies. Le tout était bien ancré dans les multiples minuscules cratères. Sous l?effet de cette pollution, le dessin en grisaille, oxydes métalliques cuits à 600 degrés, avait disparu dans de nombreux cas, ou, par chance, existait encore mais bien fragilisé. Pour maintenir ces restes de grisaille, nous eûmes recourt à des fixations partielles de résine, produit réversible.

Le nettoyage des verres.


Ces vitraux, dès l?arrivée en atelier, sont trempés dans des bains successifs puis lavés à la douchette, le but est après un nettoyage doux d?entamer ainsi  le dégagement des cratères de toute pollution de micro-organismes.

Puis les panneaux sont trempés verticalement dans un bain de chlorure de potassium et cela de 3 jours  jusqu?à 15 jours. Ce bain facilite le démontage de ces panneaux qui avaient subi un masticage, dans le meilleur cas, à l?huile de lin et  blanc de Meudon mais malheureusement additionné de chaux ou d?autres produits. De plus ce masticage, et cela est regrettable, avait été fait à la grosse brosse, et avait imprégné tous les cratères. Ce travail datait de la mini restauration d?après guerre, dont on a parlé plus haut.

Toutes les mesures de nettoyage sont faites avec des méthodes douces, sans abrasive mécanique ni micro sablage. Il a fallu rendre la lumière à certaines pièces complètement opaques. Pour cela nous avons utilisé l?acide oxalique qui a l?avantage de n?être pas dangereux pour le verre, mais demande une surveillance constante avec un PH neutre. Il y eut aussi quelques-uns mais rares nettoyages au DTA au départ, mais vite arrêtés ne répondant pas à nos désirs.

Travaux effectués sur les verres.


Nous avons donc, lors de la restauration, supprimé tous les plombs de casse. Pour ce qui est des pièces aux casses franches et non grugées, nous avons pu les recoller avec une colle à base de silicone  transparente ou opaque suivant la transparence ou le foncé du verre.

Dans le cas de pièces trop brisées,
à partir de 3 morceaux, et par-là, fragilisées, un doublage en verre de 3 mm est posé du côté extérieur et maintenu par un cordon de colle. Pour les pièces grugées et où un jour proche de 2 mm apparaissait, deux solutions étaient utilisées. Soit nous incorporions une greffe, fin élément de verre de même couleur parfois peinte, elle-même collée, soit grâce au verre de doublage utilisé comme support, nous y dessinions la partie manquante. Ces verres de doublage servent aussi de support pour réaffirmer à la grisaille le dessin de certaines pièces anciennes. 

Certains verres anciens que nous devions doubler, étant bombés ou possédant des épaisseurs variant de 2 à 5 mm, un thermoformage  du  verre de doublage était nécessaire

 Aucune retouche à froid des pièces anciennes n?a été exécutée, pas plus qu?une recuisson.

La remise en plomb fut exécutée en plombs de 8mm, du 12mm servants pour les côtés. Une bande de plomb fut installée et matée sur la pierre, à la pose, pour éviter tout passage de lumière par les côtés.  Pour supprimer la brillance de l?étain, chaque soudure fut peinte sur la face intérieure.

Le masticage,
à l?huile de lin et blanc de Meudon fut exécuté sur les deux faces, au doigt, plomb par plomb, cela pour éviter la dépose de ce produit dans les cratères. Une couverte d?eau était posée auparavant par mesure de précaution.

Pour les pièces du  XIXe siècle des baies Nord, retirées de la course, nous avons fourni 2673 pièces neuves peintes de grisaille et jaune d?argent. Ce travail de restauration nous a demandé 4807 heures de main d??uvre de mai 1992 à novembre 1993.

Les barlotières, les vergettes.


     Pour permettre la mise en place de  doubles verrières, vitrail ancien et verrière de doublage, et pour des raisons d?équilibre et de résistance au flambement, on a opté pour une option à balancier à doubles pannetons traversant le fer central et les feuillards. Ces barlotières, dites par nous doubles, ont été exécutées en fer  galvanisé  peint de trois couches de peinture glycéro. Un fer à T fut fourni dans le bas de chaque lancette, maintenant le premier panneau et assurant l?ouverture de la ventilation basse. Pour la ventilation haute, en plus des aérations ouvertes à chaque barlotière, une ou deux des pièces du sommet de la lancette étaient posée de biais, cachant ainsi d?en bas, l?ouverture ; 

Une jupe en tôle formée, nécessaire pour supprimer toute apparition du jour pouvant passer  par les regards des tenons, est posée sur chaque barlotière du côté intérieur

Ayant relevé autant sur les panneaux anciens que sur ceux du XIXe siècle des perturbations sur la face intérieure dues aux vergettes droites passant devant les pièces de verre, nous avons utilisé des vergettes dont le dessin suivait au plus prêt le réseau des plombs. Ces vergettes, en forme, étaient faites en rond de 8mm en inox. Elles étaient scellées de 5 mm dans le mur. Les attaches étaient au nombre moyen d?une par 10 cm.

Protection.

Vu l?importance de la corrosion affectant les verres, une protection des vitraux s?avérait indispensable du côté extérieur. L?application d?un film de résine ne pouvait être envisagée. Aussi, une double verrière en vitrail fut exécutée, dont le plombage suit exactement le plombage de la verrière ancienne restaurée qu?il doit protéger.  Pour la façon de cette verrière, il est utilisé un verre normal de 4 mm incolore sur lequel un dépoli cuit est posé.

Cette double verrière, assure l?étanchéité extérieure et permet une ventilation forcée de bas en haut, ce qui ne peut être qu?un bien pour les faces externes des verres anciens.

Celle-ci est posée dans les doubles barlotières, et un solin assure l?étanchéité. Il lui aussi utilisé des vergettes en forme comme pour la verrière ancienne.

Les rendez-vous de chantier eurent lieu tous les quinze jours et cela durant tout le chantier
Nous travaillâmes pour ces baies hautes de la nef à deux ateliers en collaboration et les rendez-vous de chantier ayant trait aux vitraux se passaient chaque fois, après celui de la cathédrale qui regroupait tous les corps de métiers, chauleur, peintre, polychromiste, doreur, maçon, couvreur, charpentier, serrurier, électricien, chez l?un, puis chez l?autre, confrontant nos trouvailles, nos recherches, nos idées, sous la coupe amicale et souvent utile l?architecte.

Les panneaux  du XIXe siècle copies et les pièces non utilisées ont rejoint la salle haute de la tour sud.

La seconde tranche qui comportait toutes les baies hautes du transept et de la nef allait commencer.



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31 août 2007 5 31 /08 /août /2007 06:07
CROQUIS LORS DE PROMENADES DE LA POINTE DE MOUSTERLIN A BEGMEIL ET  AUTOUR DE LA PLAGE DE LANGOZ DE BABORD A TRIBORD, DERNIERS JOURS D'AOUT.
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27 août 2007 1 27 /08 /août /2007 05:46

                Baie 131-    
        Vitrail du chanoine
     Laurent de (du)Groësque

        suite du blog précédent


Les personnages des lancettes,le réseau



 

    Saint Laurent.

Visage en verre incolore   , travaillé à la grisaille brune mais aussi à la sanguine qui a disparu presque entièrement, si l'on s'en réfère aux parties protégées par les lèvres du plomb de casse qui partageait le visage en deux. Le crâne est plus rond et plus grand de trois centimètres que celui du chanoine de Groeskaer, et les cheveux plus fous, dégageant l'oreille. Ce qui n'est pas le cas chez ce dernier. Cependant même yeux, même nez, même lèvres e    tc.. C'est encore le même poncif qui a servi pour ces deux visages, mais aucune réutilisation de celui de la baie 124. Cela aurait été possible, les deux vitraux étant du même atelier, et, je le pense, de la même foulée.

    Sur le surplis, à la capuche enroulée autour du cou, et faite d'un tissu assez épais, lin ou laine, que l'on sent dans les longues manches aux nombreux plis et retroussées. Ce saint porte une dalmatique rouge à bandes jaunes, verticales et horizontales, moins larges autour du cou, et des manches courtes, décorées de perles et de cercles. Le nimbe circulaire, en verre incolore, placé verticalement derrière la tête, est orné de stries ou rayures exécutées à la pointe sur un fond de pochon, imitant ainsi des rayons lumineux

    La main droite repose sur le bas de l'épaule du donateur, tandis que de l'autre, il  présente son gril, symbolisant son martyr. Celui ci est constitué de cinq barres verticales de fer carré et de cinq horizontales. Celle du milieu, plus épaisse, fait partie du manche, qui, solidaire, dépasse dans le haut et se termine par un arrêtoir ou butée. Ce gril est constitué, d'origine semble t'il, de deux pièces de verre incolore où la grisaille, ici noire, a sauté par endroits.

    Ce gril est purement légendaire. Saint Laurent n'ayant jamais subi cette épreuve, car les édits de Valérien, en 257 et 258,  prévoyaient l'exécution pure et simple. Ce gril proviendrait d'actes de Vincent de Saragosse, lui aussi diacre et auquel il est constamment associé. La légende de ce dernier apparaît dans des vitraux d'Angers, de Chartres et de Bourges aux XIIe et XIIIe siècles.

    Pour la tenture du fond, c'est un verre  de couleur verte, damassé sur la face intérieure, dont le dessin a été repris, mais inversé, derrière Marie-Madeleine. Le bandeau jaune propose : DEUS IN ROTUI, ensemble de lettres que l'on retrouve inversé de l'autre côté et qui se lira sur les trois tentures, avec des modifications mineures de barres verticales après le DEUS. Ce dernier a partout été dépossédé, on ne sait quand, suite à une coupe des panneaux, d'une partie de la barre verticale du D.

    L'architecture, qui pointe son nez derrière cette tenture est la chapelle que l'on trouve dans chaque lancette. Elle est ici à 3 baies, une de face d'un bleu clair, deux de biais se découpant sur des piliers de teinte violette. Le même principe d'utilisation du retournement du dessin est appliqué ici.


     
Saint Corentin,


    La restauration du XIXe siècle a fourni la mître et la crosse, et, bien entendu, le panneau inférieur de la lancette de ce saint

    Il est, peut être intéressant de relever que ce saint Corentin soit tout d'abord le seul personnage ancien de la nef présenté de face et bénissant. Il est aussi le seul dont le regard porte droit devant lui. Le plus proche de visage, le saint Jacques de la baie 124, a les yeux baissés sur son livre de prière.

 Ce  personnage que l'on dit être saint Corentin, le poisson du socle date de la restauration du XIXe siècle, se détache sur un fond de tenture rouge dont le damas est posé sur la face intérieure du verre. Au sommet de cette tenture, l'éternel bandeau jaune, qui reprend en partie le texte de la lancette précédante, car le DEUS III AU qui aurait du se retrouver du côté droit, et de plus inversé, a été remplacé par un R et un I, dans le peu d'espace laissé entre le nimbe et la crosse. Le nimbe, ici, en verre jaune, présente les mêmes rayures, que celui de saint Laurent. Il en sera de même pour les deux autres. Mais ici la surface de ce nimbe est différente, réduite à deux croissants inversés, plus ovale que la précédente.

    Pour placer ce personnage, avec une mitre, le verrier a été dans l'obligation de réduire un tant soit peu le visage encadré de cheveux. Le verre utilisé pour le visage est aussi un verre incolore travaillé, à l'origine, à la sanguine. Il n'en est pas de même des mains car elles sont gantées. Celle de gauche,  serre le manche de la crosse, avec le bijou traditionnel de cette époque, celle de droite, bénit avec l?anneau épiscopal sur l'index et un second sur le pouce.

 Malheureusement le premier bijou, découvert lors de la restauration, sera de nouveau invisible, car caché sous les lèvres du plomb, erreur technique lors de la façon du carton qui ne fut pas relevé lors de la peinture et de la mise en plomb. Ou  alors...       


    Autre spécificité de ce personnage, c'est la couleur verte de sa chasuble qui, de plus, est agrémentée d'une croix en verre jaune parsemée de motifs répétitifs: un végétal encadré de quatre perles, le tout bordé d'un filet et de nouvelles perles. Ce vert ne présente pas de décor à damas mais un peu de hachures qui accompagnent les plis du vêtement.

Cette couleur est le signe, distinctif de l'évêque,
elle est aussi symbole de son indépendance absolue dans son diocèse où il ne relève que du Pape.

    SI l'on a choisi cette couleur spécialement pour cet évêque, alors que nous en trouvons deux autres du XVe siècle, dont l'un en la baie, 129 qui, lui, offre quelques éléments d'une Chape or, et, en la baie 127, des éléments de chasuble rouge mais doublée, semble-t-il de vert, c'est pourrait être là, la confirmation que nous sommes devant un Saint Corentin. Mais la comparaison, avec les autres baies, ne peut être vraiment déterminante, car il apparaît que dans cette nef, il n'y eu pas eu de programme commun aux divers ateliers, et que les dates d'exécutions peuvent être sujettes à caution.

        Revenons au saint Corentin. Que porte-t-il sous cette chasuble aux larges manches agrémentées d'un filet jaune? Il semblerait que cela soit une aube à col ou au capuchon roulé autour du cou, portée sur une soutane dont la manche droite, se terminant par un revers jaune, apparaît sous la main bénissant, à moins que cette manche ne soit qu'un élément incorporé à la chasuble pour faciliter l'habillement, car entre cette manche et le poignée se révèle un autre vêtement blanc. Cela peut être encore qu'un élément décoratif, facilitant l'exécution du carton, que le verrier a voulu incorporer, donnant ainsi plus d'ampleur et de contraste au geste.

    Au-dessus de la tenture, les baies sont traitées avec un verre légèrement rose et les piliers avec un verre vert.




                                       
    Marie-Madeleine,



    Cette représentation de Marie-Madeleine n'est, semble- t'il pas, sans accointances avec le donateur Laurent de Groasker qui, comme il a été indiqué précédemment, fonda, en 1496, une chapellenie en une chapelle dédiée à cette sainte.

    Comme les saint Laurent et saint Corentin de cette baie, c'est la seule représentation de cette sainte, du moins dans les baies hautes de cette nef.  Il est très possible, qu'un vitrail en son honneur, eut existé dans sa chapelle du fond de l'édifice

    Le livre de prière de la main gauche, le vase de parfum de la droite, un manteau blanc ouvert sur une robe rouge, le pan gauche ramené sur le bras doit, elle présente malheureusement, entourée d'un nimbe rayonnant, identique à celui de saint Corentin, une tête, ainsi que la moitié inférieure de son corps, de restauration XIXe, le tout sur un fond de tenture bleu, damassé sur la face intérieure, qui est la réplique inversée du dessin du panneau A2, soit le tenture de fond de saint Laurent.  Preuve de la réutilisation d'un même pochoir. Un autre damas, à petits dessins, toujours à motif floral, mais fait au pinceau, alors que les précédents sont exécutés au pochoir, a été posé sur la face extérieure de la robe rouge. Sur le manteau blanc, maintenu par une broche, court un liséré au jaune d'argent sur une suite de perles

    Des deux mains, la gauche révèle en plus de la sanguine, un hachurage, au pinceau trois poils, horizontal et courbe, qui donne une certaine vie ou expressionnisme au dos de la main et aux doigts. Trois à quatre traits verticaux ombrent un côté de chaque ongle.

    Le livre de prière, que Marie-Madeleine présente, offre dix lignes, traduites comme d'habitude par des traits horizontaux sur la feuille du dessus, décollée de l'ensemble et dont la tranche est traitée au jaune d'argent. L'emplacement de ces lignes, groupées au milieu de la page, offre, sur les quatre côtés, une grande marge qui diminue sensiblement par la suite.

    Autre attribut, le vase à onguent ou parfum, proche des pots de pharmacie avec couvercle, et teinté de jaune d'argent sur verre incolore, possède comme unique décor, en dehors des hachures qui le font tourner, deux bandes horizontales et successives de V et O, séparées par une troisième plus fine de perles.

    Pas d'inscription pour identifier le personnage et toujours le même texte lietmotif  commençant par DEUS, puis inversé sur le côté droit. Au-dessus, l'architecture offre des bais d'un rouge-rosé et des piliers d'un bleu violacé.

    Comme pour les deux lancettes précédentes, ce qui différencie des autres baies, sauf la 124, la pose du personnage est statique,  et la composition très simple. Cette  spécificité et simplicité se retrouvent dans le peu de pièces, dans le petit nombre de couleurs, trois, en y intégrant le blanc du manteau, dans la coupe des pièces de verre où l'on ne relève aucune recherche de difficulté de coupe et découlant de là, l'absence de chef - d'?uvre.

    Quant au verre, il s'agit, ici aussi, de verre à plateau, variant de 2 à 5 millimètres d'épaisseur, parfois de surfaces irrégulières, comme le rouge. A noter que la résille horizontale des pièces du fond est de 21 centimètres de haut contre 28 chez saint Laurent.



    Saint Michel,




    Ici, nous devons encore faire abstraction du panneau inférieur, invention  de la restauration du XIXe siècle.


    Bien qu'il soit d'une composition simple, le panneau du XVe siècle, qui nous reste, montre cependant une recherche poussée du cartonnier, et il semble qu'il ait tout composé  autour et avec un triangle, dont la base et le point de départ ou d'arrivée, serait le bouclier, bras droit, bras gauche, avant bras gauche à l'équerre du précédent, épée que recoupent les lignes descendantes de l'élément bleu de l'aile. Tout cela nous ramène au bouclier, et, est encore conforté par le vert du manteau.

    Nous nous trouvons ici très loin du saint Michel, patron d'un chevalier de Tymeur de la baie 123.

    Mais avant d'aller plus loin, relevons la façon dont l'Archange tient son épée à deux tranchants, au pommeau en forme de disque et aux quillons droits. Ce qui n'est pas habituel, c'est qu'il la tient de la main gauche, et il ne peut que difficilement s'en servir comme épée d'estoc. Il pourrait probablement s'en servir pour frapper du tranchant, mais l'emplacement derrière la croix frontal du serre tête ne facilite pas les choses. Un saint Michel gaucher ? Il serait plus sérieux d'émettre deux propositions.

    La première est une question de composition de la baie. A gauche, saint Laurent et le donateur se tournent vers saint Corentin et Marie-Madeleine. Il était donc bon que saint Michel ferme la composition, en se tournant vers la gauche. La deuxième proposition, c'est l'emploi possible d'un carton déjà existant et retourné. C'est vers cette seconde hypothèse que nous  penchons.

    Sur le visage en verre incolore, nous retrouvons le même principe de hachures obliques ou verticales pour donner le relief, auxquelles s'ajoutent les enlevés à la pointe, tandis que sur la face extérieure de la pièce une très légère sanguine est posée sur les lèvres, le bas du cou, ici pour ombrer, et les paupières.

    Pour les cheveux au jaune d'argent, sur fond noir de grisaille, des enlevés au bois puis à la pointe ont suivi un balayage à la brosse. Le nimbe présente les mêmes rayons de grisaille sur jaune d'argent, et la croix du serre-tête est ornée de perles.

    Puis que nous sommes dans le haut du panneau, le texte du galon de la tenture, ici rouge à damas intérieur, offre à gauche LEUS pour DEUS, et sous la main  de l'archange un V.  M. et cela sur un verre jaune XIIIe. Le manteau vert, dont la face extérieure n'est pas du tout altérée, découvre une armure dont le plastron d'un seul élément, la plate, est décoré d'une croix dont il ne reste malheureusement que les deux extrémités d'origine. Cela ne nous permet pas la comparaison avec le saint Michel de la baie 2 de  l?église Saint-Fiacre de Guengat, qui présente le même esprit de florissement des extrémités.

L'armure.
    Au-dessous de ce plastron, les tassettes, au nombre de quatre, et horizontales, protégeant les cuisses et les hanches, s'entrouvrent sur le jupon de mailles du  XIXe siècle.  La cubitière du bras gauche est reliée aux canons d'avant bras aux moyens de lames étroites et articulées, façon qui n'apparaît qu'au milieu du XIVe siècle et que l'on peut rapprocher d'un dessin de Guilhermy sur le gisant du chevalier de Montmorency (1360). La cubitière du bras droit présente la même chose, mais vue d'un point différent, ce bras étant moins plié. Les avant bras et arrières bras sont composés de deux lattes enserrant les bras, et fermées par des charnières, pour le côté gauche, et boucles du côté droit.

    Le dernier élément d'un chevalier, porté par saint Michel, est ici un bouclier petit et rond, orné d'une croix au jaune d'argent et de perles rivets. Comme l'ange du XVe siècle, que l'on voit dans le réseau, saint Michel porte des ailes dont les plumes sont bien différenciées, les rémiges en bleu et les petites couvertures en Jaune.



    Le réseau,



    Sur neuf éléments principaux, seuls deux nous sont parvenus qui sont de plus les seuls de toute la nef.

Le premier porte les armoiries des Groesquer, d'hermines à trois fasces de sable  sur fond bleu, entourées de deux phylactères portant probablement leur devise où l'on relève "SERVITE D  NOIN TIORE", repris deux fois par éléments du phylactère.  Il s'agit du Psaume n°2, verset 12: "SERVITE DOMINO IN TIMORE" ( Servez le Seigneur dans la crainte.) Dans les coins, supérieur et inférieur du panneau, flottent des nuages.

    Autre panneau, un ange portant un phylactère où s'inscrit : "IN EXCELCIS DEO" dont les lettres gothiques, comme dans la devise, ont été grossièrement exécutées à la grisaille puis rectifiées sur les bords à la pointe et au bois, mais là encore d'une façon relâchée.

    Le visage de l'ange est dans l'esprit de ceux des autres personnages de cette baie. Plus petit, le travail des hachures au trait pour ombrer se remarque moins. Les cheveux au jaune d'argent, frisés, et bouclés au sommet du crâne, tombent en vagues à partir des oreilles. Le regard est vague et plane par-dessus le phylactère. Aucune hachure n'a été utilisée pour les mains.

    Le verre incolore, tournant par endroit vers un léger vert acide, est d'une épaisseur très irrégulière, passant de 5 à 2 millimètres, la partie gauche du vêtement, avoisinant le bourrelet du bord d'un verre en plateau. Bourrelet qui se retrouve auprès du verre jaune de l'aile
    Seuls les verres rouges sont très attaqués et cela sur la face extérieure laissant apparaître le support de ce verre plaqué qui est de teinte verdâtre..

   

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26 août 2007 7 26 /08 /août /2007 02:22
CROQUIS DES 21 ET 23 AOUT.

La pointe de l'Ile tudy vue de Loctudy, maisons et église côté rivière de Pont-l'Abbé, canot voile au vent sur plage, la guérite des surveillants de plage,les maisons bourgeoises de Loctudy, le phare de Loctudy,l'église et le château derrière canot.




.
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24 août 2007 5 24 /08 /août /2007 08:43

Baie 132.Baie XIX°siècle dite d' Alain Le Maout,


Actuellement, vitrail de quatre lancettes de quatre panneaux, de l?atelier Lusson et datant des années 1869-1870. conservé en l?état, avec cependant quelques plombs de casse pouvant gêner la lecture remplacés par des collages  et une dizaine de pièces neuves.

 Les sujets présentés dans des niches sont :
Dans la première lancette
, un chanoine donateur à genoux devant un pupitre présenté par saint Jean-Baptiste,
 

.La seconde lancette offre un saint André tenant de sa main
a droite, c?est à dire, vu sa place au fond de l?église et d gauche son attribut, la croix sur laquelle il fut martyrisé ; De l?autre main il tient un sac contenant les Ecritures. Comme son voisin , ce sera le cas du dernier, il se tourne vers su côté sud, vers le ch?ur.



Le Christ bénissant de la troisième lancette est plutôt tourné vers le porche ouest, bénissant et accueillant ainsi les fidèles qui entrent.Il tient de l?autre main le globe terrestre, cette fois-ci sans indication de continent, trois avant le milieu xv° et quatre après la découverte de l?Amérique.

Dans la dernière lancette se présentent deux évêques. Au donateur il est possible de lui donner un nom, le tissu tombant du prie dieu offre les armes d?un Alain Le Maout, évéque à Quimper à la fin du XV°. Il est probablement présenté ici au XIX° car il fut le commanditaire des derniers travaux de l?édifice. L?autre évêque, nimbé, qui le présente ne peut être que saint Alain



Le réseau . Des phylactères ou banderolles flottent soit dans un espace bleu ou sont maintenues pars deux anges. Leurs textes lisibles donnent en français
Christ écoute nous, aie pitié de nous, exauce nous
, provenant d?un Kyrié





Aymar de Blois, toujours dans le registre de de Boisbilly, à la page 34 écrit : << Il n?existe de ce vitrail que les images de St André et de Notre Seigneur Jésus Christ que nous voyons  dans les 2 panneaux du milieu. >> Ce pose la question : que sont devenus ces « images », ont-elles, comme la baie 1OO étaient vendus ?

Par panneau, Aymar de Blois, comme Le Men, comprend lancette. Il s?agit donc de deuxième et troisième lancette à partir de la gauche, soit les b et c. Par image, il faudrait comprendre qu?il y avait au moins deux panneaux par lancette.


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20 août 2007 1 20 /08 /août /2007 10:39
i                            LE TUDY, QUAI ET VOITURES UN 18 AOUT

,
                             BOUCLE DE RIVIERE ET MOULIN


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16 août 2007 4 16 /08 /août /2007 17:30




Briec, Chapelle Sainte-Cécile.


 Suivant l'historienCouffon, l?ancien patron de la chapelle aurait été saint Suriau.
 On parle aussi d e saint Sulya, d?origine galloise. Les anciens du village( en 1980) parlent de Saint Celya.
Au XVIIe siècle, le village s ?appelait Kergloaguen. Sainte-Cécile est venu après. Lafond parle de Sainte-Catherine » erreur de sa part.
« J?ai pu constater qu?à Ste Catherine de Briec, sur trois vitraux signalés en 1904 par l?abbé  Abgrall et photographiés en 1922 par Fernand Grey, deux ont déjà péri de misère et que le dernier est dans un état pitoyable. » Le Vitrail. 1979,p.181.


 


La Baie du Chevet.ci contre après restauration


C?est une fenêtre composée de quatre lancettes trilobées. Chaque lancette est partagée en quatre panneaux. La hauteur est de 2, 70 ml et la largeur de 0,54. Un tympan  offre trois soufflets et deux écoinçons.

Dans la Revue Art Sacré, mai 1906, dans un « Essai des vitraux anciens » cette verrière est décrite : «  Sans les trois premières, Notre Seigneur en Croix avec la Sainte Vierge et St-Jean, dans la quatrième Ste-Cécile portant la palme de son martyre avec un petit orgue à son côté. »

Des restaurations, la plus importante, qui a sauvé le vitrail, a eu lieu  aux alentours de 1840, par un verrier Quimpérois Cassaigne qui n?avait pas de four et ne fournissait que des verres blancs dépolis ou de couleurs. Une autre a semble-t-il eut lieu au XXe avec apport de têtes. Les vitraux n'ont pas été déposés en 1942-1945,

Auparavant des pièces d?autres provenances ont été posées en bouche trous.

Les disparitions consistaient tout d'abord en les trois panneaux de bas des lancettes B,C et D. Quant au deux panneaux bas de la A, des verres de couleurs et blancs, en majorité, étaient mélangés à des pièces anciennes. Ailleurs, ici et là des pièces blanches ou de couleurs remplaçaient les manques.

De légères fouilles derrière l'autel en pierre, nous donnèrent diverses pièces dont une gravée d?un 0 barré verticalement. Nous avons trouvé ce même graphisme à la chapelle de Trescoat en.Caudan Cette pièce provient probablement du réseau où il n'y avait plus que du losange en verre cathédrale. Deux pièces provenant du Christ ont été également trouvées
.

L'Etat du vitrail en 198O.



Les lancettes recoivent les quatres premières llettres de l'alphabet

A1. Dans le bas assemblage de pièces anciennes dont deux pièces avec chiffres romains gothiques. ?. I  puis  B ccp, plus une autre pièce représentant une main avec au dessous de la manche sYeu
A2.  De la Vierge Marie, il reste la moitié haute. Les pièces, mains, tête sont très attaquées.
A3. Dais dont l?architecture gothique est complétée de pièces diverses et anciennes.
A4. Architecture d?origine, fleuron remplacé par pièce IMS (avec A sur M) accompagnant c?ur transpercé.
B2. Chefs d'oeuvre avec os de tibia se croissant. Le bois de la croix n?est pas le même entre la partie haute et la partie basse, pourtant d?origine.. Village représentant Jérusalem
B3. Tête du Christ XIXe ?
B4. IHS XIXe ; Le INRI pas de la même écriture que la pièce en A1.
C2. Saint Jean ? Donateur ? Tête moins ancienne, et trop grosse. Une signature est relevée dans le coin gauche . Colonne en verre cathédrale
C3 architecture et pièces blanches.
C4 sommet du dais.
D2. Sainte Cécile porte une tête d?homme âgé posée à l?envers.


 ce n?est pas celle de saint Jean. Costume de la même époque que celui du fond damassé de saint Jean.
D3.
Pièces diverses au jaune d?argent dans architecture.

Travaux à prévoir, propositions


A4 B4.-         IMS à enlever et mètre dans écoinçons.
A4, B4,C4, D4.-
    Bleu XIXe à enlever ? à remplacer par bleu plus proche. ?
B4.    INRI à reconstituer avec casses ou copie ?
A3,C3,D3    Pièces non d?origine à enlever.
D3    Conserver fond damassé.
C3,D3        Mains du Christ anciennes pas à la hauteur du Christ B3. Essayer de rééquilibrer.
A2    Vierge. Pour son voile, colles ou plombs pour conserver la dextérité de la coupe de la pièce.
B2    Jérusalem à reconstituer avec pièces ailleurs. Jambes du Christ, plombs ou mieux colles. Le tibia , chef d??uvre à coller.
C2    reconstituer main ; Garder Tête ? fond bleu comme sur A2 et B2.
D2    Tête ? Conserver ? pièce d'architecture du cou à enlever ?
Colonnes sur A1, A2,B2, C2, D2 à conserver avec toutes les casses. Garder pièces de restauration plus claires ? ou tout refaire ?
B1,C1,D1 
   faire dans esprit de A1 et y mettre pièce XVIe et XVIIe de récupération dont bordures ? ou composition abstraite ?
A1    Texte  en plusieurs     pièces, remettre dans l?ordre ou laisser tel que ?
Réseau ;        Blasons à trouver ou abstraction très foncée avec
enlevés ?

DESCRIPTION

 Lancette A, la Vierge Marie.photo après restauration

Elle est présentée debout dans une niche avec dais et socle dont le fond est de couleur rouge, et passe derrière un sol arrondi et vert  parsemé de plants d?herbes qui est celui du Golgotha, que l?on retrouve derrière le Christ en Croix.
 D?origine, il nous reste dans le haut, le buste et quelques pièces de colonnes. La partie basse a conservée ses petits pieds chaussés et une partie de la robe.

Marie, le visage de trois quart, tourné vers le Christ, a les mains jointes et relevées sur sa poitrine. Son est protégée par le voile que fait sa robe bleu aux bords agrémentés d?une suite ininterrompue de bâtonnets encadrée de traits unique sur le côtés et double du côté intérieur . cette robe est relevée et le pan est serré sous le coude gauche.  Le visage, après un  léger nettoyage à l?eau qui a supprimé les mousses emplissant les cratères très nombreux, apparaît comme celui d?une personne âgée, au regard vif. Un voile blanc enserre et maintien le cou. Une robe violette  se pointe sous le manteau et sur les pieds. Le nimbe qu?elle porte est posée verticalement Le bord est légèrement uni, des stries  qui proviennent du Moyen Age imitent des rayons lumineux animent un champ où la grisaille et le jaune d?argent font la lumière. Cette teinture a protégée le verre où sont absent les cratères.


Le socle
a conservé  quatre pièces d'origine très attaquées. Il y a été incorporé des pièces trouvées en des endroits insolites du vitrail,  pièces diverses que l'on trouvera aussi dans les autres éléments d'architecture comme les dais et les socles. Ici, on voit la pièce XVe avec une partie d'une main et un texte signalé plus haut.

 Le dais avait conservé à peu près la moitié des pièces d'origine, plus une pièce représentant une voûte d'autre provenance.
Il est composé de trois étages et la lumière qui éclaire les aspérités semble venir de la gauche. Les couronnements des deux premiers étages partent en oblique, de chaque côté d?un pinacle central avec cul en pendentif Il se terminera par le dernier fleuron de la tête de lancette. Le parti pris en oblique nous offre une perspective dont le centre ne peut être que le milieu de la lancette, soit pour certaines la taille des personnages.

Le premier couronnement, qui est plus proche d'une balustrade, est orné de boudins et fleurs à trois pétales. Il donne au milieu la naissance à un pinacle ornementé de feuilles de choux, décor que l'on retrouve sur les deux gables inférieurs aux lignes concaves. Trois baies cintrées, dont une cachée derrière le pinacle, percent de chaque côtés cette façade. Le deuxième fronton, encadrées de deux  pinacles est percé de deux baies à trois lancettes  et réseau. Ces baies sont  incorporées dans un gable se terminant par un fleuron.  Par devant ce dais passe l le bout droit du bars horizontal de la crois sur lequel est cloué la main aux doigts recroquevillé du Christ en Croix. Il en sera de même pour le dais de la  lancette C avec la main gauche du Christ. Ce dais repose sur les côtés sur des colonnes. Ces dais seront les mêmes pour toutes les lancettes sauf  celle où l?on a le Christ en Croix.  Ce genre de dais se retrouve au Faouët à Saint-Fiacre et à la Cathédrale Saint-Corentin de Quimper, spécialement dans la baie 125.

Lancette B, le Christ en Croix.


Le Christ est cloué les bras à l'horizontal, et les deux pieds posés, le droit sur le gauche et transpercés par un très gros et long clous  qui semble montrer la tête d?Adam.

Elle repose sur un tapis d?herbes, les cavités des yeux  ainsi que la tête tournés vers le Christ. La fracture du nez est représentée sous la forme d?un V renversé. Quatre dents indiquent la mâchoire supérieure. Dessous deux os de tibia se croisent dessinant un X. La pièce, un chef d??uvre, montre la dextérité de cet atelier, dextérité que l?on trouve aussi dans le voile bleu de Marie. De l?autre côté, toujours dans l?herbe verte, une omoplate.

 Revenons au Christ. La Croix est exécuté dans un bois à la face bien raboté. Sur les côtés les veines du bois sont dessinées. Nous ne pouvons savoir comment elle était plantée, le panneau inférieure ayant disparu. La plaie du côté droit laisse couler trois traînés  de gouttes  de sang qui disparaissent sous le linge blanc qui est serré à la taille par un n?ud sur le côté gauche.

La tête est penchée sur sa droite, entraînant avec elle une moitié des cheveux traités à la sanguine tandis que l?autre reste sur le dos. La couronne d?épines repose sur eux et sur la peau du front où elle a laissé son empreinte. Le visage, avec sa barbe pointue et rousse, à deux pointes prend une forme triangulaire. Les yeux sont clos, la bouche fermée, il est mort, Des gouttes de sangs coulent et sèchent sur le haut de son buste.

. Penchons nous sur cette tête et ce buste du Christ. Tout  indique  pour ces pièces une intervention d?une autre époque.  Pour témoin, le verre n?est pas attaqué ou si peu La sanguine forte qui est employé pour ses cheveux et sa barbe sont d?une autre époque que la verrière d?origine, c?est  à dire, les dais, la Vierge, le Golgotha et Jérusalem, ainsi que les restes de la sainte Cécile., et où elle n?est pas présente. Objet ou résultat d?une restauration du milieu XVIe ?

 Au dessus d?un nimbe crucifère au jaune d?argent, le titulus en noir sur fond blanc. Au haut des colonnes des côtés, debout sur un chapiteau qui reprend  les boudins et les fleurs à trois pétales des dais, deux anges se font face les mains jointes. Ils se découpent sur le fond de ciel rouge qui descend jusqu'à la Jérusalem. Qui se cache derrière un rempart à créneaux encadré de chaque côté par une tourelle à toiture pointue. Derrière,  pignons triangulaires de maisons de chapelles. Une église domine tes toits. Le mont Golgotha trace sa courbe jusqu'à ces murs.

Lancette C, saint Jean.

Il est difficile de voir saint Jean en ce personnage hybride sur fond rouge. Il s?agit plus sûrement d?un donateur mis à cette place à une certaine époque. Atout de ce personnage les mains jointes comme ont les orants. Il est vêtu richement manteau vert  à riche damas doublé d'hermines, robe jaune,  aussi à damas, s'ouvrant pour laisser passer la tête, indiqué par la présence de deux boutons sur l?échancrure. Il porte aussi une ceinture à glands de couleur rouge. Un petit sac ou aumônière en hermine pend au côté droit.  Il semble porter des gants et une bague à  l?annulaire; Chanoine ? Seigneurs ? La présence d?hermine pourra-t-elle nous aider ? Les éléments de fourrure d'hermine ont une apogée d'utilisation au tournant des années 15OO. De fourrure intérieure, elle déborde  sur les cols, les manches, et prend la forme entre autres d'écharpes. Symbole de pouvoir, elle est aussi celui de la pureté.

 La tête est une pièce rapportée.  Tout d'abord ,  on peut remarquer qu'elle n'est aucunement attaquée. Elle fait la différence avec le visage de la Vierge et même avec ses propres mains Au bas du cou  apparaît un morceau de col de chemise qui ne colle pas du tout avec le vêtement que le personnage porte. C'est bien  le visage  d'un saint


 Lancette D, Sainte Cécile.
t, le nimbe ne permet pas de se tromper. C?est de plus un très beau visage. Bien peint, probablement de la fin XVe. Certes  ces cheveux bouclés peuvent faire penser à saint Jean, dont il occupe la place. Mais il porte une fine barbe et saint Jean, suivant la tradition était imberbe. D?ou vient cette tête ? à qu'elle époque est-elle arrivée ici ? C'est tout ces mystères qui souvent font l?originalité d'une oeuvre.

Le tableau des pièces accumulées dans ce personnage était irréel.

 En haut, à gauche, l'orgue portatif en 14 morceaux plus un trou. La main qui le porte se devine. Au milieu sur un panneau, crevé de pièces de verre dépoli, on découvrait une amas de morceaux de vêtement divers, parmi lesquels on pouvait trouver tour d?abord, un manteau ample de couleur rouge, dont las pans seraient fermés à la hauteur d?une poitrine par un énorme bouton, puis, une robe à damas jaune, une main gauche sortant d'une manche ample au revers blanc tenant une palme verte, un élément d'architecture gothique posé horizontalement au ras d?un cou d?une tête d?homme au verre très attaqué,  tête portant une coiffe faite de morceaux de verres de divers paroisses. Il y avait à la bonne place  un nimbe fait lui aussi avec des éléments de trois nimbes différents. Le fond, c?était  deux pièces de verre bleu avec un damas présentant un semis de fleurs. Le plus gênant, était que tout concourait pour donner un personnage au ventre proéminent. Sur les côtés, les pièces des colonnes encore en place étaient nombreuses.


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13 août 2007 1 13 /08 /août /2007 05:50
CROQUIS DES 1er au 12 Aout, lors de promenades, à Bénodet: le Phare et le Minaret, à Fouesnant et une tranchée ou garenne menant à un moulin, Ile-Tudy un jour d'affluence où les voitures prennent les dunes, au Bono avec l'équipage, a Rosulien avec le Moulin, Tréboul avac les tentes du camping d'Isis, les rochers, le cimetière de marins, l'île Tristan.
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