9 juin 2007
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Cathedrale Saint Corentin Quimper
Choeur, Baie 103
Aucun historien du XIXième n'a donné d'appellation à cette baie, bien que Le Men, Thomas et Aymar de Blois se soient penchés sur ce vitrail.
Il s'agit d'une baie à trois lancettes trilobées, chaque lancette étant composée de quatre panneaux.
La lancette centrale est plus haute de quelques centimètres et donne ainsi au saint Jean
Baptiste une stature plus importante que les deux autres apôtres. qui sont saint Paul et saint Pierre. Cette importance est peut être voulue, il est celui qui annonce la venue du Messie.
Il porte l'Agneau, nimbé, sur le bras gauche, sa jambe gauche sort d'une peau de chameau dont il est vêtu. Une robe rouge, couleur du martyr, comme son nimbe, descend sur la droite. Un phylactère où il est écrit : Ecce Agnus Dei, qui tollit peccata mundi.(voici l'Agneau de Dieu qui efface le péché du monde) court autour de la partie haute du personnage
A sa gauche, saint Pierre, présenté de profil, est tourné vers lui.
Cette tête ayant disparu nous l'avons refaite suivant un dessin du livre du verrier Ottin De sa robe jaune et de son manteau vert nous n'avions qu'une seule pièce d'origine, comme il est indiqué plus bas.
Avec ses deux clés,
il a le pouvoir d?ouvrir et de fermer les portes du paradis. Le plus souvent, il porte ces deux clés l'une contre l'autre et rarement comme ici, l'une tournée vers le sol, l'autre vers le ciel. Ce personnage, n'est pas sans rappeler, mais plus trapu, par sa pose de profil,par le tombé de son manteau vert et son épaule jaune, le saint Jean de la baie 100. Même atelier ? on ne peut être certain, .mais même esprit.
Le personnage de saint Paul est entièrement de 1992-1993 si ce n?est cinq petites pièces. Visage barbu surmonté d'un nimbe vert , il est vêtu d'une robe jaune sous un manteau bleu où la pièce d'origine en est la pointe.
De la main gauche, il tient la poignée de son épée, ici éfilée, dont l'extrémité se découpe sur le rideau de damas au fond rouge. Un livre à fermeture est présenté de la main droite.
Etat du vitrail en 1992
Dans les premières années du XIXième siècle, les écrits des historiens citès plus haut, signalent que "l'une des lancettes est détruite et que les deux autres représentent des éléments des apôtres St Pierre et St Paul »
Lors de la dépose de cette baie et des travaux de restauration en 1992,par l'atelier de jean pierre le bihan,il n'a été trouvé,du saint Paul, comme pièce d'origine, que la poignée de son épée, la pointe du manteau bleu, entourée de trois pièces de sa robe jaune, une pièce de colonnette et sept pièces d'architectures du dais dont l'angelot formant fleuron..
Chez saint Baptiste, ce fut un élément de son genoux entouré de sa peau de bête jaune.
Chez saint Pierre,pour les pièces du XV°, nous avons trouvé: la clé ascendante, un petit élément de la clé descendante, deux éléments de la tenture à damas rouge, la partie haute de sa robe jaune ainsi que la partie basse.Il en était ainsi d'un petit élément haut de son manteau vert, d'un petit élément du sol carrelé noir et blanc, detrois pièces de colonnettes.
Par contre, il n'a rien été trouvé des socles du XVe siècle
Les socles et les dais.

Des premiers, comme on l4a dit plus haut, il ne restait donc que les pièces dixneuvième du vitrail du peintre verrier Lusson, pièces dont il ne restaient plus que le graphisme des plombs,
des grisailles aux traits et au lavis complètement délavées.
Il a été donc été décidé, lors de notre restauration de 1992-1993, de reprendre
la composition que ce peintre verrier avait proposée. Tout nous fait penser à croire qu'il en ait eu entre les mains quelques pièces, peut-être irrécupérables à l'époque.
Les sols sont donc à base de demis losanges et d'un damier noir et blanc, présenté de face, puis de biais
Des dais, qui ont le grand avantage d'être identique. il restait, en 1992-1993, juste assez de pièces d'origine pour établir un spécimen type.
Il s'agit donc d'un dais trapu, présentant au premier et seul étage, trois côtés dont deux fuyants. Deux colonnes adossées, avec cul de lampe, à base carrée, et surmontées d'un chapiteau, les séparent.
Sur chaque face est dessiné un gable à l'angle plus ou moins aigu, les deux à gauche et à droite, se terminant par un fleuron, le central par un socle supportant un ange habillé de plumes. Le ciel qui apparaît derrière eux est bleu pour les deux de côtés et rouge pour le central.
NOTE
1. Les clefs sont communément au nombre de deux, l?une est d'or, l'autre d'argent .- ( XVIIe Saint-Paul-Hors-Les-Murs) ,Musée du Vatican, 1466. Elle sont toujours d'une dimension démesurée. Elles sont quasiment toujours liées ensemble. Ces deux clefs sont aussi et surtout le pouvoir d'ouvrir et de fermer et ce pouvoir est un. La plupart du temps, saint Pierre les tient à la main droite ou passées au bras et pendantes.

Choeur, Baie 103
Aucun historien du XIXième n'a donné d'appellation à cette baie, bien que Le Men, Thomas et Aymar de Blois se soient penchés sur ce vitrail.
Il s'agit d'une baie à trois lancettes trilobées, chaque lancette étant composée de quatre panneaux.
La lancette centrale est plus haute de quelques centimètres et donne ainsi au saint Jean


Il porte l'Agneau, nimbé, sur le bras gauche, sa jambe gauche sort d'une peau de chameau dont il est vêtu. Une robe rouge, couleur du martyr, comme son nimbe, descend sur la droite. Un phylactère où il est écrit : Ecce Agnus Dei, qui tollit peccata mundi.(voici l'Agneau de Dieu qui efface le péché du monde) court autour de la partie haute du personnage
A sa gauche, saint Pierre, présenté de profil, est tourné vers lui.

Cette tête ayant disparu nous l'avons refaite suivant un dessin du livre du verrier Ottin De sa robe jaune et de son manteau vert nous n'avions qu'une seule pièce d'origine, comme il est indiqué plus bas.
Avec ses deux clés,


De la main gauche, il tient la poignée de son épée, ici éfilée, dont l'extrémité se découpe sur le rideau de damas au fond rouge. Un livre à fermeture est présenté de la main droite.
Etat du vitrail en 1992
Dans les premières années du XIXième siècle, les écrits des historiens citès plus haut, signalent que "l'une des lancettes est détruite et que les deux autres représentent des éléments des apôtres St Pierre et St Paul »
Lors de la dépose de cette baie et des travaux de restauration en 1992,par l'atelier de jean pierre le bihan,il n'a été trouvé,du saint Paul, comme pièce d'origine, que la poignée de son épée, la pointe du manteau bleu, entourée de trois pièces de sa robe jaune, une pièce de colonnette et sept pièces d'architectures du dais dont l'angelot formant fleuron..
Chez saint Baptiste, ce fut un élément de son genoux entouré de sa peau de bête jaune.
Chez saint Pierre,pour les pièces du XV°, nous avons trouvé: la clé ascendante, un petit élément de la clé descendante, deux éléments de la tenture à damas rouge, la partie haute de sa robe jaune ainsi que la partie basse.Il en était ainsi d'un petit élément haut de son manteau vert, d'un petit élément du sol carrelé noir et blanc, detrois pièces de colonnettes.
Par contre, il n'a rien été trouvé des socles du XVe siècle
Les socles et les dais.

Des premiers, comme on l4a dit plus haut, il ne restait donc que les pièces dixneuvième du vitrail du peintre verrier Lusson, pièces dont il ne restaient plus que le graphisme des plombs,
des grisailles aux traits et au lavis complètement délavées.
Il a été donc été décidé, lors de notre restauration de 1992-1993, de reprendre

Les sols sont donc à base de demis losanges et d'un damier noir et blanc, présenté de face, puis de biais

Des dais, qui ont le grand avantage d'être identique. il restait, en 1992-1993, juste assez de pièces d'origine pour établir un spécimen type.
Il s'agit donc d'un dais trapu, présentant au premier et seul étage, trois côtés dont deux fuyants. Deux colonnes adossées, avec cul de lampe, à base carrée, et surmontées d'un chapiteau, les séparent.
Sur chaque face est dessiné un gable à l'angle plus ou moins aigu, les deux à gauche et à droite, se terminant par un fleuron, le central par un socle supportant un ange habillé de plumes. Le ciel qui apparaît derrière eux est bleu pour les deux de côtés et rouge pour le central.

NOTE
1. Les clefs sont communément au nombre de deux, l?une est d'or, l'autre d'argent .- ( XVIIe Saint-Paul-Hors-Les-Murs) ,Musée du Vatican, 1466. Elle sont toujours d'une dimension démesurée. Elles sont quasiment toujours liées ensemble. Ces deux clefs sont aussi et surtout le pouvoir d'ouvrir et de fermer et ce pouvoir est un. La plupart du temps, saint Pierre les tient à la main droite ou passées au bras et pendantes.