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9 mars 2008 7 09 /03 /mars /2008 15:57

PLOURIN LES MORLAIX

Eglise Notre-Dame.    Edifice restauré en 1673.

En novembre 1984, lors de travaux sur le retable du bras sud du transept, il a été mis à jour deux baies avec de la vitrerie du XVIII° siècle à résille de pièces, en verre verdâtre,de formes  hexagonales, rectangulaires et parallélogrammes.

On se trouve ici avec la même vitrerie de la nef de Lannédern, mais sans grisaille, daté de 1759 et oeuvre du « maistrevistrier » Jean-Gabriel Rougeron. 

Il en est de même avec la chapelle Notre-Dame de Saint-Sébastien de Carantec, même verre légèrement teinté et même plomb.de 12 mm

Ancienne église Saint-Pierre XV° siècle

1400, en la maîtresse vitre,

vitrail colorié offert par Yvon de Coatanscou, époux de Plezou de Goesbriant et pieusement restauré par leurs descendants directs Jacques De Coatanscou et son fils Yvon, lesquels y étaient figurés agenouillés près de leurs femmes, Marguerite de Kerbuzic et Jeanne Barbier, avec leur blason mi parti timbrant l’armure du chevalier comme le surcot de la châtelaine.

Une inscription y était porté indiquant la donation.

1672, le 22 mars
, Procès verbal indiquant en la maîtresse vitre la présence de la Salutation Angélique avec les images de saint Pierre et de saint Paul.

De cette Salutation,de la maitresse vitre, il reste actuellement, dans une baie restaurée par l'atelier de Jean-Louis Nicolas, dans la lancette centrale, sur un sol fuyant en losanges noirs et blancs, et fond à damas (Nicolas) l’archange Gabriel,  de profil gauche, debout  avançant vers une Marie qui a disparu. Il tient de ma main droite le sceptre à fleur de lys, un phylactère en démarre en l’entourant. On peut y lire : AVA GRATIA PLENA…L’autre main de Gabriel est ouverte sur un coude replié. Il porte le serre cheveux avec croix frontal sur des cheveux blonds tombant bouclé sur les épaules. Son visage est de trois tourné à gauche. Sur une robe blanche il porte un manteau rouge à bord jaune  d’olives. La date 1400  ne veut rien dire. Qu’a voulut dire Nicolas et fils. Il devait être au courant des prééminences des de Goasbriant. une autre baie


Au-dessous
un saint Yves présente un  donateur en orant portant sur sa cotte d’arme d’azur à la fasce d’or et sur le tout parti au premier d’argent au chef endauché de gueules au deuxième fretté d’or et de sable.
A  côté,
image de saint Jacques présentant une priante portant d’or à l’écu peri d’azur accompagné de six annelets de gueules trois trois.

Au-dessous est écrit N.H.Yvon de Coatanscour, Sgr de Coatanscour a fait refaire cette vitre en 1600.

Au-dessous de saint Sébastien, on voit deux priants
et on lit dessous :

Laquelle nobles hommes Yvon de Coatanscour, son prédécesseur avait fait faire l’an 1400, comme il est consté en la vieille vitre. BSAF 1912

1679, procès verbal de prééminences.

Dans la chapelle des du Coatelant, il y a deux fenêtres,

la première du côté évangile, il y avait les armoiries des Le Sénechal et celles des Brézal en alliance avec du Louët.
L’autre fenêtre contenait les armoiries des Le Sénechal et Brézal, timbrées d’une couronne de marquis.

Dans la première chapelle du côté de l’épître, dite de Kermellec, on voyait trois fenêtres dont la première avait en supériorité les armoiries des Condy et Bodister, puis Lerloaguer écartelé avec Le Brehat et Le Marant de Penanvern.

Dans la seconde et la troisième fenêtre, les armoiries des Coatanscou et Kerloaguer pleines et en alliances.

 Dans la seconde chapelle du côté de l’épître, la fenêtre possédait un vitrail coloré avec les écussons aux armes des La Boissière et leurs alliances et leurs effigies priants et priantes.

Les seigneurs de Kergus avaient une chapelle vis à vis de la première arcade du côté évangile avec vitre ornée de deux écussons mi parti de Nouel et de Kerret, l’autre écartelé de Nouel ey Guillouzou, soit 1639.

Dans la chapelle de Saint-Souron on y voyait il y a quelques années les armes de Kerguiziou et de Françoise de Kergroarder qu’il épousa en 1627.( En moins de cinquante années ce blason avait disparu !)

Dans la fenêtre de gauche de la chapelle Saint-Fiacre, c’était les restes d’un écusson aux armes de François Le Borgne, comte de Lesquiffiou et de sa femme Claude de Kersauzo.

Chapelle Saint-Fiacre.    XVI°, détruite.

Dans la fenêtre de gauche, on distinguait les restes d’un écusson  aux armes de François Le Borgne, comte de Lesquiffiou et de sa femme Claude de Kersauzon, mariés le 6 février 1691.l Le Guennec.BSAF 1904
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