27 décembre 2007
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GUIMAEC.
Eglise Saint-Pierre. Edifice des XVI° VII° et XVIII°siècle,
paroisse de l'ancien diocèse de Tréguier.
Un procès verbal des prééminences du 27 septembre 1679 nous décrit cette église, ses baies, ses armoiries et un couple de donateurs. On peut avancer que les vitraux non décrits présentaient des scènes religieuses
Sur la maîtresse vitre, armoiries des le Nepveu et de Toulgoët. BSAF . 1918.p.192.
La maîtresse vitre possède 12 écussons et roses.
La première, étant à cinq ouvertures, n’est chargée que d’un seul blason, celui de Trémédern. A côté est un écusson des mêmes armes, posé du côté de l’évangile.
Vis à vis, côté épître, armes de Tréléver.
Dans la seconde rose, côté évangile, écussons des Ker Eraut, Le Nuz, de Kerguvelen.
De l’autre côté de l’épître, écusson mi-parti de Toulgoët et Kermachou.
Plus bas, écusson mi-parti de Kermerchou et Nouelz.
Et aussi plus bas, deux écussons : Le Nepveu et le Nepveu, de Kermerchou.
De l’autre côté de l’évangile, deux écussons de Trémédern
Dans le collatéral sud, en la vitre à côté de l’autel du Saint-Sacrement, armes peintes pleines et en alliances des de Lisle et de Penanprat. (Pitre de Lisle)
La vitre de la chapelle Sainte-Anne possède deux petits soufflets chargés de deux écussons, le premier, de Goesbriand et de Kermenguy, le second, écartelé, de Kermarvan, Huon de Lanonver, Le Rouge d’Ancremel, de Goesbriant.
La vitre de l’autel dédié à la Trinité est chargée de 4 écussons. Le premier de Keraut et de Coetelez., le second, au dessus et au milieu des trois, de Kerloaguen, le Noan, de Kéréraut.La troisième, écartelée de Coetelez, de Kerloaguen, Le Noan. La quatrième à mi-parti, le Nuz et des mêmes, et au bas de la vitre on voit un priant et une priante armoyés à leur robe de Férérault.
Du côté de l’épître est une vitre avec une seule rose aux armes de Trémédern.
Du côté de l’épître de l’autel du Saint-Sacrement est une vitre dont les trois roses portent les armoiries des de Lisle, Riou de Kerangouez et Le Marc’hez de Kervoaziou. Plus bas est une vitre portant trois écussons : Bilsic, Thépault, Tromelin et Le Cozic.
Du même côté vis à vis des fonds baptismaux est une petite vitre à un soufflet sans armes ainsi qu’une autre au dessus de la principale et grande porte.
Autre description
1769, le 27 septembre, à la maîtresse vitre, dans la partie droite du tympan, blasons de Trémédern avec celui des Kerrerault, et divers alliances des Ribé, Nuz, etc. Dans la partie gauche, armes de Tréléver et celles des Kermerchon, Le Nepveu, Toulcoët.
Dans la vitre à deux soufflets de la chapelle Sainte-Anne, qui se trouvait du côté de l’évangile, armoiries des Goezbriand-Roslan.
e de la chapelle de la Trinité, existante du côté de l’épître de l’édifice, existait un vitrail colorié avec les effigies agenouillées et armoriées de François de Kerrerault, sieur de Trémédern, et de Catherine Nuz, dame de Kergomer, sa femme vivant en 1610. Les blasons des soufflets portaient les armes Kerrerault, parti de Trélédern, Perennez, Nuz.
Le seigneur de Mézambez Kergus soutenait être en possession d’une petite baie aux armes de Trémédern.
La vitre voisine de l’autel dédié au Saint-Sacrement portait les blasons des de l’Isle ainsi qu’un mi –parti de de l’Isle et de Mar’hec.
Plus bas, une autre fenêtre contenait les armoiries des Thépault et des Ropartz avec leurs alliances : Le Cozic, Jagu, Trogoff.
La petite fenêtre des fonds baptismaux était sans armes, ainsi que celle qui surmontait la principale porte de l’église. BSAF. 1918. p.134.135.
Vers 1789,L'ingénieur photographe Ogée signale que l'on voit encore les armes des
Kherrault sur l vitrail de l'église.Dictionnaire de Bretagne tome 1 , 1845, p. 328
Chapelle du Christ.
1600, maîtresse vitre, armes de Jean de Kergus, sieur de Mézambez et de sa femme Jeanne de Kerrerault-Trélédern.
Autre vitre avec blasons des Estienne de Pennanec’h. BSAF. 1912.p 48. BSAF 1918.P.150
Le Guennec voit " des vitraux coloriés dont un Christ en robe rouge. La Vierge mère entourée d'un arbre de Jessé"
Une frise ajourée composée de six médaillons encadrant des têtes masculines et féminines, coiffées de masqus ou de chapeau genre Henri 1er
Vers 1918, la chapelle est bien délaissée, les enfants brisent à coups de pierre les vitraux armoriés que le bon recteur s’évertue à entretenir. BSAF. 1918.p.150.