12 décembre 2007
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LE FOLGOET, inventaire des vitraux disparus.
Eglise basilique de Notre-Dame du Folgoët.
DU Xvième siècle jusqu’à la Révolution, excepté un incendie quatre vingt ans plutôt, l’édifice était riche de nombreux vitraux dû au patronage de nombreux seigneurs, fondateurs, qui en plus de leurs armoiries se présentaient en orant.
Ces vitraux ou ce qu'il en restait aurait été enterrés au pied de l'édifice!
Baie du chevet ,dite aussi maîtresse vitre
1450, dans le vitrail sont les armes d’Alain de Coëtivy, prélat légat du Saint-Siège de 1448 à 1474.
1606, le 10 juillet, « Le seigneur de Sourdeac put mettre et apposer ses armes en la grande maîtresse vitre de ladite église en la rose d’icelle aux deux soufflets estants en dessous de l’écusson de France et de Bretagne, my party estant du milieu de la rose. .Albertlegrand
1623 , il est signalé les armes des seigneurs de Kermaon.
1643, Cyrille. Les seigneurs du Chastel tiennent le costé de l’épître dans la grande vitre du choeur. L’on voit encore jusqu’à ce jour l’effigie d’un seigneur à cheval armé de toutes pièces avec sa compagne à genoux ayant auprès d’elle un escusson mi party du Chastel et du Juch.( 1501)
Baie au-dessus du porche ouest, 10O.
« La croisée du fond est garnie de vitraux de couleur très sombre qui contribuent encore à la majesté sévère de l’édifice » Voyage en Bretagne. Fortuné Abraham du BoisGobey. 1839.
Baie 100
Sur les vitraux de la croisée ronde au-dessus du grand portail était l’histoire héraldique de la maison de Poulpry. Kerdanet 1834.
Baie 1.
En la vitre au dessus de l’autel, armes de Guicquelleau en alliance avec Kergournaclech.(N’existaient plus en 1838.)
Baie 2,
Dans la fenêtre au dessus de cet autel sont encore les armoiries de l'illustre maison du Chastel . On y voit un chevalier (si ce n’est pas Tanguy du Chastel lui-même) mais cette fois à genoux, la tête découverte et prosterné devant un prie-Dieu. Il y avait, vis-à-vis de lui, sa très chère compagne, mais elle a disparu. Quelques médaillons décorent en outre cette fenêtre. Kerdanet. 1939
La lithographie ci-dessous, de 185O I présente le façade du côté du levant avec les baies 0,1,2 et Quatre.Les vitraux de ces baies ont peu-être éxisté! Il s'agit d'une vitrerie probabement claire à losanges de couleurs sur certaines baies. On remarque que les baies 1,2 et quatre ont les parties basses des lancettes bouchèes par des pierres. Chose fréquente lorsqu'il existe un rétable ou autel à l'intérieur.Cette lithographie est extraite de l'histoire et description de église de Notre-Dame du Folgoët du marquis de Coëtlogon, MDCCLI.
Baie 4.
Les armoiries de la Maison de Coëtivy occupent la fenêtre supérieure. Cette fenêtre est parsemée de petites étoiles roses peintes avec art. Là, figure un seigneur de Coëtivy, avec sa femme, son écusson et sa devise « Prest ve » ( Potier de Courcy donne « Bepret, » « Toujours ») En plus on remarque une Résurrection, avec des morts sortant de leurs tombeaux, le cardinal ( + 1474) lui même se levant au milieu de ce groupe, la tête couverte de son chapeaux à grands bords, à forme plate. Sa résurrection est glorieuse. La fenêtre lui a prêté les jolis traits d’une femme. Kerdanet. 1839.
Le vitrail, avant 1866, était le seul qui vait survécu aux ravages du feu de l’incendie de 1708. Abbé Guillermic.( Un orage en 1633 avait provoqué des dégâts dans l’édifice).
Le recteur Jean-Marie Lahaye (1859-1882) aurait vendu ce vitrail à Hirsch, maître verrier, auteur des verrières 0,1,2,4,6.
« Emporté et brocanté par un peintre verrier qui sut profiter de l’occasion. » Le Guennec.
En 1851, suivant les croquis du marquis de Coëtlogon, vitrerie borne avec pointe de couleurs en place dans la baie 0, 1, 2 et 4 et celle du porche Ouest. Le dessin du plombage du réseau de cette dernière s’inspire de motifs floraux.
1929. L’abbé Guéguen, recteur du Folgoët, obtient, pour le musée de son église, les débris du vitrail du cardinal de Coëtivy. Il communique à l’assemblée (de la Société Archéologique du Finistère) les dessins des figures encore conservées. Ils représentent le cardinal, son père, sa mère et sa sœur.
Baie 6.
La vitre est l’un des chefs d’œuvres de ce renommé peintre breton Alain Cap, vers 1623. On y voyait une très belle Nativité, qu’entouraient les donateurs Maurice de Carman 1175 et sa femme Jeanne de Goulaine présentés par leurs saints patrons. Prééminences de Carman. Feuillets 12 bis.
Pour Couffon, les donateurs étaient bien ceux indiqués plus haut, mais ce vitrail aurait été exécuté par son père Charles qui trvaillait à Morlaix un siècle auparavant.
En 1643 , le Père Cyrille signale l’existence dans ce vitrail de Maurice de Kerman. » les seigneurs Tanguy de Carman ( 1488) ,en Kernilis ont fait bastir artistement une belle vitre en forme d’une rose en la croisée devers le midy, analysant leurs belles alliances : Luxembourg, Rohan, Léon, du Chastel, de Sourdes.
En 1708, l’incendie abîme le vitrail sans le détruire et Mentheour « rapetissa » les vitres tant bien que mal.
A la Révolution, comme toutes les autres verrières, la fenêtre disparaît par les soins d’un ouvrier à qui l’on donnait 900 livres pour détruire les vitraux et les statues.
En 1793-1794, la rosace est détruite et murée, puis les derniers restes de vitraux de toute l’église sont ensevelis « pas très loin de la tour nord ». Queffelec.
Baie 8.
« Dans l’aile qui conduit à la grande chapelle et croisée du Midy, armoiries des Coëtjunvel sur de très beaux vitraux. On y remarquera surtout les portraits d’Alain du Louet et de Claude de Carné (1569+1572).
Autres fenêtres du côté sud.
Ces fenêtres portaient les armoiries des seigneurs de Mezlean, Kergloff et Kerno.
« En la nef du côté méridional, plus bas que la table où l’on pose les offrandes, à l’endroit où on a posé leurs armes en bosse, dans une chapelle fermée d’une clôture et éclairée d’une vitre armoyée de Kergolescoël. »
« En la chapelle close, au bas de la nef est la vitre qu’y est, on peut voir les armes de la maison de Kernaou. » Cyrille.
Dans la nef du côté nord, armes de messire Jean Prigent, évêque en 1436. N’est pas signalé par Missirien.
Dans la nef, près des orgues, prééminences des Poulpry.
XIXe. La nef présentait, jusqu’à la pose des vitraux du maitre verrier Labouret (1954), quatorze stations de Chemin de Croix de Jean-Louis Nicolas, milieu XIX°
Baie 102, .
Armoiries de Penmarch vues par Kerdanet, 1835. Tanguy du Chastel était représenté en guerrier à cheval de toutes pièces, son épouse modestement à genoux. Les anciennes armoiries sont la tête de cheval argenté.
Eglise basilique de Notre-Dame du Folgoët.
DU Xvième siècle jusqu’à la Révolution, excepté un incendie quatre vingt ans plutôt, l’édifice était riche de nombreux vitraux dû au patronage de nombreux seigneurs, fondateurs, qui en plus de leurs armoiries se présentaient en orant.
Ces vitraux ou ce qu'il en restait aurait été enterrés au pied de l'édifice!
Baie du chevet ,dite aussi maîtresse vitre
1450, dans le vitrail sont les armes d’Alain de Coëtivy, prélat légat du Saint-Siège de 1448 à 1474.
1606, le 10 juillet, « Le seigneur de Sourdeac put mettre et apposer ses armes en la grande maîtresse vitre de ladite église en la rose d’icelle aux deux soufflets estants en dessous de l’écusson de France et de Bretagne, my party estant du milieu de la rose. .Albertlegrand
1623 , il est signalé les armes des seigneurs de Kermaon.
1643, Cyrille. Les seigneurs du Chastel tiennent le costé de l’épître dans la grande vitre du choeur. L’on voit encore jusqu’à ce jour l’effigie d’un seigneur à cheval armé de toutes pièces avec sa compagne à genoux ayant auprès d’elle un escusson mi party du Chastel et du Juch.( 1501)
Baie au-dessus du porche ouest, 10O.
« La croisée du fond est garnie de vitraux de couleur très sombre qui contribuent encore à la majesté sévère de l’édifice » Voyage en Bretagne. Fortuné Abraham du BoisGobey. 1839.
Baie 100
Sur les vitraux de la croisée ronde au-dessus du grand portail était l’histoire héraldique de la maison de Poulpry. Kerdanet 1834.
Baie 1.
En la vitre au dessus de l’autel, armes de Guicquelleau en alliance avec Kergournaclech.(N’existaient plus en 1838.)
Baie 2,
Dans la fenêtre au dessus de cet autel sont encore les armoiries de l'illustre maison du Chastel . On y voit un chevalier (si ce n’est pas Tanguy du Chastel lui-même) mais cette fois à genoux, la tête découverte et prosterné devant un prie-Dieu. Il y avait, vis-à-vis de lui, sa très chère compagne, mais elle a disparu. Quelques médaillons décorent en outre cette fenêtre. Kerdanet. 1939
La lithographie ci-dessous, de 185O I présente le façade du côté du levant avec les baies 0,1,2 et Quatre.Les vitraux de ces baies ont peu-être éxisté! Il s'agit d'une vitrerie probabement claire à losanges de couleurs sur certaines baies. On remarque que les baies 1,2 et quatre ont les parties basses des lancettes bouchèes par des pierres. Chose fréquente lorsqu'il existe un rétable ou autel à l'intérieur.Cette lithographie est extraite de l'histoire et description de église de Notre-Dame du Folgoët du marquis de Coëtlogon, MDCCLI.
Baie 4.
Les armoiries de la Maison de Coëtivy occupent la fenêtre supérieure. Cette fenêtre est parsemée de petites étoiles roses peintes avec art. Là, figure un seigneur de Coëtivy, avec sa femme, son écusson et sa devise « Prest ve » ( Potier de Courcy donne « Bepret, » « Toujours ») En plus on remarque une Résurrection, avec des morts sortant de leurs tombeaux, le cardinal ( + 1474) lui même se levant au milieu de ce groupe, la tête couverte de son chapeaux à grands bords, à forme plate. Sa résurrection est glorieuse. La fenêtre lui a prêté les jolis traits d’une femme. Kerdanet. 1839.
Le vitrail, avant 1866, était le seul qui vait survécu aux ravages du feu de l’incendie de 1708. Abbé Guillermic.( Un orage en 1633 avait provoqué des dégâts dans l’édifice).
Le recteur Jean-Marie Lahaye (1859-1882) aurait vendu ce vitrail à Hirsch, maître verrier, auteur des verrières 0,1,2,4,6.
« Emporté et brocanté par un peintre verrier qui sut profiter de l’occasion. » Le Guennec.
En 1851, suivant les croquis du marquis de Coëtlogon, vitrerie borne avec pointe de couleurs en place dans la baie 0, 1, 2 et 4 et celle du porche Ouest. Le dessin du plombage du réseau de cette dernière s’inspire de motifs floraux.
1929. L’abbé Guéguen, recteur du Folgoët, obtient, pour le musée de son église, les débris du vitrail du cardinal de Coëtivy. Il communique à l’assemblée (de la Société Archéologique du Finistère) les dessins des figures encore conservées. Ils représentent le cardinal, son père, sa mère et sa sœur.
Baie 6.
La vitre est l’un des chefs d’œuvres de ce renommé peintre breton Alain Cap, vers 1623. On y voyait une très belle Nativité, qu’entouraient les donateurs Maurice de Carman 1175 et sa femme Jeanne de Goulaine présentés par leurs saints patrons. Prééminences de Carman. Feuillets 12 bis.
Pour Couffon, les donateurs étaient bien ceux indiqués plus haut, mais ce vitrail aurait été exécuté par son père Charles qui trvaillait à Morlaix un siècle auparavant.
En 1643 , le Père Cyrille signale l’existence dans ce vitrail de Maurice de Kerman. » les seigneurs Tanguy de Carman ( 1488) ,en Kernilis ont fait bastir artistement une belle vitre en forme d’une rose en la croisée devers le midy, analysant leurs belles alliances : Luxembourg, Rohan, Léon, du Chastel, de Sourdes.
En 1708, l’incendie abîme le vitrail sans le détruire et Mentheour « rapetissa » les vitres tant bien que mal.
A la Révolution, comme toutes les autres verrières, la fenêtre disparaît par les soins d’un ouvrier à qui l’on donnait 900 livres pour détruire les vitraux et les statues.
En 1793-1794, la rosace est détruite et murée, puis les derniers restes de vitraux de toute l’église sont ensevelis « pas très loin de la tour nord ». Queffelec.
Baie 8.
« Dans l’aile qui conduit à la grande chapelle et croisée du Midy, armoiries des Coëtjunvel sur de très beaux vitraux. On y remarquera surtout les portraits d’Alain du Louet et de Claude de Carné (1569+1572).
Autres fenêtres du côté sud.
Ces fenêtres portaient les armoiries des seigneurs de Mezlean, Kergloff et Kerno.
« En la nef du côté méridional, plus bas que la table où l’on pose les offrandes, à l’endroit où on a posé leurs armes en bosse, dans une chapelle fermée d’une clôture et éclairée d’une vitre armoyée de Kergolescoël. »
« En la chapelle close, au bas de la nef est la vitre qu’y est, on peut voir les armes de la maison de Kernaou. » Cyrille.
Dans la nef du côté nord, armes de messire Jean Prigent, évêque en 1436. N’est pas signalé par Missirien.
Dans la nef, près des orgues, prééminences des Poulpry.
XIXe. La nef présentait, jusqu’à la pose des vitraux du maitre verrier Labouret (1954), quatorze stations de Chemin de Croix de Jean-Louis Nicolas, milieu XIX°
Baie 102, .
Armoiries de Penmarch vues par Kerdanet, 1835. Tanguy du Chastel était représenté en guerrier à cheval de toutes pièces, son épouse modestement à genoux. Les anciennes armoiries sont la tête de cheval argenté.