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17 septembre 2007 1 17 /09 /septembre /2007 10:27





             ARGOL ARZANO AUDIERNE

INVENTAIRE DES VITRAUX DISPARUS DANS LE FINISTERE                                                   
   

Mon travail n’a été que de collecter, dans quatre vingt dix pour cent des cas, des informations livresques 
qui me sont passées entre les mains, depuis quarante ans, et que je conservais dans des enveloppes dans
un but utilitaire Profitant de la retraite, j’ai essayé de mettre de l’ordre, sachant bien qu’un tel travail ne peut jamais se terminer.
Les sources sont en dehors de livres m’appartenant, la bibliothèque de l’évêché, la bibliothèque de la Société
 Archéologique, le fond Abgrall de la bibliothèque municipale de Quimper, des articles de Pierre-Louis le Maître
dans Le Progrès,Commencé en 1954, peu féru  en la matière, je n’ai pas relevé de références au moins durant 20 années,
’espère que le lecteur m’excusera.Roger Barrié a été le premier à livrer un panorama des Vitraux Disparus en Bretagne. Je n’ai eu
 qu’à continuer.Je n’ai pas relevé que les grandes figurations, j’ai pensé que tout ce qui avait trait à la présence et à la vie
des vitraux, comme les relevés d’armoiries, qui ne sont qu’une particularité, pouvaient  aider à nous donner
une bonne idée de la richesse du vitrail dans nos édifices.

ARGOL.
Eglise Saint-Pierre et Saint-Paul.

       
« Le devis formulaire des ouvrages à faire à la maison abbatiale de Landévennec, publié en 1782, mentionne la présence d’anciens vitraux et donne les dimensions des nouveaux. »
1692, maître Jacques Le Rober fait une vitre neuve vis à vis du grand autel et raccommode les autres vitres 134 livres 6 sous.
Kersalé, Vieux papiers, R. Barrié, Arts de l’Ouest 1971.

ARZANO.
Eglise Saint-Pierre-aux-Liens.


En 1891, lors de la pose de vitraux neufs, les vitraux « anciens » furent enfouis dans la terre. Interview de Monsieur Pigueller, maire en 1965.

AUDIERNE.

Eglise Saint-Raymond,


En 1607, Jean de Rospiec, seigneur de Kermabon consent la démolition de l’édifice en mauvaise état à condition que les armoiries soient remises en place. Dans le haut soufflet de la grande vitre : armoiries de Tymeur. Aux deux autres soufflets : Tymeur en alliance au côté de l’Evangile et côté Epitre avec Kermabon. Au-dessous, armes de Tymeur, au nombre de trois en alliance de Kermabon. Dans la vitre à côté de l’autel, côté de l’Evangile, étaient partout les armes de Kermabon.
En 1624, Hélène de Clisson, héritière de la maison de Tymeur, ayant épousée Alain de Rospiec, sieur de Kermabon, porta ses armes en la maîtresse vitre aux endroist les plus éminents.
1665, travaux de vitrage de Jacques Madec.
En 1782, il est reconnu que la seigneurie de Kermabon a eu de tout temps ses armes dans la maîtresse vitre. Il en est de même du Seigneur de Tymeur : ses armoiries étaient dans la maîtresse vitre et sont en supériorité de celles de Kermabon. On les trouve ensuite en alliance.
Actuellement vitrerie de l’atelier H.S.M. sous l’égide de Monsieur Cailleau , architecte des Bâtiments de France.

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